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Extraits de gosho sur

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attachement - s'attacher
sauf si : attacher de l'importance.., attacher de la valeur


“Dans le sutra, il est dit : “Le cœur est notre plus grand ennemi. Cet ennemi est le plus mauvais. Cet ennemi peut parfaitement attacher les hommes et les envoyer jusque chez le roi Yama. Tu seras seul à tomber en enfer et en raison de ton mauvais karma, ta femme et tes enfants que tu nourris, tes frères et même tes parents ne pourront te sauver”. Le “ Sutra de l’Extinction ” exhorte : “même si par vœu vous devenez le maître de votre cœur, ne faites pas de votre cœur votre maître”. Prétendre à l’identité du cœur et du Bouddha avec notre cœur stupide et éhonté n’est-ce pas là prétendre avoir obtenu ce que l’on n'a pas encore obtenu, penser attester de ce que l’on n'a pas encore prouvé  ? [...] Corrigez votre attachement et prenez refuge et consacrez-vous au lotus. Si vous ne le faites pas, ne sera-ce pas là un manque d’esprit de recherche  ?
Renjo sho (1255)

Les douze liens causaux sont : l’ignorance originelle, les agissements, la conscience, les noms et les formes, les six entrées, le contact, la perception, l’attachement, l’appropriation, l’existence, la vie et, la vieillesse et la mort. [...] Les douze liens causaux représentent les trois voies des mauvaises passions, des actes et de la souffrance. L’ignorance originelle et les agissements sont les deux causes du passé. La conscience, les noms et les formes, les six entrées, le contact et la perception sont les cinq effets du présent. L’attachement, l’appropriation et l’existence constituent les trois causes du présent. La vie et la vieillesse et la mort constituent les deux effets du futur.
Les douze liens causaux
(1256)

Le sage répondit : - Quelle folie que la vôtre ! Votre attachement à l'idée que le petit nombre a moins de valeur que le grand nombre est plus haut que le Mont Sumeru ; et votre obstination à considérer l'étroit comme méprisable et le large comme respectable est plus profonde que le vaste océan ! Au cours de notre discussion, je vous ai déjà démontré qu'une chose n'est pas nécessairement digne de respect pour la seule raison qu'elle existe en grand nombre, pas plus qu'elle n'est méprisable en raison de sa rareté.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265  ? à un samouraï   ? )

Ainsi, plus encore que des serpents venimeux ou des ogres maléfiques, il faut craindre de mauvais amis qui suivent Kukai*, Shandao, Honen et d'autres. Je termine ici cette brève clarification de l'erreur qui consiste à s'attacher à des conceptions erronées.
Réponse à Hoshina Goro Taro (5 décembre 1267 à Hoshina)

Pour ma part, j'ai rejeté tout attachement ou idée préconçue en faveur de l'opinion des autres aussi bien que de la mienne propre, et j'ai mis de côté les interprétations des fondateurs de doctrine et des maîtres. Mais, en m'appuyant exclusivement sur les passages de sutra eux-mêmes, j'en suis venu à comprendre que, parmi tous les sutras, le Sutra du Lotus mérite d'occuper la première place.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270, à Joken-bo et Gijo-bo)

Comme un bon médicament, ce Sutra brise les attachements aux Cinq véhicules pour établir l'enseignement unique suprême. Il semonce le commun des mortels et admoneste les sages, rejette le Mahayana provisoire* et réfute le Hinayana.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Le moine Zhi-du* déclara  : "On dit qu'un bon médicament a un goût amer. De même, ce Sutra brise les attachements aux Cinq Véhicules et établit l'enseignement suprême et unique. Il montre leurs erreurs aux personnes ordinaires, et critique les saints, corrige le Mahayana et réfute le Hinayana. [...] Par contre, si, dans cette période postérieure à la mort du Bouddha, un homme renonce à son attachement aux Quatre saveurs et aux Trois doctrines et prend foi dans le Sutra du Lotus, véritable Mahayana, toutes les divinités ainsi que les innombrables bodhisattvas Surgis-de-Terre le protégeront comme le Pratiquant du Sutra du Lotus.
Sur les prédictions du Bouddha (Sado, 11 mai 1273 aux croyants)

... vous expliquez que, parce qu'il s'attache au Senchaku Shu de Honen, le peuple japonais détruit le Dharma bouddhique et que, pour cette raison, le ciel et la terre se sont mis en colère. Et vous prédisez que, inévitablement, le pays connaîtra des dissensions internes et une invasion étrangère.
Réfuter l'opposition au Dharma bouddhique pour se libérer de ses fautes passées (Sado, 1273 à Shijo Kingo)

Les adeptes des autres écoles essaieront peut-être de vous contredire en citant le passage du Daichido Ron* dans lequel il est dit : "Ceux qui dénigrent l'enseignement des autres par attachement au leur, même s'ils observent les préceptes, ne pourront manquer de tomber dans les voies mauvaises." Demandez-leur alors s'ils savent dans quel but cette phrase fut écrite [dans le Daichido Ron* de Nagarjuna]  ? Nagarjuna aurait-il pu ignorer la gravité du crime de calomnier l'enseignement définitif (jikkyo) par attachement à des enseignements provisoires, alors qu'il déclara : "Les autres sutras ne sont pas des enseignements implicites. Seul le Sutra du Lotus est implicite"  ?
Enseignement, pratique et preuve (Minobu, 1274   ? à Sammi-bo)

