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Extraits de gosho sur

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vie future - réincarnation - samsara
 

Ceci étant dit, il n’y a pas de doute que dans mes vies futures, je risque d'être déchu de cette rare opportunité d’être né en tant qu’être humain au Japon, pour renaître dans les trois mauvaises voies.
Shugo Kokka-ron (1259)

Et dans le Sutra Ninno* : "Ceux qui détruisent le bouddhisme (…) tomberont après leur mort en enfer, le monde-état des preta, et dans celui des bêtes et des oiseaux." Ce sont des exemples de junji shogo, c’est à dire le fait de recevoir dans l’existence suivante la rétribution pour des actions commises dans cette vie. Les exemples de jun gogo, le fait de recevoir une punition dans une existence suivant la prochaine, pour des actions commises dans cette vie, sont absents.
Sainan Koki Yurai - La cause des désastres (Kamakura, février 1260)

Malgré tout, il [Honen] s'interrogeait sur la voie qui conduit à l'Éveil et ne comprenait pas le véritable sens du nirvana. C'est pourquoi il lut et examina autant de textes que possible, médita profondément et considéra toutes les hypothèses pour finalement rejeter tous les sutras et établir la pratique exclusive du Nembutsu. De plus, renforcé dans sa décision par une apparition miraculeuse de Shandao en rêves, il propagea sa doctrine aux quatre coins du pays parmi ses amis et parmi des inconnus. Pour cela, il fut considéré comme une réincarnation du bodhisattva Seishi, ou fut révéré comme une réincarnation de Shandao.
[...] A l'heure actuelle, si nous voulons avant tout apporter la sécurité au pays et prier pour notre bonheur, en cette vie et dans nos vies futures, nous devons sans attendre réfléchir à la situation et prendre immédiatement des mesures pour y remédier. [...] Attaquons-nous vite à ces oppositions au Dharma et apportons sans retard la paix au monde, nous assurant ainsi conditions paisibles en cette vie-ci et bonne fortune dans la vie future.
Rissho Ankoku ron (Kamakura, juillet 1260)

Un simple mortel est un bouddha, et un bouddha est un simple mortel. C'est exactement le sens d'ichinen sanzen et celui de la phrase " [le temps est sans limite ni borne] depuis que j'ai en fait atteint la bodhéité."
Il est donc tout à fait possible que vous et votre femme soyez apparus ici en tant que réincarnation du vénérable Bouddha Shakyamuni afin de me venir en aide.
L'Exil d'Izu (juin 1261 à Funamori Yasaburo)

Chaque fois qu'un événement nous rappelle la fragilité de la vie, nous devrions diriger notre esprit sur notre existence future. En voyant les fleurs éclore au printemps ou en apercevant la neige par un matin d'hiver, nous devrions penser à cela, et même dans la soirée, quand le vent souffle et les nuages dans le ciel s'amoncellent, nous ne devrions jamais cesser d'y penser un seul instant.
La durée d'une vie n'excède pas le temps qui sépare un souffle du suivant
Questions et réponses sur la pratique du Sutra du Lotus (Kamakura  ? mars 1263   ? à Nichiji  ? )

Même si une personne a commis les dix mauvaises actions ou les cinq forfaits, aussi longtemps qu'elle ne s'écarte pas du Sutra du Lotus, il est certain qu'elle renaîtra sur la Terre pure et atteindra la bodhéité dans sa prochaine vie.
Sur la récitation des chapitres Hoben et Juryo (Kamakura - 1264, à la femme de Hiki Daigaku Saburo Yoshimoto)

Ce sont des stratagèmes du grand démon qui se déguise en moine vénérable ou pénètre dans le coeur d'un père, d'une mère ou d'un frère pour faire obstacle à notre bonheur dans la vie future. Quoi qu'ils vous disent, et quelles que soient les ruses qu'ils emploient pour vous pousser à abandonner le Sutra du Lotus, ne vous laissez pas convaincre.
Encouragements à une personne malade (13 décembre 1264, à Nanjo Hyoe Shichiro)

