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Extraits de gosho sur

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kalpa des cinq cents grains de poussière

Tous les êtres d'un système de mondes majeur et de l'univers entier furent informés de leur sort et s'accordèrent pour dire que, même s'il s'écoulait autant de kalpa qu'il y a de grains de poussière sur la terre, Devadatta et ceux qui l'accompagnaient ne seraient jamais délivrés de l'enfer avici  ; que, même s'il ne restait plus rien de la pierre dont l'usure complète ée d'un kalpa, ils continueraient à souffrir dans la grande citadelle de l'enfer avici.
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d'Amatsu)

C'est pourquoi il est dit dans le chapitre Shinge* (IV)  : "L'Honoré du monde dans sa grande bienveillance fait usage d'une chose rare, avec bonté et compassion, il enseigne et convertit, nous permettant d'obtenir des bienfaits. Même pendant d'incalculables millions de kalpa, qui pourrait s'acquitter un jour de sa dette envers lui  ? Même en mettant nos mains et nos pieds à son service, même en courbant respectueusement la tête devant lui, même en lui faisant toutes sortes de dons. Aucun de nous ne pourra jamais être quitte envers lui. Nous pourrions bien le hisser à bout de bras au-dessus de nos têtes, le porter sur nos propres épaules, pendant autant de kalpa qu'il y a de grains de sable dans le Gange, le vénérer de tout notre coeur, lui offrir les mets les plus raffinés, et quantité de vêtements en étoffes précieuses, toutes sortes de lits et de linges de literie, des potions et médicaments variés ; du bois de santal du Mont Gozu, et toutes sortes de joyaux rares ; nous pourrions bien ériger des stupas à sa mémoire et recouvrir le sol de vêtements brodés de pierres précieuses, même en lui présentant tout cela en offrande pendant des kalpas aussi nombreux que les grains de sable du Gange, nous ne pourrions toujours pas nous acquitter de notre dette envers lui."
[...] Qui plus est, même en pratiquant pendant d'innombrables kalpas les divers sutras enseignés pendant quarante et quelques années avant le Sutra du Lotus, aucun des bodhisattvas ni aucun des simples mortels n'avait jamais pu parvenir à la bodhéité.
[...] Les sutras du Hinayana rejetaient les femmes sur qui planaient les épais nuages des cinq entraves, et qui étaient ligotées par les cordes indestructibles des trois obéissances ; et les sutras du Mahayana, exposés au cours des plus de quarante premières années d'enseignement du Bouddha, les disaient inaptes à la pratique religieuse pendant de nombreux kalpas.
[...] On aurait pu croire, après cela, que jamais plus Devadatta ne parviendrait à sortir du grand enfer des souffrances incessantes, même au terme de kalpa aussi nombreux que les particules que l'on obtiendrait en réduisant la terre en poussière. Et pourtant, aussi stupéfiant et digne d'admiration que cela puisse paraître, il est dit dans le Sutra du Lotus qu'il deviendra un bouddha appelé Roi-céleste.
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

Il y a plus de vingt points (note) sur lesquels le Sutra du Lotus dépasse tous les [autres] sutras prêchés au cours de sa vie. Deux d'entre eux sont extrêmement importants : ce sont les enseignements dits des «trois» et des «cinq». Par «trois» on veut dire : trois mille kalpas dits de grains de poussière (note). Lorsque les sutras [autres que le Lotus] parlent de la durée de la période des pratiques du Vénéré Shakyamuni avant l'Éveil, les uns parlent de trois incalculables [kalpas]* , d'autres, de périodes plus longues que les kalpas de poussière*, d'autres de kalpas innombrables. Brahma a dit : « Cette terre est le fief que je régente depuis vingt-neuf kalpas».
[...] Si l'on examine pour tous les autres bouddhas et pour le Vénéré Shakyamuni la durée de leurs périodes de pratiques avant la réalisation de la bodhéité, on voit que pour tous les autres bouddhas elle a été soit de trois incalculables [kalpas]* , soit de cinq [cents] kalpas [dits de grains de poussière]*, tandis que pour le Vénéré Shakyamuni cette durée a été telle que, depuis trois mille kalpa dits de grains de poussière*, il a été le grand Héros qui a établi des liens avec tous les êtres vivants du monde Saha.
[...] Maintenant, si l'on examine le temps écoulé depuis l'accession des divers ainsi-venus à l'état de buddha comme résultat des pratiques (kwai, ), on voit que, pour les buddhas du passé, il a été tantôt de dix kalpas, tantôt de cent kalpas, tantôt de mille kalpas, tandis que le Vénéré Shakyamuni, Fondateur de la Doctrine, jouit depuis cinq cents kalpas dits de grains de poussière de la plénitude du fruit () de l'Éveil subtil (). L'Ainsi-Venu Vairocana, l'Ainsi-Venu Amida, l'Ainsi-Venu Yakuo*, tous les bouddhas des dix directions sans exception sont subordonnés au Vénéré Shakya, Fondateur de la Doctrine, notre Maître originel.
Traité sur l'essentiel du Lotus (Minobu, le 29 juin 1274, à Toki Jonin)

Pourquoi Shakyamuni s'entraîna-t-il dans la pratique religieuse pendant autant de kalpa qu'il y a [dans un monde] de grains de poussière, en s'efforçant d'atteindre la bodhéité  ? Dans l'unique désir de concrétiser l'idéal de la piété filiale. Car tous les êtres vivants des Six voies, venus àl'existence par les quatre formes de naissance, sont nos parents.
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Dans un lointain passé, Shariputra commença sa pratique des austérités de bodhisattva à l'époque des Derniers jours du Dharma d'un bouddha nommé Sendara. Il avait déjà pratiqué pendant soixante kalpa quand le Roi-Démon du sixième Ciel réalisa avec inquiétude qu'il ne restait plus à Shariputra que quarante kalpa pour achever sa pratique de bodhisattva. Le démon se déguisa en brahmane, et supplia de lui donner un de ses yeux. Shariputra lui donna un oeil, mais, dès lors il perdit toute volonté de pratiquer et abandonna, tombant de ce fait dans l'enfer avici pendant d'innombrables kalpas. Soixante-huit millions de croyants dans les Derniers jours du Dharma du bouddha Daishogon furent trompés par le moine Kugan et trois autres moines, à tel point qu'ils dénoncèrent Fuji-biku (note), et pour cela, tombèrent dans le même enfer pour autant de kalpa qu'il y a de particules de poussière sur la terre. Les hommes et les femmes des Derniers jours du Dharma du Bouddha Shishionno* suivirent le moine Agramati* qui observait les préceptes, mais se moquèrent de Kikon et demeurèrent aussi en enfer pendant d'innombrables kalpas. Soixante-huit millions de croyants dans les Derniers jours du Dharma du bouddha Daishogon furent trompés par le moine Kugan et trois autres moines, à tel point qu'ils dénoncèrent Fuji-biku (note), et pour cela, tombèrent dans le même enfer pour autant de kalpa qu'il y a de particules de poussière sur la terre. Les hommes et les femmes des Derniers jours du Dharma du Bouddha Shishionno* suivirent le moine Agramati* qui observait les préceptes, mais se moquèrent de Kikon et demeurèrent aussi en enfer pendant d'innombrables kalpas.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

 

 

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