DICTIONNAIRE des TERMES BOUDDHIQUES

français, japonais, chinois, sanscrit, pali

Z

A.B.C.D.E.F.G.H.I .J.K.L.M.N.O.P.Q.R.S.T.U.V.W.X.Y.Z

zai voir immoral

zange voir sange

zanmai voir amadhis

zasu, 座主, littéralement "maître du siège". Titre porté par le religieux en chef d'un temple ou monastère bouddhique. Aussi appelé jimu. Dans la période de Kamakura le zasu était rétribué par la l'empereur. Le titre de betto est plus spécifique du shinto. Voir administrateur.

zazen, 坐禅, zuochan. Méditation assise. Le mot “zen” est l’abréviation du mot “zenna”, translittération phonétique du mot sanskrit “dhyana” qui signifie méditation. La méditation correspond à la concentration (jo), l’une des trois sciences. Le Maka Shikan décrit la posture méditative de la manière suivante : on s’assoit en posant le pied gauche sur le genoux droit, le pied droit sur le genoux gauche, de manière à ce que les deux pieds ne touchent pas le sol et on regarde le plafond. C’est une méthode de pratique dans laquelle on réfrène l’agitation de l’esprit et on calme sa pensée, créant les conditions pour rechercher la nature du Dharma et la nature de bouddha. Cette pratique était très courante dans l'Inde ancienne et fut intégrée au bouddhisme par Shakyamuni lui-même, qui était assis en méditation lorsqu'il atteignit l'Éveil, sous l'arbre bodhi. Elle fut introduite en Chine où Zhiyi l'enseigna comme faisant partie d'un système complet de disciplines permettant de percevoir la véritable nature de son esprit. L'école Chan (Zen) attache une grande importance à la pratique de la méditation assise.

Zèle-Constant voir Joshojin bosatsu

Zemmui  ou Zenmui voir Shubhakarasimha

Zen , Zen-shu 禅, chan, Chanzong. Le Zen est le descendant d’une école chinoise connue sous le nom de Chan et qui représente un courant original du bouddhisme dévotionnel du nord de la Chine. Fortement teinté d’influences taoïstes, il s’est implanté également en Corée et au Vietnam avant de gagner le Japon dont il a, sans doute, davantage marqué la culture qu’en Chine. Le Zen enseigne la méditation sans objet ou sans profit (mushotoku), et la "pensée sans pensée" (hishiryo). Une large part est accordée au travail sur la posture (zazen shikantaza) et la respiration (concentration sur le hara* , expiration profonde).
Apprécié pour son immédiateté abrupte, notamment par la classe des guerriers, le bouddhisme zen a eu une influence certaine sur l’esthétique japonaise. Il est représenté par trois écoles principales : Soto-shu fondée par Dogen (1200-1235), Rinzai-shu fondée par Eisai (1141-1251) et Obaku-shu fondée par Ingen (1592-1673). En savoir plus. Ce qu'en dit Nichiren

zenchishiki voir ami de bien

zen-nanshi voir fils de bien

zensei voir sugata

Zendo voir Shan-dao

Zengi, 善議 (729 - 812). Moine de l'école Sanron. Il étudia la doctrine Sanron sous la direction de Doji du temple Daian-ji et se rendit plus tard en Chine. De retour au Japon, il vécut au Daian-ji et enseigna la doctrine de la non-substantialité (ku), doctrine fondamentale de l'école Sanron.

Zengzi, 曾子, Zeng Shen, 曾參, Ziyu, 子輿 (-505/-436). Philosophe, disciple de Confucius. Il serait l'auteur de la Grande Étude (Daxue) et l'un des contributeur important des Analectes (discours de Confucius).