[...] nous sommes aussi ignorants que si nous avions des yeux de loup. Nous ne connaissons pas la relation passée que nous avons eue avec la mère qui nous a donné naissance, et nous ignorons à quel moment nous succomberons nous-mêmes à la mort.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 (  ? ) à un samouraï (  ? )

Le grand bodhisattva Hachiman, divinité qui règne sur ce pays, est né le 8ème jour du 4e mois. Le Bouddha Shakyamuni, guide de ce monde saha, est, lui aussi, né le 8ème jour du 4e. Votre fillette est née le huitième jour du mois, bien qu'en un mois différent. Elle pourrait bien être la réincarnation de Shakyamuni ou d'Hachiman. Simple mortel que je suis, moi, Nichiren, ne puis l'affirmer avec certitude, mais je suis certain que tout cela est lié au gohifu (note) que je vous ai donné. Quelle joie cela doit être pour vous, les parents ! La naissance de Tsukimaro (8 mai 1271 à Shijo Kingo)

Il y en a d'autres qui ne dissimulent pas les offrandes mais qui, dominés par l'avidité, ne les partagent pas avec les autres. Dans leur existence future, ils seront des démons à tête de cheval. Urabon - L'origine de la cérémonie pour les défunts (juillet 1271 à Shijo Kingo)

Le confucianisme enseigne la piété filiale et la reconnaissance due aux parents, mais il se limite à la vie présente. Il ne donne aucun moyen d'aider ses parents dans leur vie future par conséquent, les sages et les hommes vertueux du confucianisme ne sont des sages et des hommes vertueux qu'en théorie et non en réalité.
Maudgalyayana fut battu à mort par un brahmane du nom de Chikujo [littéralement cannes de bambou] après qu'il ait été prédit dans le Sutra du Lotus qu'il atteindrait la bodhéité dans une vie future.
[...] Je suis en exil mais ce n'est qu'une souffrance bien légère à endurer dans cette vie-ci et je n'ai pas lieu de me plaindre. Dans les vies futures, je goûterai un bonheur immense, et cette pensée me remplit de joie.
[...] Même si l'on observe de nombreux préceptes et si l'on accomplit quantité de bonnes actions, si l'on agit ainsi avec un esprit qui n'est pas totalement dirigé vers le bien, on ne peut pas renaître au Ciel, dans le monde de la forme [où les êtres sont libérés des désirs].
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Les sages et les saints sont mis à l'épreuve par la calomnie. Mon exil actuel n'est dû à aucun crime. Il a pour seul but de me permettre d'effacer en cette vie les lourdes offenses au Dharma que j'ai commises par le passé et de me libérer des trois voies mauvaises dans la vie prochaine.
La Lettre de Sado (Sado, 20 mars 1272, à Toki Jonin)

Comment une personne ayant reçu cette ordination pourrait-elle ne pas devenir, au cours de son existence présente, un bouddha de l'Éveil parfait  ? Et si vous êtes parvenu en cette vie au niveau de l'Éveil parfait [myogaku], quelle raison auriez-vous, dans votre vie prochaine, de régresser jusqu'à l'étape de togaku [précédant l'Éveil parfait] ou à d'autres étapes inférieures de la pratique  ? En tenant compte du lien qui nous unit depuis le passé illimité, et du principe qui veut que l'on renaisse, vie après vie, avec le même maître, si moi, Nichiren, j'atteins la bodhéité en cette vie-ci*, comment pourriez-vous vous séparer de moi et tomber dans les mauvaises voies de l'existence  ?
Réponse à Sairen-bo (Sado, le 13 avril 1272, à Sairenbo Nichijo)

"Il faut pratiquer en accord avec le Dharma du Bouddha, jamais en s'opposant à ce Dharma. Ceux qui pratiquent ainsi connaîtront la paix et la sécurité dans cette vie et dans les vies futures."(réf.) A l'instant même où Gyobo Bonji entendit ces mots, il devint bouddha.
Lettre à Nichimyo Shonin ( Sado, le 25 mai 1272 à Nichimyo, mère de Oto Gozen )

