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Extraits de gosho sur

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nirvana et parinirvana

Si vous avez une foi profonde en cette vérité et récitez Myoho Renge Kyo, vous atteindrez sans aucun doute la bodhéité en cette vie-ci*. C'est pourquoi il est dit dans le Sutra : "Après mon parinirvana, pratiquez avec foi en ce Sutra du Lotus. Ceux qui le feront emprunteront la voie directe vers la bodhéité."(réf.) N'en doutez jamais, si peu que ce soit, mais gardez votre foi et parvenez la bodhéité en cette vie-ci*. Namu Myoho Renge Kyo, Namu Myoho Renge Kyo.
Sur l'atteinte de la bodhéité (1255, à Toki Jonin)

Troisièmement, « l’aspect ainsi est » (so nyo ze) indique la Voie du milieu (chutai), la forme du Corps du Dharma* (hoshin, Dharmakaya). En lisant so nyo ze et le contemplant de la sorte, notre corps devient le Corps du Dharma* de l’Ainsi-Venu. On l’appelle également Voie du milieu (chutai) ou nature du dharma du paranirvana (extinction suprême), jakumetsu (extinction sereine).
La doctrine d’Ichinen Sanzen, 1258

Le Bouddha dit que, après son entrée au nirvana, vingt-quatre personnes se succéderont pour transmettre son Dharma. Parmi elles, le dernier à poursuivre cette ligne de transmission sera un moine du nom d'Aryasimha, qui travaillera à propager le Dharma du Bouddha partout dans le royaume appelé Cachemire. Le souverain de ce royaume sera un roi appelé Dammira. Cet homme plein d'idées fausses se comportera comme un débauché et n'aura aucune foi dans le Dharma du Bouddha ni aucun respect pour les moines. Il détruira temples bouddhiques et sanctuaires, et décapitera les moines par l'épée. Et lorsqu'il coupera la gorge du moine Aryasimha, ce n'est pas du sang qui jaillira de son cou, mais uniquement du lait. Le Bouddha déclare que, à ce moment-là, la lignée des personnes ayant effectué la transmission jusqu'alors sera décapitée.
[...] On lit dans un passage de sutra : "En renonçant à ses obligations et en accédant au nirvana, on peut véritablement s'acquitter pleinement de ses obligations."(réf.) Ainsi voyons-nous que ceux qui écartent tous les liens de reconnaissance et d'amour en cette vie pour entrer dans la Véritable voie bouddhique comprennent véritablement le sens de la reconnaissance.
[...] Le sage répondit : - Au contact de l'ami dans la serre aux orchidées, vous vous êtes imprégné d'un doux parfum ; vous vous êtes dressé comme un liseron serpentaire poussant dans un champ de chanvre. En vérité, l'arbre dénudé n'est pas réellement nu : quand vient le printemps, il se couvre de bourgeons fleuris. Le champ desséché n'est pas véritablement sec : quand vient l'été, il devient à nouveau vert et frais  ! Si vous regrettez vos anciennes erreurs, et si vous êtes prêt à adhérer à la vraie doctrine, alors, sans aucun doute, il vous sera possible de nager dans les eaux profondes et calmes du nirvana, et de résider en paix dans le palais du non-conditionné.
[...] Les six mille feuilles (note) de commentaires par Zhiyi* et Zhanlan*, comme des guirlandes de joyaux, et plusieurs rouleaux de commentaires de Dao-Sui et Xing-man, aussi précieux que leur pesant d'or, ne vont pas au-delà de cet enseignement. Si vous craignez véritablement le cycle de la vie et de la mort et aspirez au nirvana, si vous persévérez dans votre foi et désirez ardemment entrer dans la Voie, les souffrances du changement et de l'impermanence ne deviendront rien de plus que le rêve d'hier, et la bodhéité deviendra la réalité d'aujourd'hui. Si seulement vous récitez Namu Myoho Renge Kyo, quelle offense pourrait manquer d'être effacée  ?
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

Le Bouddha apparut en ce monde et, pendant une période de cinquante ans et plus, exposa 80000 enseignements sacrés. On dit qu'à cette époque la durée de vie des êtres humains était de cent ans. Le Bouddha entra dans le parinirvana au milieu de la nuit du quinzième jour du deuxième mois de l'année, sous le signe cyclique mizunoe-saru [949 av. notre ère]
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d'Amatsu)