Zenko-ji, 善光寺. Temple affilié aux écoles Tendai et Jodo où se trouve la statue d'Amida qui fut envoyée à l'empereur du Japon Kimmei par le roi Syongmyong du Paekche en 538 ou 552 (les deux dates généralement admises comme celle de l'introduction officielle du bouddhisme au Japon). Elle fut à plusieurs reprises ôtée par le clan Mononobe qui s'opposait au bouddhisme mais chaque fois elle fut réenchâssée par le clan Soga, faction pro-bouddhiste. Les documents historiques du temple affirment qu'en 602, la statue fut transportée à Nagano par Honda Zenko et enchâssée en 642 dans un temple qui allait devenir le Zenko-ji. Cependant, le Nihon Shoki (Chroniques du Japon) soutient que la statue envoyée par le roi Syongmyong représentait Shakyamuni. Il est possible qu'avec le développement de l'école Jodo, elle ait été remplacée par une statue du bouddha Amida. Ce qu'en dit Nichiren.

zen-kyo voir enseignement graduel

Zenmui ou Zemmui voir Shubhakarasimha

zenshimi voir cinq saveurs

Zensho ou Zenshobiku voir Sunakshatra

zengon voir racines bénéfiques

zenjo voir dhyana

Zenyu. Un des quatre grands disciples de Jie dont on ignore pratiquement tout. Ce qu'en dit Nichiren.

Zenzai Doji, 善財童子, Garçon Bons-Trésors, Sudhana shreshthidaraka. Bodhisattva mentionné dans le Sutra Kegon*, et qui rendit visite, au total, à cinquante-trois maîtres, dans sa recherche du Dharma. Lorsqu'il rencontra le bodhisattva Manjushri, il conçut le désir de parvenir à la bouddhéité, et se rendit ensuite auprès d'un maître après l'autre pour recevoir leur enseignement. Il rencontra finalement le bodhisattva Fugen, et en entendant ses dix grands vœux, atteignit l'Éveil. Les pérégrinations de Zenzai furent popularisés à la fois dans l'art et la littérature ; au Japon, on dit que c'est lui qui inspira à Utagawa Hiroshige (1797-1858) les cinquante-trois étapes de la Route du Tokaido, la voie que devait emprunter chaque nouveau shogun pour recevoir l'investiture de l'empereur. Cette voie reliait Kyoto à Tokyo. Ce qu'en dit Nichiren.

Zetian, Tse-t'ien, 武則天, impératrice Wu,Wu Zetian, 武則天 (625 <690 à 705> 712). D'abord concubine de Taizong, le deuxième empereur de la dynastie Tang, devenue par la suite épouse consort du troisième empereur Gaozong. Elle accéda au trône en 690 mais contrôlait pratiquement le gouvernement depuis déjà longtemps. Elle a fondé la dynastie des Zhou (distincte des dynasties Zhou orientaux et occidentaux) et régna sous le nom d'empereur Shengshen 聖神皇帝. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhangan daishi voir Guanding

Zhang Jie, Tchang Kie. Personnage de la dynastie des Han postérieurs. Il était passé maître dans les arts occultes du taoïsme, et provoqua l'apparition d'un épais brouillard sur une distance de plus de 3 km. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhang Qian, 張騫, Tchang Ts'ien, Chih Ch'ien (mort en -113). Explorateur et envoyé impérial chinois du IIe siècle av. notre ère pour rapporter des sutras de l'Inde.

Zhanlan, 湛然, Zhanran, Chan-jan,Tannen, Grand-maître Jing-xi, Jingqi, Keikei, 荊渓 d'après son lieu de naissance, Myoraku Daishi*, 妙楽, Miaole, Miao-lo dashi, Vénéré Yuantong, Entsu sonja, Yuantong zunzhe (711-782). Un des plus grands penseurs de l'école Tiantai. En savoir plus. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhao-Gao, 趙高 (mort en -207). Grand eunuque, ministre de Shi-Huang-di, dirigeant de l'Etat de Qin, qui devint par la suite le premier empereur de la Chine unifiée. A la mort de Shi-Huang-di (-210), il confectionna un faux testament par lequel l'empereur demandait à son fils cadet, Ying Huhai, d'exécuter son frère aîné, héritier du trône. Une fois Ying Huhai empereur (de -210 à -206), Zhao-Gao complota contre la noblesse pour s'assurer le pouvoir et pour finir força l'empereur à se suicider. Mais peu de temps après il fut mis à mort par Ziying, un parent de l'empereur Shi-Huang-di. Tout son clan fut détruit. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhao wang voir Zhou Zhao