Tant que la terre ne sera pas sens dessus dessous et que les marées de l'océan connaîtront flux et reflux, il ne fait aucun doute que ceux qui ont foi dans le Sutra du Lotus verront leurs prières se réaliser en ce monde, et qu'ils bénéficieront de conditions favorables dans leurs existences futures.
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

On lit toujours dans le Sutra : "Dans l'une de ses vies futures, Shariputra deviendra un bouddha du nom de Padmaprabha."(réf.)
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

Leur but ultime, en se réunissant, était de nous permettre à nous, simples mortels, d'atteindre la bodhéité. Même si je n'étais pas dans l'assistance, si l'on se réfère aux phrases du Sutra, c'est d'une clarté limpide. D'ailleurs, je me trouvais peut-être à cette cérémonie, mais, comme je ne suis qu'un simple mortel, il n'est pas en mon pouvoir de connaître le passé.
La véritable réalité de la vie (Sado, mai 1273 à Sairen-bo)

J'ai examiné attentivement votre question concernant la doctrine bouddhique. Le bienfait du Sutra du Lotus ne peut être compris et partagé que par les bouddhas. C'est une sorte d'Éveil que même la sagesse des émanations du Bouddha Shakyamuni dans l'univers entier a grand peine à concevoir. C'est pourquoi, comme vous le savez, le Grand-maître Zhiyi a défini le mot Myo [de Namu Myoho Renge Kyo] comme ce qui est mystérieux. Le sutra prône une grande diversité de pratiques, mais seuls Zhiyi, Zhanlan et Saicho ont su en comprendre le sens profond. Le Grand-maître Saicho, en particulier, fut la réincarnation de Zhiyi.
Lettre à Gijo-bo (mai 1273, à Gijo-bo)

Leur but ultime, en se réunissant [Shakyamuni et Taho], était de nous permettre à nous, simples mortels, d'atteindre la bodhéité. Même si je n'étais pas dans l'assistance, si l'on se réfère aux phrases du Sutra, c'est d'une clarté limpide. D'ailleurs, je me trouvais peut-être à cette cérémonie, mais, comme je ne suis qu'un simple mortel, il n'est pas en mon pouvoir de connaître le passé.
La véritable réalité de la vie (Sado - Ichinosawa, mai 1273 à Sairen-bo)

Ainsi, vous êtes sans doute l'envoyé des divinités célestes Bonten et Taishaku. Je vais vous confier mon sceau pour authentifier la promesse que vous renaîtrez sur la Terre pure du Pic du Vautour. Emportez-le dans votre vie prochaine au Pic du Vautour et [quand vous y serez parvenu], appelez "Nichiren, Nichiren ! " Je viendrai aussitôt à votre rencontre.
Lettre à Endo Saemon-no-jo (Sado, 12 avril 1274 à Endo Saemon-no-jo)

Des bodhisattvas d'une grande bienveillance, s'ils font des dons aux ennemis du Sutra du Lotus, tomberont inévitablement dans l'enfer avici. Mais, à l'inverse, même des personnes ayant commis les cinq forfaits, si elle haïssent ces ennemis du Sutra du Lotus, renaîtront immanquablement dans les mondes-états des Hommes ou du Ciel. Le roi Sen'yo et le roi Utoku, qui combattirent l'un, cinq cents, et l'autre, d'innombrables ennemis du Sutra du Lotus, renaquirent en ce monde sous la forme du Bouddha Shakyamuni.
Faire connaître cet enseignement à votre seigneur (Minobu, 9e mois de 1274 à Shijo Kingo)

Le bouddhisme proclame que les bodhisattvas du plus haut degré, qui ont atteint l'Éveil semblable à celui du Bouddha et vont prendre la place du Bouddha dans leur prochaine vie, ne mourront jamais en chemin, et qu’un homme saint ne mourra pas d’un accident.
Shinkoku-o (Minobu, février 1275)

Il y a bien longtemps, en pleine période de famine, vivait un chasseur. Malgré la disette, il offrit un bol de millet à un pratyekabuddha nommé Rida. Cela lui valut de renaître riche et dans les mondes-états des Hommes et du Ciel pendant une durée de quatre-vingt-onze kalpa. Il renaquit en ce monde sous la forme d'Aniruddha, un disciple du Bouddha, doté de clairvoyance divine, aux capacités de discernement sans égales.
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

