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Extraits de gosho sur

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Vajrasattva
 

L'ésoteriste répondit : "J'ai la tête dure, je suis stupide et je manque de connaissances. Néanmoins, j'aimerais citer un ou deux passages, et m'efforcer de dissiper votre ignorance. Les enseignements exotériques sont ceux qui furent exposés, à la demande de Shariputra et d'autres disciples, par un bouddha sous l'aspect du Corps Manifesté (note). Mais les enseignements ésotériques sont ceux que le bouddha Vairocana*, un bouddha sous l'aspect du Corps du Dharma* (note), exposa spontanément pour partager la joie sans limite du Dharma, avec Vajrasattva comme auditeur. Ces enseignements sont constitués par le Sutra Vairocana* et les deux autres sutras ésotériques.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

Le plus ou moins de valeur des sutras [autres que le Sutra du Lotus] correspond au degré de profondeur que leur donna le Vénéré Shakya, Bouddha, mais dans aucun on ne trouve l'appui qu'apportèrent Taho* et les bouddhas du Corps fractionné (note). Ne mêlons pas les explications personnelles [des uns ou des autres] avec les affirmations officielles [du Bouddha]. Parmi tous ces sutras, les uns, éclairant les êtres des deux Véhicules ainsi que les profanes, discourent sur le Hinayana, les autres s'adressent à des bodhisattvas propagateurs du Dharma tels que Manjushri, Vimukticandra, Vajrasattva (note) mais aucun ne s'adresse à Jogyo* et autres des mille mondes des bodhisattvas Surgis de terre.
Traité sur l'essentiel du Lotus (Minobu, le 29 juin 1274, à Toki Jonin)

Le Sutra Kegon* commence par   : «Sutra Daihokobutsu Kegon. Ainsi ai-je entendu.» Au début du Sutra Hannya* on lit   : « Sutra Makahannya Haramitsu, ainsi ai-je entendu. » Le titre du Sutra Vairocana* comporte la mention   : « Daibirushana Jimbenkaji*, ainsi ai-je entendu. » Quel est donc le sens de cet "ainsi" dans le titre de ce sutra, comme dans celui des autres   ? Il se rapporte au titre de ces sutras. Quand le Bouddha exposait un sutra, il en formulait le principe essentiel dans le titre. Après sa disparition, lorsque ses auditeurs-shravakas, parmi lesquels Ananda, Manjushiri et Vajrasattva*, se rassemblèrent [pour compiler par écrit les enseignements du Bouddha], ils énoncèrent d'abord le titre [d'un sutra] et écrivirent ensuite "Ainsi ai-je entendu".
"Ainsi ai-je entendu" (Minobu, 28 novembre 1277, à Soya Kyoshin)

On dit que Maître Huiguo était le moine de la septième génération après le bouddha Vairocana*(note). Bien que les moines aient changé, les enseignements du Shingon ont été transmis de génération en génération comme on verse de l’eau d’un récipient dans une autre. Bien que le récipient soit différent, l’eau qui a été transmise de Vairocana* à Vajrasattva, Nagabodhi, Vajrabodhi*, Amoghavajra*, Maître Huiguo et à Kukai* est la même. Après avoir terminé ses études avec Huiguo, Kukai* traversa la vaste étendue d’eaux et retourna au Japon. Par la suite, Kukai* enseigna les enseignements de l’école Shingon à trois empereurs, Heijo, Saga, et Junna. Le 19 janvier 823, Kukai* reçut l’autorisation de l’Empereur de bâtir le temple To-ji, à Kyoto, et il commença alors à diffuser les enseignements du Shingon autour de la région du Kansai, puis au Japon central, dans les îles de Tsukushi, Shikoku, Iki et Tsushima, et finalement, à travers tout le pays.
Questions - réponses concernant l’objet de vénération (Minobu,  septembre 1278 à Joken-bo)

 

 

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