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Extraits de gosho sur

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voeux
 

L'éminent moine Honen rassembla les passages les plus importants des divers sutras et propagea la doctrine de la dévotion exclusive à la pratique du Nembutsu. En particulier, les voeux originels du bouddha Amida surpassent, en valeur et en importance, ceux de tous les autres bouddhas. Du premier voeu - que les trois mauvaises voies n'existent plus sur sa Terre (note) - jusqu'au dernier - que les bodhisattvas puissent parvenir aux trois sortes de perception (note) - tous les voeux compatissants du bouddha Amida méritent une grande reconnaissance. Mais son dix-huitième voeu (note) nous concerne tout particulièrement. De plus, même ceux qui ont commis les dix mauvaises actions ou les cinq forfaits ne sont pas exclus ; et aucune discrimination ne doit être faite entre ceux qui n'ont récité le Nembutsu qu'une fois et ceux qui l'ont beaucoup récité. Pour cette raison, le pays entier, du souverain au petit peuple, place cette école au-dessus de toutes les autres. Et l'on ne compte plus le nombre de personnes qui ont obtenu de renaître dans la Terre pure grâce à lui !"
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

Le bouddha Amida et les divers autres bouddhas ont fait le voeu de bienveillance. Pour cette raison et peut-être avec une certaine honte (note) ils ont fait leur apparition en ce monde Saha, le bouddha Amida proclamant ses quarante-huit voeux et le bouddha Yakushi*, ses douze grands voeux. Avalokitesvara (Kanzeon), ainsi que d'autres bodhisattvas venus d'autres terres ont fait de même.
[...] Mais quand les gens qui vivent de nos jours en ce monde, ne pratiquant pas les Voies sacrées, veulent sculpter ou peindre des images du Bouddha, ils préfèrent d'autres bouddhas que Shakyamuni. Cela ne correspond ni aux voeux de ces autres bouddhas à qui un culte sera rendu ni aux intentions du Bouddha Shakyamuni lui-même. De plus, cela enfreint même les règles de bienséance du monde profane.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)

On pourrait penser que les divers bouddhas, bodhisattva et êtres dans les mondes-états des hommes et du ciel décrits dans les sutras [antérieurs au Sutra du Lotus] ont atteint l'Éveil grâce aux sutra respectifs dans lesquels ils apparaissent. Mais, en réalité, ils n'atteignirent l'Éveil que grâce au Sutra du Lotus. Le premier des grands voeux faits par Shakyamuni et les autres bouddhas, celui de "sauver les innombrables êtres humains" se trouve accompli dans le Sutra du Lotus. Tel est le sens du passage [du chapitre Hoben* (II)] dans lequel Shakyamuni déclare : "Le serment que j'ai fait jadis est maintenant déjà accompli."
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Quel grand médecin ou quel bon médicament a le pouvoir de guérir tous les êtres à l'époque des Derniers jours du Dharma ? Ils ne peuvent pas être guéris par les mudra et les mantra dharani* du bouddha Vairocana*, par les quarante-huit voeux du bouddha Amida ou les douze grands voeux du bouddha Yakushi*, ni même par son serment de guérir toutes les maladies. Non seulement de tels remèdes n'ont pas le pouvoir de guérir les maladies mais ils les aggravent.
Le don du mandala du Dharma Merveilleux (Sado, 1273 à Sennichi-ama)

Il est dit dans le huitième volume du Sutra du Lotus : "Aux époques futures qui suivront la disparition du Bouddha, les voeux de ceux qui croiront en ce Sutra et le pratiqueront, le liront et le réciteront ne resteront pas sans réponse, et ils recevront des bienfaits dans leur vie présente."(réf.) Il y est dit encore : "Ceux qui feront des offrandes au Pratiquant de ce Sutra et feront son éloge recevront des bienfaits dans leur vie présente."(réf.)
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

De plus, les mots "terre de paix et de félicité", sont l'expression employée pour désigner les diverses Terres pures. Et le bouddha Amida dont il est question ici [dans le Sutra du Lotus] n'est pas le bouddha Amida mentionné dans le Sutra Kammuryoju. Ce dernier était à l'origine un moine nommé Hozo, ayant formulé quarante-huit voeux et un bouddha parvenu à l'illumination il y a de cela dix kalpas. Or le bouddha Amida mentionné dans l'enseignement théorique* du Sutra du Lotus était, lui, le neuvième des seize princes héritiers, fils du bouddha Daitsu Enchin, un bouddha Amida qui fit le serment solennel de propager le Sutra du Lotus. Et le bouddha Amida mentionné dans l'enseignement essentiel* est une émanation du Bouddha Shakyamuni. C'est pourquoi on lit dans le commentaire  : " Cette appellation d'Amida ne désigne pas la personne mentionnée dans le Sutra Kammuryoju et dans d'autres sutras."(réf.)
Parvenir directement à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277 ? à Myoho-ama)

 

 

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