A l'extérieur, le maître de maison semblait redouter les autorités, mais en privé il éprouvait pour nous une grande pitié et nous traitait avec bienveillance. Je ne l'oublierai jamais, dans aucune vie future. Il fut alors pour moi plus précieux que les parents qui m'avaient donné la vie. La dette que j'ai contractée à son égard est si grande que je dois m'en acquitter à tout prix. Encore moins pourrais-je manquer à la promesse que je lui ai faite.
Lettre au nyudo d'Ichinosawa (Minobu, le 8 mai 1275, à l'épouse du nyudo d'Ichinosawa, à Sado

Si le mari est roi, la femme est reine. Si son mari est une personne de bien qui pratique le Dharma correct, elle deviendra bouddha. Non seulement dans cette vie-ci mais dans les vies futures, son destin est lié à celui de son mari.
L'Offrande d'un Kimono d'Eté (Minobu, 25 mai 1275, à Sakiji Nyobo)

Ni dans cette vie, ni dans les vies futures, je n'oublierai ce que vous avez fait pour moi. Je ne manquerai pas de m'acquitter de ma dette de reconnaissance à votre égard.
A l'Hiver Succède Toujours le Printemps (Minobu, mai 1275, à Myoichi-ama)

De plus, le Bouddha fit cette prédiction à Shariputra : "A l'avenir, au terme d'un nombre infini de kalpa, tu deviendras un bouddha appelé Keko (Fleur de lumière ou Éclat-Fleuri)"(réf.) Et, à l'intention de Mahakashyapa, il prédit : "Dans une existence future [...] Et dans son incarnation finale, il sera le bouddha Komyo." Tous ces passages du Sutra, néanmoins, concernent un avenir lointain, et nous, simples mortels, avons bien du mal à les croire.
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Leur regret fut comparable à celui de l'ascète Asita, qui, en voyant peu après sa naissance le prince Siddhartha qui deviendrait plus tard le Bouddha Shakyamuni déclara tristement : "J'ai déjà plus de quatre-vingt-dix ans, je ne pourrai donc pas vivre assez longtemps pour assister à l'Éveil du prince. Dans ma prochaine vie, je renaîtrai dans le Monde du sans forme et je ne pourrai pas entendre sa prédication qui durera cinquante ans. Et je ne pourrai pas non plus renaître aux époques du Dharma correct, du Dharma formel ni dans celle des Derniers jours du Dharma ! " C'est ainsi qu'il exprimait ses regrets.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Si vous éprouvez un jour le désir de voir Nichiren, le matin, regardez le soleil lorsqu'il se lève et le soir, la lune lorsqu'elle apparaît. Invariablement, vous verrez mon reflet sur le soleil et sur la lune. Dans la prochaine vie, sur la Terre pure du Pic du Vautour, nous nous retrouverons.
Lettre à Ko-no ama Gozen (Minobu le 16 juin 1275 à Ko-no ama Gozen)

Vasubandhu se mit alors immédiatement à écrire cinq cents traités sur le Mahayana afin de réfuter le Hinayana. Il fit aussi le serment de ne plus jamais enseigner, tant qu'il vivrait, un seul mot du Hinayana. De cette façon, il effaça son offense et renaquit plus tard dans le ciel [Tushita] où vit le bodhisattva Maitreya.
La Guérison des maladies karmiques (Minobu, 3 novembre 1275, à Ota Jomyo)

Quels sont les liens qui vous ont permis, à vous, les deux frères, de rester en aussi bons termes   ? Seriez-vous les réincarnations des princes Jozo et Jogen, ou celles des bodhisattvas Yakuo et Yakujo   ?
[...] Si vous agissez ainsi en toutes circonstances, moi, Nichiren, je demanderai aux deux saints [bodhisattvas Yakuo et Yuze], aux deux divinités célestes [Bishamonten et Jakokuten], aux Jurasetsunyo et aux bouddhas Shakyamuni et Taho de vous faire bouddha dans toutes vos existences futures.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

