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Extraits de gosho sur

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kalpa de formation, de continuité, de décroissance

La troisième raison est que ce Bouddha Shakyamuni est le maître originel de tous les êtres humains de ce monde Saha. Il est né en Inde centrale, en tant que fils du roi Shuddhodana, au cours du neuvième kalpa de décroissance dans l'actuel kalpa de sagesse, à une époque où la longévité moyenne de l'homme était de cent ans. Il quitta sa famille à l'âge de dix-neuf ans, atteignit l'Éveil à l'âge de trente ans, et passa les plus de cinquante ans qu'il lui restait à vivre à exposer les enseignements sacrés. Il mourut à l'âge de quatre-vingts ans, léguant ses reliques (note) comme moyen de salut pour tous les êtres humains aux époques du Dharma correct, du Dharma formel et des Derniers jours du Dharma. Les bouddhas Amida, Yakushi*, Vairocana et les autres sont les bouddhas d'autres terres ; ils ne sont pas l'Honoré de notre monde Saha.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)

Par rapport au lotus correspondant à l'essence de Myoho Renge, on trouve dans le 7e volume du Hokke Gengi l'explication suivante : "renge" n'est pas un symbole ; c'est le nom réel de l'ainsité. Par exemple, au début du kalpa de continuité, rien dans le monde ne possédait encore de nom. Le sage observa les principes qui gouvernaient toutes choses et attribua à chacune le nom qui convenait." Dans le même texte, on lit aussi : "Maintenant, le mot renge n'est pas utilisé dans un quelconque sens symbolique. Il désigne l'enseignement exposé dans le Sutra du Lotus.
[...] Au commencement du kalpa de continuité se trouvait une plante. Le sage en observa le principe, auquel il donna le nom de renge, le lotus. La plante qu'est le lotus a ceci de semblable au principe de Myoho Renge qu'elle contient simultanément la cause [le bourgeon] et l'effet [la graine]. Par conséquent la plante en est venue à porter le même nom que le principe. Le lotus qui pousse dans l'eau est une plante à deux variétés, l'une rose et l'autre blanche. Au sens figuré, on utilise le lotus comme une métaphore.
[...] Question. Depuis le début du kalpa de continuité, quelqu'un s'est-il éveillé au lotus en tant que "Dharma Merveilleux" ?Réponse. Le Bouddha Shakyamuni du passé encore plus lointain que gohyaku-jintengo s'éveilla au lotus essence du Dharma Merveilleux. Par la suite, époque après époque et vie après vie, il déclara qu'il avait atteint la voie et révéla le principe fondamental de sagesse et réalité.
L'ainsité du Dharma Merveilleux (Sado, 1273 ? à Sairen-bo)

Ainsi on dit que, au début du kalpa de formation, le dieu Brahma est descendu du ciel pour donner naissance aux divers êtres qui résident dans les Six voies. Cela fait de Brahma le parent de tous ces êtres. Pareillement, le Bouddha Shakyamuni est le parent de tous les êtres vivant en ce monde. Le Bouddha Shakyamuni est aussi le maître éclairé de tous les êtres vivants en ce pays. C'est grâce à ce maître que nous avons appris à reconnaître nos parents, c'est lui qui nous a permis de distinguer le blanc du noir.
Lettre au nyudo d'Ichinosawa (Minobu, le 8 mai 1275, à l'épouse du nyudo d'Ichinosawa)

Shakyamuni apparut en ce monde dans le kalpa de continuité, dans le neuvième kalpa de décroissance, à une époque où la longévité moyenne des hommes était de cent ans. L'époque où la durée de vie humaine diminue de cent ans à dix ans se divise elle-même en trois périodes : les cinquante ans du vivant de Shakyamuni pendant lesquels il enseigna, les deux mille ans des périodes du Dharma correct et du Dharma formel qui suivirent sa disparition, et enfin les dix mille ans de l'époque des Derniers jours du Dharma.
[...] Abandonner le superficiel pour rechercher ce qui est profond demande du courage, c'est l'esprit de "rechercher le Bouddha" (jobu). Le Grand-maître* Zhiyi*, en suivant fidèlement Shakyamuni, a contribué à la propagation de l'école Hokke en Chine. Nous, la famille du Mont Hiei, en succédant à Zhiyi*, contribuons à la propagation de l'école Hokke au Japon." Le sens de ce commentaire est le suivant : depuis l'époque de la venue du Bouddha, dans le kalpa de sagesse et le neuvième kalpa de décroissance, à une époque où la longévité de la vie humaine, ayant diminué, n'était plus que de cent ans, au cours des cinquante années pendant lesquelles Shakyamuni exposa son enseignement, aussi bien que pendant les mille huit cents ans écoulés depuis sa disparition, il serait peut-être possible de trouver une personne, tout juste haute de cinq pieds, capable de soulever une montagne d'or d'une hauteur de 168.000 yojana et d'une largeur de 6.620.000 ri et de la faire passer par-dessus la Montagne de la Roue de fer plus rapidement qu'un vol de moineaux, ou aussi facilement qu'on saisirait un bout de tuile de quelques centimètres et le projetterait à une distance d'un ou deux cho.

