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Extraits de gosho sur

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voie facile / difficile à pratiquer
en construction

Des personnes sages devraient naturellement étudier la totalité des quatre-vingt mille corbeilles et maîtriser les douze catégories de sutras. Mais les ignorants qui vivent de nos jours, à l'époque des Derniers jours du Dharma où règnent le mal et la confusion, devraient rejeter les fausses distinctions qu'établissent les adeptes du Nembutsu entre Voie difficile à pratiquer et Voie facile à pratiquer et devraient réciter exclusivement le Titre du Sutra du Lotus, Namu Myoho Renge Kyo. Lorsque le soleil se lève dans le ciel à l'est, le ciel tout entier du Jambudvipa au sud s'illumine, tant est puissante la lumière qui émane du soleil, alors que la faible lueur émanant d'une luciole serait bien incapable d'éclairer l'ensemble d'un pays. Celui qui porte dans sa manche le joyau exauçant tous les voeux peut faire pleuvoir toutes sortes de bienfaits, mais des débris de tuiles ou de simples cailloux n'ont pas le pouvoir de faire pleuvoir quelque trésor que ce soit. Comparés au daimoku du Sutra du Lotus, le Nembutsu et les autres pratiques sont comme des tuiles ou des cailloux par rapport au joyau exauçant tous les voeux, ou comme la lueur d'une luciole comparée à la lumière du soleil.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)

Honen, au Japon, donne l'interprétation suivante. Selon lui, le Sutra du Lotus, le Sutra Kegon*, le Sutra Vairocana* et divers autres sutras du Hinayana, ainsi que les enseignements des écoles Tendai, Shingon et Ritsu qui se sont répandus au Japon aujourd'hui, représentent le Dharma pur des deux mille ans des périodes du Dharma correct et du Dharma formel mentionnés dans le Sutra Daijuku. Mais, dès que le monde sera entré dans l'époque des Derniers jours du Dharma, ces enseignements perdront toute validité. Même si certains continuent à les pratiquer, aucun d'eux ne parviendra à échapper aux souffrances de la vie et de la mort. [C'est pourquoi Nagarjuna, dans] le Jujubibasha Ron et le moine Tan-luan appellent ces enseignements : "la voie de la pratique difficile" ; Daochuo déclare que pas une seule personne ne peut parvenir à l'Éveil grâce à eux et Shandao dit de même : "Pas une seule personne sur mille." Il affirme que lorsque le Dharma pur aura disparu, le Grand Dharma pur, constitué par les trois sutras de la Terre pure et la récitation exclusive du nom d'Amida, apparaîtra, et que parmi ceux qui la pratiqueront, même s'ils sont mauvais et ignorants, "dix sur dix, cent sur cent renaîtront sur la Terre pure." C'est le sens de la phrase : "la doctrine de la Terre pure est la seule voie qui mène au salut."
[...] 2 Considérons d'abord l'école Jodo ou Nembutsu. En Chine, sous la dynastie Qi, vécut un Maître du Dharma du nom de Tanluan. A l'origine, il était moine de l'école Sanron, mais, après avoir lu le Jujubibasha Ron de Nagarjuna, il accepta la distinction entre la Voie de la pratique difficile et Voie de la pratique facile. Plus tard sous la dynastie Tang vécut celui que l'on appela le Maître de méditation, Daochuo. A l'origine, il donnait des cours sur le Sutra du Nirvana mais lorsqu'il lut le récit fait par Tanluan de sa conversion à l'école Jodo [ou enseignement de la Terre pure], Daochuo abandonna le Sutra du Nirvana et se convertit lui aussi à la doctrine de la Terre pure, classant les enseignements en deux catégories, ceux de la Voie sacrée et ceux de la Terre pure (note). De plus Daochuo eut un disciple du nom de Shandao qui définit deux sortes de pratique religieuse, la pratique correcte et la pratique incorrecte.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

 

 

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