Dans votre lettre, vous dites : "Parce que mon fils a tué d'autres êtres humains, j'aimerais que vous me disiez en quelle sorte de lieu il renaîtra dans sa vie prochaine." Une aiguille, posée sur l'eau, coule au fond ; et la pluie ne peut pas rester suspendue au ciel. Ceux qui tuent même une fourmi tomberont en enfer, et même ceux qui ne font que découper des corps morts ne peuvent éviter de tomber dans les mauvaises voies. Comment les conséquences d'avoir tué un être humain pourraient-elles ne pas être encore plus graves  ? Pourtant, même un énorme rocher, si on le place sur un bateau, peut flotter sur la mer ; et l'eau ne peut-elle pas éteindre même un grand incendie  ? Une faute, même légère, entraînera dans les mauvaises voies ceux qui ne s'en repentent pas. Mais même un crime grave, si l'on s'en repent avec sincérité, peut être expié. Un moine qui avait volé du millet renaquit sous forme de boeuf pendant cinq cents vies consécutives. Une personne, pour avoir volé de l'avoine, est tombée dans les trois mauvaises voies.
Lettre à Konichi-bo (Minobu, mars 1276 à la veuve Konichi, mère de Yashiro)

Il n'existe pas de plus grand bonheur que d'avoir foi dans le Sutra du Lotus. Il nous promet "paix et sécurité dans cette vie et des circonstances favorables dans la prochaine."(réf.) Ne vous laissez jamais troubler par les épreuves de la vie. En définitive, personne ne peut éviter les problèmes, pas même les saints ou les sages.
Le bonheur en ce monde (Minobu, 27 juin 1276, à Shijo Kingo)

Tant que Maudgalyayana resta un simple mortel, il n'en eut pas conscience et n' avait donc aucune raison d'en souffrir. Mais lorsque, une fois devenu disciple du Bouddha, il parvint au stade d'arhat et acquit la vision divine, il aperçut sa mère dans le monde des esprits faméliques*.
[...] En ce qui vous concerne, n'étant qu'un simple mortel, vous n'avez d'autre vision que celle des simples mortels ; vous ne pouvez pas voir dans quel monde se trouvent vos parents mais vous vous demandez si la souffrance n'est pas leur sort également.
La consécration d'une statue du bouddha (Minobu, le 15 juillet 1276 à Shijo Kingo)

Si, dans cette existence présente, par crainte pour ma vie, je ne parle pas franchement, dans quelle existence future atteindrai-je la bodhéité  ? Dans quelle vie prochaine serai-je capable de sauver mes parents et mon maître  ? Avec cet avertissement en mémoire, j'ai décidé de parler ouvertement.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

L'important est de savoir que, avec la foi en ce Sutra, tous vos voeux pour cette vie comme pour vos vies futures seront exaucés.
Lettre à Domyo Zemmon (Minobu, août 1276 au zenmon Domyo)

Taishaku lui dit : "Pour tester votre foi, j'ai dissimulé un moment l'enseignement sacré du Bouddha, suscitant ainsi de l'angoisse dans le coeur d'un bodhisattva. Je vous supplie de me pardonner cette faute et de bien vouloir me sauver dans une vie future." [...] Voilà comment Sessen Doji, par le passé, n'hésita pas à sacrifier sa vie, afin d'entendre seulement la moitié d'un verset. Combien plus grande encore devrait être la reconnaissance de ceux qui ont entendu un chapitre ou tout un volume du Sutra du Lotus ! Comment est-il possible de s'acquitter d'une telle dette de reconnaissance  ? Ceux qui se préoccupent de leur vie future devraient suivre l'exemple de Sessen Doji.
[...] Si vous cédez au découragement parce que les souffrances que vous endurez en cette vie-ci vous semblent déjà très grandes, vous devriez réciter Namu Myoho Renge Kyo en pensant que les souffrances d'une vie future pourraient être plus grandes encore.
Les quatorze oppositions (Minobu, fin 1276, au nyudo Matsuno Rokuro Zaemon)