Le bouddha Taho représente l'objet et Shakyamuni, le sujet. Bien qu'ils soient deux, ils ne font qu'un dans l'Éveil du Bouddha. Ces enseignements sont de la plus grande importance. Ils indiquent que les désirs [illusions, troubles] mènent à l'Éveil et que les souffrances de la vie et de la mort s'identifient au nirvana. Vivre Namu Myoho Renge Kyo, même pendant l'union sexuelle entre homme et femme, voilà le principe qui permet de changer les désirs en Éveil et les souffrances de la vie et de la mort en nirvana. Les souffrances ne deviennent le nirvana que si l'on réalise que la réalité de la vie humaine, à travers vie et mort ne peut ni apparaître ni disparaître. Il est dit dans le Sutra Fugen : "Même sans éteindre leurs désirs terrestres et sans supprimer les cinq désirs, ils parviennent à purifier tous leurs sens et à effacer toutes leurs mauvaises actions. On lit dans le Maka Shikan : "L'ignorance et la poussière des désirs mènent à l'Éveil et les souffrances de la naissance et de la mort mènent au nirvana".
Les désirs mènent à l'Éveil (Sado, le 2 mai 1272 ; à Shijo Kingo)

Dans le Kegonkyo*, il est dit que «croire en ce sutra est la chose la plus difficile qui soit ». Dans le Hannyakyo* : «On ne voit pas une seule chose qui ne rentre dans la Nature d'Essence » (note). Le Dazhidu lun* dit que la vertu de sagesse prime tout, le Sutra du Nirvana: «Aujourd'hui, comprendre le principe profond du nirvana... ». Tous ces passages ressemblent à l'affirmation des trois mots du Sutra du Lotus «Jadis, maintenant, dans l'avenir... ». Or, les uns disent : «Si l'on compare [ce sutra-ci] à tout ce que prêchaient Brahma, Indra, les Quatre Rois du ciel, il est le roi de tous ces sutras ». D'autres disent : «Si l'on compare [ce sutra-ci] à tous les sutras du Hinayana, il est le roi de tous ces sutras »
Traité sur l'essentiel du Lotus (Minobu, le 29 juin 1274, à Toki Jonin)

Une grande flamme brûle dans le coeur du bouddha. C'est la flamme de la sagesse équanime*, le feu brillant de la grande connaissance (note) et l'abîme enflammé de la méditation. Lorsque le Bouddha accède au nirvana, ce grand feu jaillit de sa poitrine et consume son corps. Quand bien même les divinités célestes, les dragons et tous les êtres des six Ciels du monde du désir et des quatre océans, par crainte de perdre le Bouddha, s'uniraient afin de faire tomber des pluies assez torrentielles pour inonder les terres de tout un système majeur de mondes et pour emporter le Mont Sumeru, ils n'auraient toujours pas le pouvoir d'éteindre cette flamme gigantesque.
[...] Le 1er jour du 1er mois de sa 80e année, le Bouddha, ayant achevé d'enseigner le Sutra du Lotus, déclara : "Ananda, Maitreya, Mahakashyapa, je suis venu en ce monde pour enseigner le Sutra du Lotus. J'ai réalisé le but fondamental de ma venue en ce monde et je n'ai donc plus de raison d'y demeurer. Dans trois mois, le 15e jour du 2e mois, j'accéderai au nirvana (note)." Tous, disciples du Bouddha aussi bien que non bouddhistes, doutèrent de cette affirmation. Mais le Bouddha ne parle jamais à la légère, et lorsque arriva le 15e jour du 2e mois, il accéda effectivement au nirvana. Les gens reconnurent donc la véracité des paroles d'or du Bouddha et leur accordèrent un certain crédit.
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

A la fin de sa vie, le vénérable Bouddha se désolait ainsi  : "Je dois à présent entrer dans le nirvana et mon seul souci reste le sort du roi Ajatashatru." En entendant cela, le bodhisattva Kashyapa lui posa la question suivante : "Puisque le Bouddha ressent une bienveillance égale pour tous, vous devriez, au moment de mourir, éprouver de la compassion pour toute l'humanité.
[...] Finalement, le quinzième jour du deuxième mois, tout son corps se couvrit d'horribles pustules et il fut prédit qu'il mourrait et tomberait dans l'enfer avici, le septième jour du troisième mois. Fort affligé de cela, le Bouddha hésita à entrer dans le nirvana. "Si je parviens seulement à sauver le roi Ajatashatru, tous les autres hommes mauvais pourront également être sauvés", pensa-t-il avec regret.
A l'Hiver Succède Toujours le Printemps (Minobu, mai 1275, à Myoichi-Ama)