Zhaoyun, Wang Zhaoyun, Wang Zhaojun, 王昭君, Shukun. Femme d’une beauté incomparable du gynécée de l’empereur Yuandi* des Han antérieurs. Pour en mander une, l’empereur demandait à un peintre de lui dessiner le portrait de chaque belle. C’est à l’aide de ce portrait qu’il décidait laquelle il inviterait. Or Wang Zhaoyun avait un très fort amour-propre et, alors que les autres femmes payèrent des pots-de-vin au peintre afin qu’il les dessine plus jolies, seule Wang Zhaoyun ne lui donna rien. Pour se venger le peintre la représenta intentionnellement avec des traits vulgaires. A la vue de ce portrait, l’empereur Yuandi, non prévenu de sa beauté sans pareille ne la choisit pas. Lorsque les Xiongnu arrivèrent, voulant prendre des beautés des Han comme concubines, il fallut leur donner l’une d’entre elles, et l’empereur choisit Wang Zhaoyun, la pensant laide. Au moment de partir définitivement, Wang Zhaoyun se présenta chez l’empereur Yuandi . Celui-ci fut extrêmement désappointé face à sa beauté sublime, en comparaison de laquelle les autres femmes présentaient un visage sans âme. Mais il avait donné sa parole et c’est en pleurant toutes les larmes de son corps qu’elle partit avec les Xiongnu dans leur pays, où elle mourut, le cœur empli de haine vis-à-vis de Yuandi.

Zhenyuan (ère) voir Jogen no roku

Zhenyan zhong voir Shingon shu

Zhidu, Dong-chun (558-640). Moine disciple de Zhanlan qui résidait au temple Dong-chun ; il donna ce nom à son oeuvre où il explique la difficulté de la propagation du Sutra du Lotus. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhili , Siming Zhi-li, Tche-li, Chirei, 知礼 (960-1028). Moine de la Chine des Song, qui restaura l'école Tiantai. A l'âge de sept ans, il quitta la vie séculière et à vingt ans il commença à étudier les doctrines de Zhiyi. A l'époque, cette école se divisait déjà en deux courants : l'un dans la lignée de Yiji (919-987) et l'autre dans la lignée de Zhi-yin (dates inconnues). Zhili et Zunshi (Junshiki) se rattachaient à la lignée de Yiji et baptisèrent leur groupe du nom de Chan Jia (Sange), école de la Montagne, marquant ainsi leur appartenance au courant orthodoxe de l'école du Mont Tiantai, là où Zhiyi, fondateur de cette école, avait vécu.

Zhipan, 志磐 (1220-1275). Moine chinois de la dynastie des Song, auteur d'une Chronique des bouddhas et des Patriarches (Fozu Tongji), compilée en 1269, où il accorde une large place à l'émergence du Mahayana.

Zhiqian, 支谦, Tche-ts'ien, Shiken. Moine originaire de Dayue-zhi, ancien royaume d'Asie Centrale, qui vint s'installer en Chine aux environs du IIIe siècle, à l'époque des Trois Royaumes. Il maîtrisait six langues. Plus tard, pour échapper aux dangers de la guerre, il dut s'enfuir vers le sud et se réfugia dans le royaume de Wu où il fut bien reçu et dont le roi lui confia la charge de précepteur du prince héritier. Pendant trente ans, de 223 à 253, il traduisit en chinois plus de cinquante ouvrages, dont le Sutra Hokku et le Zuio Hongi (Des merveilleuses actions du Bouddha dans des vies antérieures) de Vimalakirti, contribuant ainsi à la propagation future du bouddhisme en Chine.

Zhisheng, 智昇, Tche-cheng. Lettré chinois à qui on attribue la compilation (en 730) de l'inventaire Kaiyuan shijiao lu, 開元釋教録 (Kaigen no roku), index exhaustif des textes bouddhiques en chinois (20 volumes).

Zhishou, 智首 (567~635). Maître de Daoxuan. Il écrivit un commentaire extensif sur le Vinaya en 21 fascicules, actuellement perdu.

Zhiwei , Chii, 智威 ( ? à 680). Troisième Grand-patriarche de l'école Tiantai en Chine. Il était le successeur immédiat de Zhiyi.

