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Extraits de gosho sur

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Kencho-ji

Voir : Lettre à Doryu du Kencho-ji

Ces "moines qui se font passer pour des sages et utilisent leur position pour regrouper autour d'eux toutes les autres personnes mauvaises" où, dans le Japon d'aujourd'hui, faut-il les rechercher  ? Au Mont Hiei  ? Au temple Onjo-ji  ? Au temple To-ji de Kyoto  ? Dans les temples de Nara  ? Au temple Kennin-ji de Kyoto, ou aux temples Jufuku-ji et Kencho-ji de Kamakura  ? Il faut sérieusement se le demander. Ces mots se réfèrent-ils aux moines d'Enryaku-ji [du Mont Hiei] qui portent heaume et armure  ? Désignent-ils les moines du Onjo-ji qui ont consacré leur corps au Dharma et qui pourtant portent des cottes de mailles et des armes  ? Mais ces hommes ne ressemblent pas aux moines vivant dans la forêt "vêtus de haillons et vivant retirés" qui sont décrits dans le Sutra, pas plus qu'ils ne semblent appartenir à la catégorie de ceux qui sont "respectés et révérés par le monde comme des arhats dotés des six pouvoirs mystiques." Ils ne ressemblent pas aux hommes du troisième groupe qui, comme disait Zhanlan*, "sont, de tous, les plus difficile à démasquer". Il se pourrait donc que ces mots désignent des hommes tels que Shoichi de Kyoto et Ryokan de Kamakura. [Même s'ils sont ainsi dénoncés, ] il ne sert à rien de haïr les autres. Lorsque l'on a des yeux, il faut comparer sa propre conduite avec ce qui est écrit dans les sutras.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Maintenant, moi, Nichiren, afin de prouver la véracité des paroles du Bouddha, je lis ces passages du Sutra et les applique à la situation du Japon. Le passage concernant "les moines habitant la forêt et vivant retirés" désigne les [moines des] temples Kencho-ji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Kennin-ji, Tofuku-ji et les autres temples des écoles Zen, Ritsu, et Nembutsu au Japon. Ces temples démoniaques sont apparus dans le monde pour détruire les temples bouddhiques du Mont Hiei et les autres temples de l'école Hokke-Tendai. "Vêtus de haillons" et "qui, en apparence, respectent les préceptes [de la vie monastique]" désigne de nos jours "ceux qui observent les préceptes", avec leurs surplis faits de cinq, sept ou neuf pièces d'étoffe (note). Ceux qui sont "respectés et vénérés par le monde" et ceux dont on parle "comme de grands bodhisattvas" sont des hommes comme Doryu, Ryokan et Shoichi. Le "monde" qui leur accorde de la considération, ce sont le souverain et les personnes influentes à notre époque. Et les "ignorants" et les "personnes ordinaires" sont tous les habitants du Japon, nobles aussi bien que de modeste condition.
Réponse au seigneur Hakiri Saburo (Sado, 3 août 1273 à Hakiri Sanenaga)

La deuxième fois, ce fut le douzième jour du neuvième mois, dans la huitième année de l'ère Bun'ei (1271), à l'heure du Singe [entre 15h et 17h]. J'ai dit au magistrat Hei no Saemon : "Nichiren est le pilier et la poutre du Japon. Si vous perdez Nichiren, ce sera comme si vous détruisiez les piliers et les poutres du Japon. Peu après surviendront les désastres des "luttes intestines" et de " l'invasion étrangère ". Non seulement les habitants de ce pays seront tués, mais beaucoup d'entre eux seront aussi faits prisonniers. Il faudrait faire brûler jusqu'à la dernière pierre tous les temples du Nembutsu et du Zen, Kencho-ji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Daibutsu-den et Choraku-ji, et conduire les maîtres de ces écoles sur la plage de Yuinohama pour les décapiter (note). Sinon, il est certain que le Japon sera détruit! "
Le choix en fonction du temps 2 (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Alors que le gouvernement du Régent ne savait quelle décision prendre, des moines du Jodo, du Ritsu, du Shingon et d'autres écoles, comprenant que leur sagesse était insuffisante pour vaincre Nichiren dans un débat religieux, envoyèrent des pétitions au gouvernement. Voyant que celles-ci restaient sans effet, ils se rendirent auprès des femmes et des veuves des hauts dignitaires pour me dénigrer. Ces femmes rapportèrent leurs calomnies aux autorités en disant : "D'après certains moines, Nichiren a déclaré que les défunts régents Hojo Tokiyori et Hojo Shigetoki sont tombés dans l'enfer avici ; il a dit qu'il faudrait brûler les temples Kencho-ji ; Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Choraku-ji et Daibutsu-ji, et que des grands patriarches comme Doryu et Ryokan devraient être décapités. Ses déclarations prouvent qu'il est coupable de tout ce dont on l'accuse. Et puisque le conseil suprême de la Régence n'a pu encore décider de sa punition, il faudrait le faire venir pour qu'il confirme s'il a bel et bien fait de telles déclarations." C'est ainsi que je fus appelé à comparaître en justice.
[...] En automne, à la saisons des typhons, de telles tornades auraient pu s'expliquer, mais c'était en avril, au commencement de l'été. De plus, la tempête ne sévit pas dans le pays tout entier, mais seulement dans les huit provinces de la région de Kanto. Plus spécifiquement dans les deux régions de Musashi et Sagami. Dans la région de Sagami, c'est à Kamakura qu'elle fut la plus forte et à Kamakura, ce furent précisément les quartiers où se trouvaient les bâtiments du shogunat et les temples de l'avenue Wakamiya (note), Kencho-ji et Gokuraku-ji, qui furent les plus touchés. Il semblait clair qu'il ne s'agissait pas d'un vent ordinaire, mais qu'il ne pouvait être dû qu'aux prières de Hoin. Ceux qui, un peu plus tôt, s'étaient moqués de moi avec des moues méprisantes furent brusquement stupéfaits et mes disciples eux-mêmes furent très étonnés.
Sur le comportement du Bouddha (Minobu, 1276, à Konichi-ama)

Les moines des temples Kencho-ji et Engaku-ji (note) violent les préceptes d'une conduite correcte de manière aussi flagrante qu'une montagne qui s'effondre et se change en gravats. Ils se comportent de manière aussi licencieuse que des singes. Il est absolument vain d'espérer le salut dans la vie prochaine en faisant des dons à des moines de cette sorte. Il est indubitable que les divinités protectrices ont abandonné notre pays. Dans un lointain passé, les divinités, bodhisattva et auditeurs-shravakas, en présence de Shakyamuni, firent solennellement serment, si un pays était hostile au Sutra du Lotus, de susciter grêle et gelées en été pour conduire le pays à la famine, ou d'envoyer des parasites dévorer les récoltes ; de provoquer sécheresse ou inondations pour ruiner les champs et les fermes ; de créer des typhons qui emporteraient les hommes ; ou de se transformer en démons pour les tourmenter.
Lettre à Niike (Minobu, février 1280 à Niike Saemon no jo)

 

 

 

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