Les petites rivières se rassemblent pour former le grand océan et de minuscules grains de poussière s'accumulent pour former un Mont Sumeru. Quand moi, Nichiren, j'ai commencé à croire dans le Sutra du Lotus, je n'étais, dans tout le Japon, qu'une goutte d'eau ou un grain de poussière. Mais par la suite quand deux personnes, trois, dix, cent, mille, dix mille, et un jour dix milliards de personnes en viendront à réciter le Sutra du Lotus et à l'enseigner aux autres, elles formeront le Mont Sumeru de l'Éveil merveilleux (myogaku) et le grand océan du nirvana. Ne cherchez nulle part ailleurs la voie qui mène à la bodhéité !
Le choix en fonction du temps 2(Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

En général, un fils a pour devoir d'obéir à ses parents ; mais, sur le chemin de la bodhéité, ne pas suivre ses parents peut, en définitive, être pour eux source de bonne fortune. Le Sutra Shinjikan définit l'essence de la piété filiale ainsi : "En renonçant à ses obligations et en entrant dans le nirvana, on peut véritablement s'acquitter de l'ensemble de ces obligations." Ce qui veut dire que, pour entrer dans la voie bouddhique, on quitte sa maison, même contre le souhait de ses parents, afin d'atteindre la bodhéité. Alors, on peut réellement s'acquitter de sa dette de reconnaissance envers eux.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

Maintenant, au commencement de l'époque des Derniers jours du Dharma, moi, Nichiren, suis le premier à entreprendre la propagation des cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo dans le monde entier. Ces cinq caractères sont le coeur du Sutra du Lotus et la source de l'Éveil de tous les bouddhas. Plus de deux mille deux cent vingt ans se sont écoulés depuis l'entrée dans le nirvana du Bouddha Shakyamuni, mais personne n'a jamais entrepris cette mission, pas même les plus grands de ses disciples Mahakashyapa, Ananda, Ashvaghosha, Nagarjuna, Huisi ou Zhiyi*, Zhanlan* ou Saicho*  !
Sur le comportement du Bouddha (Minobu, 1276, à Konichi-ama)

Au moyen des sutras les bouddhas ont parfait les cinq sortes de vision. Les Trois Corps (sanjin) du Bouddha sont nés des sutras de Grande Portée. Ceci est le sceau du Grand Dharma avec lequel l’océan de nirvana est scellé. D’un tel océan sont nés les Trois Corps purs des bouddhas. Ces Trois Corps de bouddhas sont le terrain de bénédiction pour les dieux et les hommes, et l’objet suprême de vénération."
Questions - réponses concernant l’objet de vénération (Minobu,  septembre 1278 à Joken-bo)

C'est pourquoi le Bouddha déclara  : "Si je m'étais borné à exposer les enseignements provisoires"... je serais tombé dans l'avarice et l'avidité, mais pareille chose serait impossible."(réf.) Pour avoir offert à ses parents un plat d'orge bouilli au lieu du nectar d'amrita, pour leur avoir offert un alcool ordinaire au lieu d'une liqueur raffinée, le Bouddha se serait rendu coupable de la plus grave transgression de la piété filiale. Dans ce cas, comme le roi Virudhaka, il serait tombé vivant dans la grande citadelle de l'enfer avici ou comme le roi Ajatashatru son corps se serait couvert de pustules blanches. Mais quarante-deux ans après être parvenu à l'Éveil, il exposa le Sutra du Lotus et déclara : "Certains disciples [...] ayant recherché l'extinction et ayant accédé à ce qu'ils croient être le nirvana, même dans cette autre terre, rechercheront la sagesse du Bouddha et pourront entendre ce Sutra."(réf.)
Fidélité ou manquement au devoir de piété filiale (Minobu, le 8 mars 1280, à Nanjo Tokimitsu)

 

 

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