Dans le chapitre Hosshi* (X) il est dit : "Si quelqu'un vous demande quels êtres vivants à l'avenir pourront atteindre la bodhéité, vous devriez lui montrer que toutes ces personnes, dans une existence future, pourront immanquablement atteindre la bodhéité."
Parvenir directement à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277   ? à Myoho-ama)

Mais que se passera-t-il si, aux yeux du Bouddha Shakyamuni et du Sutra du Lotus, ils semblent aussi malfaisants que Devadatta  ? Ils bénéficient peut-être pour l'instant du respect des autres, mais quelles conditions effroyables ils connaîtront dans leur vie prochaine ! La protection de Bonten et de Taishaku ( Minobu, 15 mai 1277 à Nanjo Tokimitsu)

Quand je réfléchis à tout cela, je me demande si ce n'est pas le bodhisattva Jogyo qui est entré dans votre corps, afin de m'aider, moi Nichiren, dans la propagation. Ou peut-être est-ce un effet de la bienveillance du Bouddha Shakyamuni.
Mise en garde contre l'attachement à son domaine (Minobu, juillet 1277, à Shijo Kingo)

Encore et encore, je me rappelle ce moment, inoubliable même à présent, où, alors que je devais être décapité, vous m'avez accompagné, tenant les rênes de mon cheval et versant des larmes de douleur. Je ne pourrai jamais non plus l'oublier dans aucune vie future. Si, pour avoir commis quelque faute grave, vous deviez tomber en enfer, quand bien même Shakyamuni m'exhorterait à devenir bouddha, je refuserais ; j'irais plutôt en enfer avec vous.
Les trois sortes de trésor (Minobu, le 11 septembre 1277, à Shijo Kingo)

Au moment même où je commençais à penser que c'était un karma immuable [celui de mourir à ce moment-là] vous m'avez envoyé un excellent remède. Depuis que je le prends, la douleur a considérablement diminué et n'a plus qu'un centième de son ancienne intensité. Je me demande si c'est le Bouddha Shakyamuni qui est entré dans votre corps pour venir à mon aide. Ce sont peut-être les bodhisattvas Surgis-de-Terre qui m'ont offert l'excellent remède de Myoho Renge Kyo.
Les deux sortes de maladies (Minobu, le 26 juin 1278, à Shijo Kingo)

Si, afin d'y répondre, nous décidons de suivre les principes énoncés dans des écrits non bouddhiques tels que les Trois Registres et les Cinq Canons ou le Classique de la piété filiale, nous pourrons sauver notre mère en cette vie-ci mais nous ne lui serons d'aucune aide dans ses vies futures. Il est possible, de cette manière, de la soutenir physiquement mais non de l'aider spirituellement. [...] Si vous ressentez, à un moment ou à un autre, le désir de m'entendre, demandez à Gakujo-bo de vous le lire à voix haute et écoutez-en bien chaque mot. Dans une existence future, cet exemplaire du Sutra pourra vous servir à me retrouver.
Le sutra permettant véritablement d'honorer sa dette (Minobu, le 28 juillet 1278 à Sennichi-ama)

Un souverain inique, le roi Virudhaka, tua plus de cinq cents femmes appartenant au clan du Bouddha. Alors, le Bouddha envoya son disciple Ananda au Pic du Vautour pour y cueillir une fleur de lotus bleu. Lorsque le Bouddha toucha le corps de ces femmes avec cette fleur, elles revinrent à la vie, et, une semaine plus tard, elle renaquirent dans le Ciel Trayastrimsha.
Un remède bénéfique pour tous les maux (Minobu, 1278 à Myoshin-ama)

Comme il est donc extraordinaire que, sans m'avoir encore jamais rencontré, vous m'envoyiez si souvent des messagers ! Il est dit, dans le quatrième volume du Sutra du Lotus, que le Bouddha Shakyamuni prendra la forme d'un simple mortel pour faire des dons au pratiquant du Sutra du Lotus. Le Bouddha Shakyamuni est-il entré dans votre corps, ou est-ce la manifestation de vos mérites accumulés par le passé  ? La tortue borgne et le bois de santal flottant (Minobu le 26 mars 1279 à la femme de Matsuno Rokuro Zaemon Nyudo)