Zhiyan, 智儼 (602–668). Deuxième Grand-patriarche de l'école chinoise Huayan (Kegon*). Ce qu'en dit Nichiren.

Zhiyi, Tche-ye, Chih-i, Chigi, 智顗, (538-597). Également connu sous le nom honorifique de Grand-maître du Tiantai (Tendai Daishi* 天, Tiantai dashi) du nom de la montagne où il établit un monastère et passa une partie de sa vie. Il est également désigné par son titre honorifique Zhizhe, Chisha, 智者 qui signifie homme sage. Natif du Hunan, il a seize ans lorsqu’il assiste au massacre de sa famille par les troupes des Wei occidentaux. Il entre dans les ordres en 565. Cinq ans plus tard, il rencontre Huisi (515 – 577) au monastère Dasu et devient son disciple.
Huisi avait développé une forme méditative originale du bouddhisme. En se fondant surtout sur le Sutra du Lotus, mais aussi sur d’autres sutras du Grand Véhicule, notamment le Sutra du perfectionnement de la prajna (Maka hanya haramitsu kyo, Mohe banruo puluomijing, Prajna paramita sutra), et sur toute la littérature du courant de la Voie du milieu (madhyamika) qui lui est associée, Huisi avait développé une approche originale du bouddhisme qui était une recherche active de l’Éveil par la contemplation (zenjo, chanding). Zhiyi reste sept ans auprès de Huisi, puis lorsque celui-ci se retire au Nanyue*, sur son conseil il se rend à Jinling (actuellement Nankin), la capitale des Chen. Il y réside huit ans, durant lesquels il développe le système contemplatif de l’esprit qui lui est propre. En 575, il se retire dans le Zhejiang, au Mont Tiantai, lieu réputé chez les bouddhistes comme chez les taoïstes pour la quiétude de ces montagnes couvertes de pins. Il y reste dix ans mais doit quitter ces montagnes car la cour impériale le réclame. Il reste quatre ans à Jinling et prêche ses analyses sur le Sutra du Lotus. Chassé par l’invasion des Sui, il voyage dans différents lieux, notamment jusqu’au Mont Nan-yue*. Il enseigne ce qui sera consigné par son disciple Guanding (561 – 632) : le Grand Arrêt et introspection (Maka Shikan, Mohe zhiguan) et une réflexion sur le titre du Lotus, le Sens caché de la fleur du Dharma (Hokke gengi, Fahua xuanyi). On lui doit également un commentaire sur certains passages du Lotus : Mots et phrases du Sutra du Lotus (Hokke Mongu, Fahua Wenzhu). Il revient au Mont Tiantai où il meurt en 597.
L’influence de Zhiyi sur la pensée bouddhique a été considérable. Grand commentateur du Sutra du Lotus, il en établit la prééminence par des systèmes de classification des enseignements. Son approche à la fois mystique, intellectuelle et contemplative est unique dans sa finesse et son détail. Le raisonnement est souvent difficile et nécessite de la part du lecteur plus que de l’attention. Il a défini ou créé de nombreux concepts bouddhiques, sous forme de systèmes et notamment une pensée /trois mille (ichinen sanzen, inian san qian) ou shikan
, zhiguan. Voir Oeuvres de Zhiyi. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhiyuan, Tche-yuan (768-844). Moine de l'école Tiantai durant la dynastie Tang qui vécut au temple Hua-yan-si sur le Mont Wutai. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhizang, Tche-tsang, Chizo, 智蔵 (458-522). Moine ayant vécu à l'époque des dynasties du Nord et du Sud. Il fut révéré par l'empereur Liang Wu Di, et écrivit de nombreux traités et commentaires. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhizhou, 智周, Tche-tcheou, Chih-chou, Chishu (678-733). Troisième patriarche de l'école Hosso (ou quatrième en comptant à partir de Xuanzang). Il vécut à Bu-yang et écrivit un commentaire sur le Sutra Bosatsu Kai en se basant sur les enseignements de Zhiyi. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhou, Tcheou [dynastie]. Troisième dynastie chinoise, fondée par Wen (Zhou Wu wang). La dynastie Zhou est traditionnellement divisée en 2 périodes : les Zhou Orientaux (- 1122 à - 771) avec Haojing comme capitale et les Zhou Occidentaux (-770 à - 221), avec Luoyang comme capitale. C'est la dynastie chinoise qui a duré le plus longtemps. C'est l'âge d'or de la philosophie chinoise avec Confucius, Lao-Zi et Zhuang-zi. Les souverains commencent à porter le titre de wang - empereur. La première moitié de la dynastie des Zhou Orientaux est appelé "Période des Printemps et des Automnes" d'après le titre d'une chronique des événements survenus dans l'Etat de Lu entre -722 et -481. (Ne pas confondre avec une autre dynastie Zhou qui exista entre 690 et 705. Voir Wu Zetian)

