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Extraits de gosho sur

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Actions - actes, interactions


Ne recherchez jamais aucun des enseignements de Shakyamuni, ni les bouddhas et bodhisattvas de l'univers, en dehors de vous-même. Votre maîtrise du bouddhisme n'atténuera pas si peu que ce soit, vos souffrances de simple mortel tant que vous n'aurez pas perçu la nature fondamentale de votre propre vie. Si vous cherchez la bodhéité en dehors de vous-même, toutes vos pratiques et bonnes actions n'auront aucun sens.
Sur l'atteinte de la bodhéité (1255, à Toki Jonin)

Le Sutra Daijuku dit : "Quand les principes du bouddhisme seront obscurcis et perdus [...] dans les quatre directions, la sécheresse sévira, et des présages funestes apparaîtront sans cesse. Les dix mauvaises actions se répandront de plus en plus, en particulier l'avidité, la colère et l'ignorance, et les êtres humains n'auront pas plus d'égards pour leurs père et mère que n'en a le chevreuil. Le nombre des êtres vivants, leur longévité, leur force physique et leur joie déclineront. Ils s'éloigneront des plaisirs des états d'humanité et de bonheur temporaire pour tomber tous dans les mauvais états de vie. Les souverains et les mauvais moines accomplissant ces dix mauvaises actions détruiront le Dharma correct du Bouddha et rendront impossible la renaissance des êtres sensitifs dans les états d'humanité et de bonheur temporaire.
[...] Dans un autre passage du Sutra du Nirvana, le Bouddha dit encore : "Par le passé, je fus le roi d'un grand État sur ce continent de Jambudvipa. Je m'appelais Sen'yo et j'aimais et vénérais les écrits du Mahayana. Mon coeur était pur et bon et ne montrait aucune trace de méchanceté, ni de jalousie ou d'avarice. Hommes de foi sincère, à cette époque-là, je révérais les enseignements du Mahayana dans mon coeur. Un jour où j'entendis des brahmanes calomnier ces enseignements, je les mis à mort sur-le-champ. Hommes de foi sincère, il résulta de cette action que plus jamais je ne suis retombé en enfer."
Rissho Ankoku Ron (Kamakura, juillet 1260)

Zhiyi* écrivit  : "Comprenez bien que les interactions des êtres sensitifs et de leur environnement manifestent toutes la loi de la simultanéité de la cause et de l'effet."(réf.)
[...] Celui qui n'a pas foi dans le Sutra du Lotus aura les mains étroitement ligotées par les gardiens de l'enfer. Comme le dit le Sutra : "Après sa mort, il tombera dans l'enfer avici."(réf.) Comme c'est regrettable ! Les dix rois de l'enfer le feront passer en jugement, et les messagers du Ciel, présents à ces côtés depuis sa naissance, le réprimanderont pour ses mauvaises actions.
L'héritage du Dharma ultime de la vie (février 1272, à Sairen-bo Nichiji)

Le Bouddha a enseigné que les êtres humains, dès le moment de leur naissance, sont servis par deux messagers du nom de Dosho et Domyo qui les suivent d'aussi près que leur ombre, sans les quitter un seul instant. Tous deux se relaient pour rapporter au Ciel les bonnes et mauvaises actions de chaque personne, grandes ou petites, sans omettre le moindre détail. Aussi le Ciel doit-il déjà connaître votre grande foi.
La Loi de Causalité de la Vie (Sado, avril 1272 à Nichigennyo)

Les souffrances ne deviennent le nirvana que si l'on réalise que l'ainsité de la vie humaine, à travers vie et mort, ne peut ni apparaître ni disparaître. Il est dit dans le Sutra Fugen : Même sans éteindre leurs désirs terrestres et sans supprimer les cinq désirs, ils parviennent à purifier tous leurs sens et à effacer toutes leurs mauvaises actions.
Les Désirs Mènent à l'Éveil ( Sado, le 2 mai 1272 ; à Shijo Kingo)

