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Extraits de gosho sur

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ses contemporains du Shingon


Si je réfléchis à partir de ces citations, je constate que les pratiquants des écoles Hokke et Shingon n’en sont pas à un stade avancé, n’ont pas une foi solide, et récitent les sutras sans en connaître le sens, uniquement pour en retirer des profits et des honneurs. Le reliquat de leur faute, celle d’avoir dénigré le vrai Dharma dans leurs vies passées, subsiste toujours. En apparence ils pratiquent les enseignements du Hokke et du Shingon, mais dans leur cœur ils adhèrent au Senjaku-shu, récitant seulement "Namu Amida Butsu".
Sainan Koki Yurai - La cause des désastres (Kamakura, février 1260)

Mais de nos jours, les moines aussi bien que les laïcs, les nobles aussi bien que les gens du peuple, tous respectent les personnes, et non le Dharma. Ils laissent leur coeur être le maître et ne s'appuient pas sur les sutras. Par conséquent, ils adoptent les enseignements provisoires du Nembutsu et rejettent le Sutra merveilleux du Mahayana, ou utilisent les principes erronés du Shingon pour dénigrer le Dharma correct, l'enseignement du Véhicule unique.
[...] Question : Vous prétendez que le Nembutsu et le Shingon devraient être rejetés comme des enseignements provisoires et des doctrines erronées, et que ceux qui les pratiquent sont des personnes aux vues erronées ou qui commettent des oppositions au Dharma. J'ai beaucoup de mal à le croire. Kukai* Daishi était une réincarnation de Kongosatta et un bodhisattva parvenu à la troisième des dix étapes de développement*.
[...] Sur quels arguments Kukai* peut-il fonder l'allégation que les sutras du Shingon sont supérieurs au Sutra du Lotus  ? De tels passages ne se trouvent nulle part dans le Sutra Vairocana*. Aveuglé par une interprétation personnelle, il s'est opposé aux intentions du Bouddha formulées depuis longtemps.
[...] Et il va sans dire que ceux qui s'opposent au Mahayana peuvent encore moins échapper à ce destin. Les moines du Shingon sont les mauvais amis de tous les êtres vivants. Il ne faut pas s'approcher d'eux. Evitez-les, craignez leur contact.
Réponse à Hoshina Goro Taro (5 décembre 1267 à Hoshina)

Parmi ces divers enseignements, celui de l'école Shingon est particulièrement erroné. [Ses fondateurs] Shubhakarasimha* et Vajrabodhi* ont affirmé : "Le concept d'ichinen sanzen est le plus essentiel des principes énoncés par Zhiyi et le coeur même de tous les enseignements exposés par le Bouddha Shakyamuni de son vivant. Mais indépendamment du principe d'ichinen sanzen qui constitue la base des enseignements exotériques aussi bien qu'ésotériques, les mudra et les mantra dharani*, forment la partie essentielle des enseignements bouddhiques." Partant de là, les maîtres du Shingon ont affirmé par la suite que les sutras qui ne comportent ni mudra ni mantra dharani* doivent être considérés comme inférieurs, c'est-à-dire du même niveau que les enseignements non bouddhiques.
[...] Des hommes comme Shubhakarasimha*, de l'école Shingon, Cheng-guan de l'école Kegon, Jizang de l'école Sanron et Cien de l'école Hosso ont publiquement professé la doctrine de l'école qu'ils avaient fondée mais, dans leur coeur, ils étaient tous convertis à l'enseignement de l'école de Zhiyi. Leurs disciples ont ignoré ce fait [et par conséquent se sont forgés des conceptions erronées]. Comment pourraient-ils ne pas être coupables d'opposition au Dharma  ? La lettre de Teradomari (Teradomari, le 22 octobre 1271, à Toki Jonin)

Si la source est souillée, le courant ne peut être pur ; si le corps est courbé, l'ombre ne peut être droite. Shubhakarasimha* (Shan-wu-wei) et les autres fondateurs de l'école Shingon étaient destinés à tomber en enfer.
[...] Mais laissons cela. Pour ce qui est de l'exemplaire du Sutra du Lotus que je vous envoie, demandez au moine Gakujo de vous le lire régulièrement. Mais, quoi que l'on vous dise, ne laissez jamais ouvrir ces volumes du Sutra par aucun moine du Nembutsu, du Shingon ou par ceux qui observent les préceptes. Et ne leur faites pas confiance, même si certains se disent disciples de Nichiren, s'ils ne vous en apportent pas une preuve établie de ma main
Lettre au nyudo d'Ichinosawa
(Minobu, le 8 mai 1275, à l'épouse du nyudo d'Ichinosawa)

