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Extraits de gosho sur

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Han Mingdi

En entendant cela, rougissant de colère le visiteur répondit : "L'empereur Ming de la dynastie des Han postérieurs, ayant saisi le sens du rêve où lui était apparu un homme doré, fit bon accueil aux enseignements du bouddhisme amenés de Chine par des missionnaires montant des chevaux blancs (note). Après avoir puni Mononobe no Moriya pour son opposition au bouddhisme, le prince Shotoku entreprit de construire des temples et des pagodes au Japon. Depuis cette époque, du souverain suprême aux masses innombrables, tous ont vénéré les statues du Bouddha et ont attentivement étudié les écrits bouddhiques.
Rissho Ankoku ron (Kamakura-Matsubagayatsu, juillet 1260)

Considérons tout d'abord l'enseignement : on appelle ainsi tous les sutras, tous les préceptes de la vie monastique (vinaya) et tous les traités (abhidharma) exposés par le Bouddha Shakyamuni (note), constituant 5048 volumes sous forme de rouleaux contenus dans 480 coffrets. Ces sutras, après avoir été propagés en Inde pendant mille ans, arrivèrent en Chine, 1015 ans après la disparition du Bouddha. Pendant une période de 664 ans, depuis la dixième année de l'ère Yongping [67 de notre ère], signe cyclique hinoto-u sous le règne de l'empereur Mingdi, modèle de piété filiale, de la dynastie des Han postérieurs, jusqu'à la dix-huitième année de l'ère Kai-yuan, signe cyclique kanoe-uma [730], sous le règne de l'empereur Xuanzong, de la dynastie Tang, tous ces sutras ont été introduits [en Chine].
L'enseignement, les capacités, le temps et le pays (Izu, 10 février 1262  ? )

Après quoi, pendant les mille ans de l'époque du Dharma correct, ces divers sutras se répandirent à travers les cinq régions de l'Inde mais ne parvinrent pas jusqu'en Chine. Ce fut seulement dans la quinzième année de l'époque du Dharma formel, seulement 1015 ans après la mort du Bouddha, que des statues et des sutras bouddhiques furent introduits en Chine. Ce fut en l'année marquée du signe cyclique hinoto-u [67 de notre ère], la dixième année de l'ère Yung-ping, sous le règne de l'empereur Ming, modèle de piété filiale, de la dynastie des Han postérieurs. De cette date jusqu'à l'année marquée du signe cyclique kanoe-uma [730] la dix-huitième année de l'ère Kai-yuan, sous le règne de l'empereur Xuanzong de la dynastie Tang, au total 176 traducteurs se rendirent en Chine, emmenant avec eux 1.076 sutras, recueils de préceptes et traités comprenant 5.048 rouleaux contenus dans 480 étuis. Ces écrits sacrés découlent tous du seul caractère Kyo du Sutra du Lotus.
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d'Amatsu)

Après le rêve que fit une nuit l'empereur Ming, de la dynastie des Han, d'un homme nimbé de lumière dorée [et après qu'il eut envoyé des émissaires dans la région occidentale], les deux sages Kashyapa Matanga et Zhu Falan, vinrent pour la première fois [en Chine] et arrivèrent aux portes de Changan. De ce jour jusqu'au règne de l'empereur Xuan-Zong, de la dynastie Tang, les enseignements bouddhiques venus d'Inde se répandirent à travers toute la Chine. A l'époque de la dynastie des Liang, le bouddhisme fut pour la première fois introduit au Japon par le roi Songmyong, du royaume coréen de Paekche. Cela se produisit sous le règne de l'empereur Kimmei, le trentième empereur de notre pays (note).
Réponse à Hoshina Goro Taro (5 décembre 1267 à Hoshina)

L'empereur Zhaowang en fut stupéfait, mais le grand devin de la cour, Su You, prédit : "Un sage est né dans la région de l'Ouest." "Qu'adviendra-t-il de notre pays  ? " demanda Zhaowang. A quoi Su You répondit : "Il ne subira aucun mal. Dans mille ans, les paroles de ce sage seront introduites dans ce pays et apporteront des bienfaits à tous les êtres vivants." Su You était un lettré très versé dans les textes non bouddhiques mais qui ne s'était libéré d'aucune illusion, et pourtant il était capable d'appréhender ce qui se produirait mille ans plus tard. Et, conformément à sa prédiction, 1015 ans après la disparition du Bouddha, sous le règne de l'empereur Ming, second souverain de la dynastie des Han postérieurs, dans la dixième année de l'ère Yung-ping, (67 de notre ère) les doctrines du bouddhisme pénétrèrent en Chine.
[...] 2 On lit dans le premier volume du Maka Shikan : "Rien n'égale en clarté et en sérénité la méditation shikan." Dans le premier volume du Guketsu, Zhanlan* écrit  : "Depuis l'époque où l'empereur Ming de la dynastie Han postérieurs rêva (note) [du Bouddha], jusqu'à la dynastie Chen, où vécut le Grand-maître* Zhiyi*, nombreux furent ceux qui firent partie de l'école Zen et à qui furent transmis la robe et le bol à aumônes" (note).
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

En Chine, dans la septième année de Yung-ping [64 av. notre ère], le deuxième empereur de la dynastie des Han postérieurs, Ming, vit en rêve un personnage doré. Après quoi il envoya en Inde dix-huit émissaires, parmi lesquels les lettrés Cai-Yin et Wang-Zun, pour y rechercher le bouddhisme. Pour cette raison, dans la dixième année de Yung-ping, deux sages du centre de l'Inde, Kashyapa Matanga et Zhu Falan furent invités en Chine et traités avec le plus grand respect. Des milliers d'adeptes du confucianisme et du taoïsme, qui avaient jusqu'alors présidé aux cérémonies impériales en Chine, les jalousèrent et se plaignirent auprès de l'empereur. Ce dernier décréta qu'un débat public aurait lieu le quinzième jour du premier mois de la quatorzième année de Yung-ping. Les taoïstes s'empressèrent d'élever un autel en prenant cent divinités chinoises comme objet de vénération. Et les deux sages venus d'Inde [Matanga et Zhu Fan-lan] prirent pour objet de vénération les reliques du Bouddha, une peinture représentant Shakyamuni et cinq sutras (note)
Le guide suprême du monde (Minobu, le 25 juin 1277, à Shijo Kingo)

 

 

 

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