Zhou [ Duc de] voir Zhou Gong Dan

Zhou Cheng Wang (règne de -1115 à 1076) (Cheng de la dynastie Zhou ; wang signifie empereur). Successeur de Zhou Wu. Le Duc de Zhou fut son premier ministre.

Zhou Gong Dan, Tan, 周公旦 , Duc de Zhou. Le plus jeune frère de l'empereur Liang Wu Di. Après la mort de Zhou Wu, son fils Cheng était encore enfant, le Duc de Zhou devint régent et administra les affaires pour lui. Il mit en place un certain nombre de réformes dans les affaires de l'Etat, et établit une ferme fondation pour la dynastie. Le Shi Ji (Mémoires de l'historien) raconte que le Duc de Zhou était si désireux de trouver des personnes de qualité, et si soucieux de ne négliger personne, qu'il recevait des visiteurs même lorsqu' il se lavait les cheveux ou prenait un repas. Selon les légendes chinoises, le le Duc de Zhou annota les hexagrammes, compléta le Li Jing, (Livre des rites) et créa le Classique de la musique. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhou Mu Wang, Mu de la dynastie Zhou ; wang signifie empereur; (règne de -1001 à -946). Sixième empereur de la dynastie Zhou. Avec Zhao Fu il effectua un voyage dans les Monts Kunlun pour rencontrer Xi Wang Wu. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhou Wen Wang, 周文王, Wen de la dynastie Zhou ; wang signifie empereur; (?-1046). Son fils, Zhou Wu Wang avec l'aide de Taigong (Jiang Ziya), le fils de Bi Gan a vaincu le cruel empereur Shang Zhou, instaurant ainsi la dynastie Zhou. Il fut proclamé par son fils, à titre posthume, premier empereur de la dynastie Zhou. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhou Wu Wang, 周武王 (règne de -1134 à -1115). Fis de Zhou Wen Wang. Poursuivant le combat de son père, il renversa la dynastie Shang et proclama son père premier souverain de la dynastie Zhou. En fait, c'est lui qui dirigea le pays avec l'aide de son ministre Jiang Ziya, réputé pour ses talents de stratège. Le fameux Duc de Zhou aurait été l'un de ses frères (ou, d'après certains, son grand-père). Ce qu'en dit Nichiren

Zhou You Wang, 周幽王 (règne de -782 à -771). Dernier empereur de la dynastie Zhou occidentaux. Selon la légende, épris d'amour pour Bao Shi, You convoqua les barons de la cour et leur dit faussement que la capitale était attaquée. Les barons pris de panique accoururent partout dans la capitale pour la défendre. Quand le roi leur annonça que c'était une plaisanterie, Bao Shi, qui était d'habitude triste, se mit à rire. Le roi renouvela ses frasques, et plus tard, quand les barbares envahirent réellement la capitale, personne ne défendit l'empereur. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhou Zhao Wang, 周昭王, Zhao de la dynastie Zhou ; wang signifie empereur; (règne de <-1052 à -1001). Cinquième empereur de la dynastie des Zhou occidentaux. L'histoire de Zhaowang et de Su Yu apparaît dans le Busso-toki (Compte rendu de la lignée du Bouddha et des Patriarches), ouvrage de Zhipan, moine de l'école Tiantai. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhu Daosheng voir Daosheng

Zhuang-zi, 莊子, Zhuang Zi , Tchouang-Tseu, Maître Zhuang (~ -350 à -275). Fonctionnaire, mais penseur critique, et en particulier à l'égard des puissants, il est considéré comme étant le Grand-maître du taoïsme, Lao-zi lui-même étant un fondateur très largement mythique. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhu Daosheng voir Daosheng