Par le passé, vers la 5e année de l'ère de Bun'ei [1268], quand les barbares Ezo se rebellèrent à l'Est et que les envoyés mongols arrivèrent de l'Ouest en exigeant un tribut, je pressentis que ces événements étaient dus au fait que personne n'avait foi dans le véritable enseignement bouddhique. Je pensais bien que des prières seraient conduites pour la défaite de l'ennemi et que ces rituels seraient menés par les moines de l'école Shingon.
La prière pour la pluie des trois maîtres du Tripitaka (Minobu, 22 juin 1275 au nyudo Nishiyama)

Mes remontrances ne furent cependant pas écoutée, car les prêtres des écoles Shingon, Zen, Jodo et Ritsu m’accablaient régulièrement de fausses accusations.
Réponse à Gonin (Minobu, le 26 décembre 1275)

Comme il est regrettable que des émissaires mongols innocents aient été décapités, et non les moines du Nembutsu, du Shingon, du Zen et du Ritsu, qui sont pourtant les véritables ennemis de notre pays ! Les émissaires mongols (Minobu, 1275, au nyudo Nishiyama)

Si j'adresse des remontrances aux moines du Nembutsu, aux adeptes du Zen et aux maîtres du Shingon, et même au souverain du pays et à d'autres personnages influents qui, tous, me poursuivent de leur grande haine, c'est dans le but de les aider. Et plus ils me haïssent plus j'éprouve de pitié envers eux.
[...] On croit généralement que Nichiren se contente de réfuter les maîtres du Nembutsu, des moines du Zen et du Ritsu. Mais ce sont des gens de peu d'importance. C'est l'école Shingon, avec ses principes nuisibles, qui appelle, sur ce beau pays du Japon, une terrible malédiction. Les grands maîtres Kukai* et Ennin* se sont laissé tromper par ces enseignements, conduisant le pays au bord de la ruine. Si l'on demande aux moines du Shingon de prier pour sa sécurité, même un pays inévitablement voué à la destruction d'ici deux ou trois ans sera attaqué avant qu'un an ou six mois ne s'écoulent ! " Voilà ce que j'ai dit [à Hei no Saemon].
Réponse au nyudo Takahashi (Minobu, 1275 au nyudu Takahashi Rokuru Hyoe)

Si toutefois vous pensez venir me voir, pourriez-vous emprunter pour moi au moine Ise-ko le Jujushin Ron, le Hizo Hoyaku, le Nikyo Ron, et d'autres commentaires de l'école Shingon  ? J'en ai besoin parce que les moines Shingon depuis quelques temps se liguent contre moi.
L'école Shingon, en particulier, est celle qui détruit le Sutra du Lotus. Il est primordial de la réfuter mais dans un premier temps j'ai voulu m'attaquer aux erreurs des écoles Zen et Nembutsu. Je laisserai pour l'instant de côté la question d'établir ce qui est correct et ce qui est erroné dans le bouddhisme en Inde et en Chine, mais en ce qui concerne le Japon, l'enseignement correct du Sutra du Lotus s'y est perdu et tous ses habitants, sans aucune exception, sont donc destinés à tomber dans les mauvaises voies. [La raison en est que] sur chaque montagne, à côté de chacun des temples de l'école Hokke se trouve invariablement un temple de l'école Shingon, de même que l'ombre suit le corps. Ainsi, à la pratique correcte du Sutra du Lotus, est adjointe la pratique Shingon des dix-huit voies, et à la pratique du repentir [par la récitation du Sutra du Lotus] se mêle la récitation du Sutra Amida. Et, au cours de la cérémonie de consécration des patriarches, le rituel du Shingon prédomine, tandis que celui du Sutra du Lotus est relégué au second plan.
[...] En réalité, les sutras du Shingon appartiennent aux enseignements provisoires et sont même inférieurs aux sutras Kegon* ou Hannya*. Pourtant, Ennin* et Kukai* se sont trompés sur ce point et ont prétendu que les sutras du Shingon étaient égaux ou même supérieurs au Sutra du Lotus. La cérémonie "d'ouverture des yeux" d'une nouvelle effigie du Bouddha est donc conduite avec le mudra de la déesse Butsugen-son et le mantra dharani* du bouddha Vairocana*. Il en résulte que toutes les images peintes et sculptures en bois [représentant le Bouddha] au Japon, ont été privées d'âme et d'yeux, et qu'elles sont en fin de compte possédées par le Roi-Démon du sixième Ciel, causant la perte de ceux-là mêmes qui leur rendent un culte. C'est pour cela que les édits de la cour impériale [à Kyoto] ont presque perdu toute validité. Le Shingon nuisible a maintenant fait son entrée à Kamakura, menaçant de détruire aussi le Japon tout entier.
Lettre aux moines du Seicho-ji (Minobu, le 11 janvier 1276 aux moines du temple Seicho-ji)