Le bienfait obtenu en faisant des offrandes à un Pratiquant du Sutra du Lotus, à l'époque des Derniers jours du Dharma, est encore supérieur à celui qui résulte de servir de tout son coeur un bouddha aussi noble que Shakyamuni, par la parole, par la pensée et par l'action, pendant toute la durée d'un kalpa moyen. Cela semble invraisemblable mais comme ce sont les paroles d'or du Bouddha, rien n'autorise à en douter.
Lettre à Ko no ama Gozen (Minobu le 16 juin 1275 à Ko-no ama Gozen)

Il y a divers degrés d'opposition au Dharma. Même parmi ceux qui croient dans les enseignements du Sutra du Lotus et les pratiques, rares sont ceux qui les respectent totalement, par la pensée comme par l'action. Mais ceux qui ont commis des offenses mineures envers le Dharma bouddhique ne recevront pas de graves rétributions. La force de leur foi efface leurs fautes aussi aisément qu'une inondation éteint un petit feu.
Les Remparts de la Foi (Minobu, 3 septembre 1275, à Sennichi-ama)

L'Ainsi-Venu se servit de sa mort comme d'un moyen pour enseigner l'éternité de la vie, et de la maladie, pour clarifier le pouvoir du bouddhisme. Il y dit ainsi que "Il y a six causes de maladie : 1. Le déséquilibre des quatre éléments  ; 2. La consommation immodérée de nourriture et de boisson  ; 3. Une mauvaise posture corporelle  ; 4. L'attaque d'esprits maléfiques [de l'extérieur]  ; 5. L'action de démons [de l'intérieur]  ; 6. Les effets du karma."
La Guérison des Maladies Karmiques (Minobu, 3 novembre 1275, à Ota Jomyo)

Le troisième chapitre du Sutra du Lotus dit : "Ils résident en enfer si longtemps qu'ils en viennent à trouver aussi naturel d'y vivre que de jouer dans un jardin, et ils se sentent à l'aise dans les autres mauvaises voies." Ceux qui commettent les dix mauvaises actions tombent dans l'enfer de Tokatsu ou Kojujo, et ils doivent y passer cinq cents vies ou mille "années-enfer".
[...] Ce n'est pas pour avoir commis les cinq forfaits ou les dix mauvaises actions que Shariputra, Maudgalyayana et d'autres furent condamnés à errer dans les mauvaises voies pendant la durée de sanzen-jintengo ou de gohyaku-jintengo. Pas davantage pour avoir commis l'une de huit actions rebelles. Ce fut parce qu'ils rencontrèrent une personne à l'influence néfaste, et rejetèrent le Sutra du Lotus pour croire aux enseignements provisoires.
Lettre aux Frères  (Minobu, 16 décembre 1275)

A ce moment-là, sous l'inspiration d'un rêve, Ajatashatru, suivant les conseils de son médecin et ministre Jivaka et, finalement, ses propres doutes intérieurs, quitta Devadatta pour rejoindre le Bouddha Shakyamuni et se repentit de ses mauvaises actions. C'est ainsi qu'il fut aussitôt guéri, que les invasions cessèrent et que le pays tout entier retrouva la paix.
[...]
Il y a certes des gens qui désirent m'aider, mais nombre d'entre eux manquent de volonté, tandis que d'autres, quoique fortement convaincus, sont incapables d'agir en accord avec leurs intentions. Ainsi, vous faites partie des rares personnes dont l'action s'accorde avec la détermination.
La Propagation par le Sage (Minobu, septembre 1276, à Shijo Kingo)

Dans le Sutra Daijuku, on lit  : "Le soleil et la lune perdent leur éclat, et la sécheresse est partout. Ainsi de mauvais souverains et de mauvais moines, parce qu'ils commettent de mauvaises actions, entraînent la destruction de mon Dharma correct."
Sur le comportement du Bouddha (Minobu, 1276, à Konichi-ama)



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