Tous les êtres humains se préoccupent de leur vie future, mais les moines et les nonnes qui devraient, en principe, s'en préoccuper encore plus que quiconque, en réalité, éludent cette question de la renaissance sur la Terre pure, et agissent comme des intermédiaires pour aider les gens à s'accommoder de la vie présente.
L'enseignement selon l'esprit du Bouddha (Minobu, le 2 mai 1279, à Niike Saemon-no-jo)

Croyez dans ce Gohonzon de tout votre coeur, car c'est la robe qui vous protégera dans la vie prochaine. Aucune femme ne laisserait son mari sans vêtement, et nuls parents ne manqueraient d'éprouver de la compassion en voyant leur enfant grelotter de froid. Le Bouddha Shakyamuni et le Sutra du Lotus sont comme cette femme ou comme ces parents. Vous avez aidé Nichiren et l'avez sauvé de la disgrâce dans cette vie ; en retour, il vous protégera du déshonneur dans la vie prochaine.
Se pourrait-il que les deux bouddhas Shakyamuni et Taho soient réapparus sous la forme des parents de Nichiren  ? Ou bien alors, ses parents seraient-ils au nombre des huit cent milliards de myriades de bodhisattva ou encore parmi les Quatre Bodhisattva conduits par Jogyo  ? Cela est au-delà de l'entendement.
Lettre à Jakunichi-bo (Minobu, 16 septembre 1279, à Jakunichi-bo Nikke)

Pour avoir offert quatre bols au Bouddha, on dit que Bishamon est celui des quatre Rois du Ciel dont la bonne fortune est la plus grande au monde. Vimaladatta*, parce qu'elle fit don de 84000 bols au bouddha Unraionno, renaquit par la suite sous la forme du bodhisattva Myoon*.
Lettre à Akimoto (Minobu, le 27 janvier 1280, à Akimoto)

Il en est de même de tous les êtres. Lorsqu’ils étouffent dans les flammes de l’enfer dans lequel ils sont tombés, ils promettent que s’ils renaissent parmi les hommes, ils feront l’offrande aux Trois trésors, même à négliger le reste, pour obtenir l’Éveil dans leur prochaine vie. Pourtant, lorsque, par extraordinaire, ils renaissent parmi les humains, le vent de la renommée et des honneurs est si fort, qu’il éteint la flammèche de l’ascèse de la voie de l’Éveil.
[...] Né en tant qu'être humain, on ne peut échapper à l'impermanence. Dès lors pourquoi ne pas s'efforcer de pratiquer pour préparer l'existence future  ?
[...] Celui qui désire le bonheur dans sa vie prochaine doit renoncer à son désir de gloire et de fortune et respecter comme un boudha vivant le Moine qui enseigne le Sutra du Lotus, si humble que soit sa position.
Lettre à Niike (Minobu, février 1280 à Niike Saemon no jo)

Plus de trois mille volumes d'écrits non bouddhiques ne traitent pas d'autre chose ; ils ne font qu'enseigner une conduite respectueuse envers père et mère. Mais ils s'attachent uniquement à la satisfaction des parents dans la vie présente, non dans leurs vies futures. La dette de reconnaissance que nous avons envers notre père et notre mère est aussi vaste que l'océan. Si nous ne faisons rien pour les aider dans leur vie prochaine, l'aide que nous leur apportons en cette vie-ci est une goutte d'eau.
Fidélité ou manquement au devoir de piété filiale (Minobu, le 8 avril 1280, à Nanjo Tokimitsu)

Que, en un moment pareil, de si loin, vous m'ayez envoyé un messager jusqu'ici m'emplit d'une joie inexprimable. Se pourrait-il que le Bouddha Shakyamuni ou les bodhisattvas Surgis-de-Terre aient emprunté votre corps  ?
La caractéristique du riz (Minobu, à Takahashi nyudo)

 
Voir également "mort"

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