Finalement, parmi les enseignements erronés arrachant les yeux de tous les êtres du Japon et troublant leur esprit, aucun ne surpasse ceux des maîtres du Shingon.
L'unité de mari et femme (Minobu, 27 janvier 1276 à Nichigen Nyo)

Ceux qui croient au Sutra du Lotus devraient se méfier des ennemis du Sutra du Lotus et se protéger d'eux. Sachez bien que les adeptes du Nembutsu, ceux qui observent les préceptes, et les maîtres du Shingon - en fait tous ceux qui refusent de réciter Namu Myoho Renge Kyo - doivent être considérés comme des ennemis du Sutra du Lotus, si attentivement qu'ils lisent le Sutra.
Lettre à Konichi-bo (Minobu, mars 1276 à la veuve Konichi, mère de Yashiro)

Obéissant à cette suggestion, les moines du Nembutsu et d'autres écoles, accompagnés de leurs acolytes portant les les trois sutras du Jodo, le Maka Shikan, les sutras du Shingon ou autres textes sous le bras ou accrochés à leur cou, se réunirent à Tsukahara le seizième jour du premier mois [16 janvier]. Ils vinrent non seulement de la province de Sado, mais aussi des provinces voisines, d'Echigo, d'Etchu, de Dewa, de Mutsu et de Shinano. Plusieurs centaines de personnes se rassemblèrent dans le grand jardin devant l'ermitage et dans le champ voisin. Avec Homma Rokuro Zaemon étaient venus ses frères, tous les membres de son clan, ainsi que des moines séculiers, en grand nombre. Les moines du Nembutsu répétaient leurs médisances, les maîtres Shingon étaient pâles de colère, les moines du Tendai juraient qu'ils gagneraient le débat.
[...] Je dénonçai comme des mensonges les récits du Shingon qui prétendent que l'objet de vénération, jeté d'un bateau à la mer par Kukai* à son retour de Chine, avait été retrouvé plus tard sur le Mont Koya ; je réfutai aussi la fable qui prétend qu'il se serait transformé en bouddha Vairocana*.
[...]  Le huitième jour du quatrième mois [8 avril], j'eus une entrevue avec Hei no Saemon. Contrairement à son attitude lors de nos rencontres précédentes, il fut modeste et courtois. Un moine qui l'accompagnait posa des questions sur le Nembutsu, un laïc sur le Shingon, un autre sur le Zen. Hei no Saemon lui-même demanda s'il était possible de parvenir à l'Éveil par les enseignements qui précèdent le Sutra du Lotus. A chacune de ces questions, je répondis en citant des passages des sutras.
[...]  De même, si l'on autorise les moines Shingon à essayer de vaincre les Mongols par des prières et des incantations, il est certain que notre pays connaîtra la défaite. En aucun cas il ne faut permettre aux maîtres du Shingon, ni d'ailleurs à ceux des autres écoles bouddhiques qui s'y rattachent, d'offrir leurs prières.
[...]  Dans son traité le Jujushin Ron, Kukai* affirme que le Sutra du Lotus est inférieur au Sutra Kegon*. Dans le Hizo Hoyaku, il prétend que le Bouddha Shakyamuni, auteur du chapitre Juryo* (XVI), n'est qu'un simple mortel et dans le Kemmitsu-nikyo ron, il traite le Grand-maître Zhiyi de voleur. Qui plus est, le moine shingon Kakuban, dans son ouvrage le Shariko-shiki, déclare que le Bouddha Shakyamuni, qui exposa la doctrine suprême du Sutra du Lotus, n'était pas digne de porter les sandales d'un moine Shingon.
Sur le comportement du Bouddha (Minobu, 1276, à Konichi-ama)