Zhu Falan, Tchou-fa-lan, Jikuhoran, 竺法蘭. Moine du centre de l'Inde à qui l'on attribue la première introduction du bouddhisme en Chine, au début de la dynastie des Han postérieurs. Selon la tradition chinoise, il se rendit en Chine avec Kashyapa Matanga en 67 pour accéder à la demande d'émissaires envoyés par l'empereur Ming. Il vécut au temple Bai-ma-si, dans les environs de Loyang, où il traduisit cinq sutras dont le Sutra Shijfinisho, le seul des cinq encore existant et dont l'authenticité est parfois mise en doute. Le nom indien de Zhu Fanlan est sujet à controverse : Dharmaratna, Dharmaraksha ou Dharmaranya. Ce qu'en dit Nichiren.

Zhu Xi, 朱熹, Tchou Hi (1130 - 1200). Philosophe chinois . Sa théorie de la division du monde en deux principes antagonistes et complémentaires, le li, (principe positif incorporel) et le qi (principe négatif corporel) structure toute la pensée néo-confucéenne.

zobo voir Dharma formel

Zoga, 増賀 (917-1003). Moine de l'école Tendai. Bien que né dans la famille illustre des Tachibana, il fit vœu de rejeter toute préoccupation de réputation ou de profit personnel et présenta au monde une apparence misérable. Il fut donc pris pour un fou et traité comme tel. Vers la fin de sa vie cependant, il expliqua la signification du Sutra du Lotus et fut vénéré par de nombreux disciples.

zoge. Fleur d'une plante s'apparentant au bananier qui doit son nom, zoge (ivoire), au fait qu'elle a de larges pétales de couleur ivoire. Il est dit, dans le Sutra du Nirvana, que lorsque le tonnerre gronde les pétales de cette fleur s'ouvrent. Ce qu'en dit Nichiren.

Zojoten, 増長天, Zochoten, Zoho tenno,Virudhaka. L'un des Quatre Rois célestes. Il vit dans la moitié inférieure du Mont Sumeru et garde le sud.

zoho voir Dharma formel

Zoho tenno voir (Roi céleste Accroissement

Zoku Koso Den, 続高僧伝, To Koso Den, Nouveau recueil de biographies de moines éminents. Ouvrage en 30 fascicules compilé par Daoxuan (Dosen). Il s'agit d'une suite au Ryo Koso Den (Recueil de biographies de moines éminents de la dynastie des Liang), déclarant dans sa préface qu'elle contient la biographie de cinq cents moines éminents qui vécurent d'une période allant du début de la dynastie des Liang en 502 jusqu'en 645. Ce qu'en dit Nichiren.

zokutai, voir réalité relative.

Zokurui hon voir XXIIe chapitre du Sutra du Lotus

Zongmi, Tsong-mi, Tsung-mi, Guifeng, 圭, Shumitsu, 宗密 (780-841). Cinquième patriarche de l'école chinoise Hua-yan (Kegon). Il étudia d'abord la doctrine Chan (Zen) mais plus tard, il fut converti par le Kegongyo Sho (Commentaire sur le Sutra Kegon*) de Cheng-guan (Chokan) et étudia le Sutra Kegon* sous sa direction.

Zongyi, Congyi, 従義, Jugi (1042–1091). Moine de l'école Tiantai, auteur de Tendai Sandaibu Hochu où il démontre la suprématie de l'école Tiantai, sur le Chan (Zen), le Huayan (Kegon*) et le Faxiang (Hosso)

zuiho bini voir adaptation au lieu

Zuiki kudoku hon voir XVIIIème chapitre du Sutra du Lotus

zuitai / zuiji voir enseignement zuitai

Zunshi , Junshiki, 遵式 (964-1032). Moine de l'école Tiantai dans la Chine des Song. Auteur de la Préface au Daijo Shikan Homon (Méthode de concentration et de recherche dans le Mahayana) de Huisi, oeuvre que l'on croyait perdue mais dont une copie fut apportée de Chine au Japon au début du XIe siècle. Ce qu'en dit Nichiren.

zuochan voir zazen

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