Ennin* prétendit avoir fait un rêve dans lequel il avait transpercé le soleil d'une flèche. Et Kukai* proféra un mensonge éhonté en prétendant qu'au printemps de la neuvième année de l'ère Konin (818), alors qu'il priait pour que cesse la grande épidémie, le soleil était apparu au milieu de la nuit. Depuis le kalpa de formation [durant lequel la terre prit forme], jusqu'au neuvième kalpa du déclin dans le kalpa de continuité, vingt-neuf kalpa se sont écoulés. Mais, durant toute cette période, on n'a jamais entendu dire que le soleil soit apparu en pleine nuit  ! De même, en ce qui concerne le rêve d'Ennin*  : dans les cinq mille ou sept mille volumes des écrits bouddhiques, aussi bien que dans plus de trois mille volumes de littérature non bouddhique, où est-il écrit que le rêve de transpercer èche est un rêve de bon augure  ?
[...] Même si un tel phénomène avait été noté, il serait difficile de croire à sa réalité. Au cours des vingt kalpa écoulés depuis le kalpa de formation, comme au cours des neuf kalpa du kalpa de continuité, vingt-neuf kalpa,
[...] Dans les sutras bouddhiques, il est dit que, au cours du kalpa du déclin, deux soleils, trois soleils, ou même sept soleils brilleront ensemble, mais ils doivent apparaître dans la journée [pas dans la nuit]. Et si le soleil apparaissait la nuit dans notre propre région [le continent de Jambudvipa au Sud] que se passerait-il alors dans les trois autres régions de l'Est, de l'Ouest et du Nord ?
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

La situation dans le monde d'aujourd'hui n'est en rien différente. On pourrait comparer la période qui couvre les sept générations des divinités célestes et les cinq générations des divinités terrestres, autrement dit les douze premiers règnes de l'histoire japonaise, à un kalpa de formation. Grâce à l'accumulation de bonne fortune liée à l'observance des préceptes dans des vies antérieures, même si le peuple, à l'époque, ne fit que peu d'efforts en direction de la bonté, le pays fut encore bien gouverné et les gens bénéficièrent d'une grande longévité.
[...] Dans un kalpa de déclin, trois calamités majeures se produisent : les calamités du feu, de l'eau et du vent. Et dans le kalpa de décroissance, trois calamités de moindre importance : la famine, les épidémies et la guerre. La famine est provoquée par l'avidité, les épidémies par l'ignorance, et la guerre par la colère.
Le roi Rinda (Minobu, le 17 août 1279 à Soya Doso, fils de Soya Kyoshin)

Quant au Bouddha Shakyamuni, il naquit dans la neuvième période du kalpa de continuité, à une époque où la longévité humaine était de cent ans. Il eut pour père le roi Shuddhodana, et pour mère, la Dame Maya. Il naquit en Inde centrale, dans l'état de Kapilavastu, en un lieu qu'on appelle les Jardins de Lumbini, le 8e jour du 4e mois d'une année placée sous le signe cyclique kinoe-tora. Il mourut à l'âge de quatre-vingts ans, au bord de la rivière Ajitavati, à Kushinagara, en Inde de l'Est, le 15e jour du 2e mois d'une année placée sous le signe cyclique mizunoe-saru.
Sur le Bodhisattva Hachiman (Minobu, décembre 1280, à Nichigen-nyo, l'épouse de Shijo Kingo)

 

 

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