Apporter son soutien aux moines du Tendai, du Shingon et d'autres écoles d'aujourd'hui peut sembler une action méritoire, mais c'est en réalité un acte extrêmement mauvais, pire encore que les cinq forfaits et les dix mauvaises actions.
Le kalpa de déclin (Minobu, peu après 1276, à un membre du clan du défunt nyudo Takahashi Rokuro Hyoe)

Comment se fait-il que le moine Ryokan - qui observe tous les préceptes et toutes les règles, qui maîtrise les doctrines Hokke et Shingon, et dont la compassion est proverbiale - ne réussit pas à faire tomber la pluie en sept jours, même assisté par des centaines de ses disciples  ? [...] Plus de quatre cents ans se sont maintenant écoulés depuis que cet enseignement nuisible qu'on appelle Shingon a été introduit au Japon. Le Grand-maître Saicho le rapporta de Chine dans la vingt-quatrième année de l'ère Enryaku (805), mais il le considéra comme peu souhaitable pour ce pays, et ne lui accorda donc pas le statut d'une école à part entière, le désignant seulement comme un enseignement provisoire de l'école Tendai-Hokke. Plus tard, après la mort du Grand-maître Saicho, le Grand-maître Kukai*, pour ne pas être considéré comme moins important que lui, s'empressa de présenter le Shingon comme une école indépendante ; mais le temple Enrakyu-jidu Mont Hiei refusa de l'admettre. Toutefois, Ennin* et Enchin* n'avaient qu'une clairvoyance limitée, et, bien que résidant au Mont Hiei, leur cœur penchait vers le temple To-ji de Kukai*. C'est peut-être la raison pour laquelle ils contredirent leur maître [Saicho] et, les premiers, introduisirent l'école Shingon au temple Enrakyu-ji. Ce jour-là commença la destruction de notre pays. Au cours des plus de trois cents ans qui suivirent, certains vantèrent la supériorité de l'enseignement du Shingon sur le Sutra du Lotus ; d'autres, la supériorité du Sutra du Lotus sur l'enseignement du Shingon ; et d'autres encore prétendirent que les deux enseignements étaient de même valeur. Tant que la polémique se poursuivit sans que la question soit tranchée, la règle impériale n'eut pas à en souffrir et ne périclita pas. Toutefois, à l'époque du soixante-dix-septième souverain, l'empereur retiré Go-Shirakawa, le Grand-patriarche de l'école Tendai, Myoun, s'intéressa exclusivement à l'enseignement du Shingon et fut tué par Minamoto no Yoshinaka. C'est une illustration du passage qui prédit : "Que sa tête se brise en sept morceaux."
Lettre de pétition de Yorimoto (Minobu, le 25 juin 1277, requête au seigneur Ema au nom de Shijo Kingo)

Pour ce qui est de mes enseignements, considérez ceux qui précèdent mon exil sur l'île de Sado comme l'équivalent des enseignements du Bouddha antérieurs au Sutra du Lotus. [Je pensais alors que, ] si le souverain du pays s'était soucié de gouverner de manière sage, il aurait organisé un débat public entre les moines de l'école Shingon et moi, et que cela m'aurait donné l'occasion de révéler le véritable enseignement de suprême importance. [Avant mon exil] je n'ai rien révélé de cet enseignement, même en secret, à mes disciples de peur que les moines du Shingon, en ayant pris connaissance, refusent de débattre avec moi. C'est pourquoi je ne vous ai pas révélé cet enseignement à vous non plus.
[...] Mais [parmi les nombreuses branches du bouddhisme] Shingon est précisément l'école qui a conduit la Chine à sa perte et qui causera la ruine de ce pays [le Japon]. Non seulement les six moines - Shubhakarasimha*, Vajrabodhi* et Amoghavajra* [en Chine], Kukai*, Ennin* et Enchin [au Japon] - se sont trompés sur la supériorité relative entre les trois sutras Dainichi et le Sutra du Lotus, mais les trois premiers ont fabriqué de faux objets de vénération (note) représentant les deux Mondes, en faisant croire aux gens que ces mandala avaient leur origine en Inde. Ayant ainsi été trompés, les trois derniers de ces moines étudièrent ces principes [du Shingon], les introduisirent au Japon et les répandirent partout dans le pays, parmi les gouvernants aussi bien que parmi les gens du peuple.
Lettre à Misawa (Minobu, le 23 février 1278 à Misawa)