On lit dans le Hosho Ron* du bodhisattva Saramati : "Ceux qui, par ignorance, sont incapables de croire dans le Véritable Dharma restent attachés à des conceptions fausses et sont arrogants, rencontrent de tels obstacles en rétribution de leurs oppositions dans les vies précédentes. Ils s'attachent à des doctrines incomplètes, cherchant à recevoir des dons et à imposer le respect ; ils ne suivent que des principes faux, s'écartent des bons amis, se lient d'amitié avec des personnes qui s'opposent au Dharma, et, se délectant dans l'attachement aux enseignements du Hinayana, ils ne croient pas au Mahayana. Ils s'opposent donc au Dharma des bouddhas.
La question à approfondir jour et nuit (Minobu, 28 jour du 8ème mois (1275  ? ) à Toki Jonin.)

Si l'on veut pratiquer correctement ce Sutra, il y a plusieurs degrés d'opposition à éviter. Pour les résumer, je citerai le cinquième volume du Hokke Mongu Ki* : "A propos des diverses formes d'opposition au Dharma il est seulement dit dans le Hokke Mongu* qu'il faut "enseigner aux sages mais non aux insensés." (note) Un moine a classifié différentes sortes d'attitudes dommageables de la manière suivante  : "Je ferai d'abord la liste des mauvaises causes et ensuite celle de leurs effets. Il y a quatorze mauvaises causes : 1) l'orgueil, 2) la négligence, 3) les préjugés, basés sur l'égoïsme, 4) l'auto-satisfaction liée à une compréhension superficielle, 5) l'attachement aux désirs terrestres, 6) le manque d'esprit de recherche, 7) le manque de croyance, 8) l'aversion, 9) le doute injustifié, 10) la calomnie, 11) le mépris, 12) la haine, 13) la jalousie, 14) la rancune." Puisque la mise en garde contre ces quatorze formes d'opposition est valable pour les laïcs aussi bien que pour les religieux, vous devriez craindre de les commettre. [...] Par conséquent, vous devez être guidé par l'intention [du Sutra du Lotus, qui est] de parvenir à l'Éveil immédiat et ne jamais céder aux conceptions erronées que vous suggèrent les doutes ou les attachements.
Les quatorze oppositions (
Minobu, fin 1276, au nyudo Matsuno)

Vous avez seulement un domaine en deux lieux différents. La vie est aussi fugace qu'un rêve, personne ne sait s'il sera encore en vie demain. Même si l'on doit devenir le plus misérable des mendiants, il ne faut jamais déshonorer le Sutra du Lotus. C'est pourquoi, dans le peu de temps que l'on a à vivre, il est inutile de se plaindre de son sort. Il vaut mieux, comme vous le faites vous-même en formulant par écrit votre serment, agir et parler sans la moindre trace de flatterie. Avec courbettes et flatteries, la situation ne fera qu'empirer. Même si votre domaine est confisqué et si vous en êtes expulsé, considérez cela comme une protection des Dix filles-démones. Renforcez votre croyance et faites entièrement confiance aux divinités bouddhiques.
Mise en garde contre l'attachement à son domaine (Minobu, juillet 1277, à Shijo Kingo)

Elle était l'épouse de Liu Bang, on comprend donc son attachement pour lui. Mais vous, si vous ne vous préoccupiez pas de votre prochaine vie, comment auriez-vous pu manifester à mon égard un pareil dévouement  ? C'est sans doute aussi pourquoi vous êtes restée inébranlable jusqu'au bout, même après avoir été chassée de chez vous, après avoir été lourdement taxée ou même après la confiscation de votre maison.
Le sutra permettant véritablement d'honorer sa dette (Minobu, le 28 juillet 1278 à Sennichi-ama)

Plus de trois mille volumes d'écrits non bouddhiques ne traitent pas d'autre chose ; ils ne font qu'enseigner une conduite respectueuse envers père et mère. Mais ils s'attachent uniquement à la satisfaction des parents dans la vie présente, non dans leurs vies futures. La dette de reconnaissance que nous avons envers notre père et notre mère est aussi vaste que l'océan. Si nous ne faisons rien pour les aider dans leur vie prochaine, l'aide que nous leur apportons en cette vie-ci est une goutte d'eau.
Fidélité ou manquement au devoir de piété filiale (Minobu, le 8e jour du 3e mois de 1280, à Nanjo Tokimitsu)

Ces cinq caractères [ Myo Ho Ren Ge Kyo] sont la raison pour laquelle les bouddhas des trois phases de la vie sont venus en ce monde ; ils sont le Dharma Merveilleux qui permet à tous les êtres vivants de parvenir à l'Éveil. En comprenant bien cela, sur la voie qui conduit à la bodhéité, récitez Namu Myoho Renge Kyo sans orgueil ni attachement à des conceptions erronées.
Parvenir directement à la bodhéitégrâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277   ? ; 1271, 1276, 1281, 1282) à Myoho-ama)

 

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