Maintenant, ce pour quoi Nichiren a prié et qu'il a souhaité toute sa vie est sur le point de se réaliser. Et cela correspond à la prédiction du Bouddha concernant la cinquième période de cinq cents ans ! (note), aussi précisément que les deux moitiés d'un même sceau. En définitive, si les moines des écoles erronées du Shingon, du Zen et des autres écoles sont convoqués et rassemblés pour débattre avec moi, le vrai et le faux seront alors clairement établis, et tous les habitants du Japon deviendront mes disciples et bienfaiteurs.
Réponse aux disciples (Minobu le 21 mars 1278, aux croyants vivant à Kamakura)

Ce qui se passe dans le domaine du bouddhisme, de nos jours, au Japon, est de même nature. C'est une autre forme de rébellion. Le Sutra du Lotus équivaut au souverain suprême, tandis que le Shingon, l'école Jodo, le Zen et les moines Ritsu, avec leurs petits sutras Vairocana* et Kammuryoju, sont devenus les Grands ennemis du Sutra du Lotus.
[...] Malgré cela, lorsque je fus exilé sur l'île de Sado, le gouverneur de la région et les autres dignitaires, respectueux des intentions du Régent, m'ont traité avec hostilité. Et les gens du peuple suivent leurs ordres. De Kamakura, les adeptes du Nembutsu et les moines du Zen, du Ritsu et du Shingon ont envoyé des instructions pour qu'il me soit impossible de revenir [de l'île de Sado] ; et Ryokan, du Gokuraku-ji, avec d'autres, persuada Hojo Nobutoki, de promulguer en son nom personnel des mesures encore plus répressives à l'égard de Nichiren qui furent transmises à Sado par des disciples de Ryokan.
Le sutra permettant véritablement d'honorer sa dette (Minobu, le 28e j. du 7e m. de 1278 à Sennichi-ama)

Parce que ma prédiction était ainsi vérifiée, les croyants du Nembutsu, les maîtres du Shingon et d'autres en éprouvèrent du ressentiment à mon égard et voulurent attenter à ma vie.
Lettre au nyudo Nakaoki (Minobu, le 30 novembre 1279 au nyudo Nakaoki et à son épouse)

Moi, Nichiren, je suis le seul à déclarer que la récitation du nom du bouddha Amida conduit à l'enfer avici, que le Zen est une invention du démon, que le Shingon est une doctrine néfaste menant le pays à la ruine, et que l'école Ritsu et ceux qui observent les préceptes se rendent coupables de trahison.
[...] Le Japon, de nos jours, est devenu précisément un pays de ce genre. Nombreux sont ceux qui, parmi les maîtres du Shingon, les adeptes du Zen ou du Ritsu, y mangent de la chair humaine. Cela est entièrement dû aux enseignements erronés du Shingon. [...] Le moine Ryuzo-bo, dont on a découvert qu'il avait mangé de la chair humaine, est un cas parmi une multitude d'autres.
Lettre à Akimoto (Minobu, le 27 janvier 1280, à Akimoto)

Si l'on compare un Pratiquant du Sutra du Lotus de condition modeste aux moines les plus éminents des écoles Kegon et Shingon, la supériorité du premier sur les seconds est comparable à celle de Taishaku sur un singe, ou d'un lion sur un lièvre.
La bonne fortune inégalée (Minobu, 1le jour du 5e mois 1280, au seigneur Nishiyama)

 

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