|   | Extraits de gosho sur |   |   | 
| sérénité | |||
| Question : Etre fondé sur le champ originel de sérénité 
        représente l’envergure du Zen.  Je réponds : Qu’est ce que le champ originel de sérénité  ? Et dans quel sutra est-ce donc mentionné  ? Seul le Sutra 
        du Lotus qui est le champ de félicité des hommes et 
        des cieux peut l’enseigner aux hommes et aux êtres 
          célestes. C’est pour cette raison que l’Éveillé 
        est le maître des hommes et des dieux. 
        Celui qui a foi en ce Sutra voit non seulement le Bouddha dans son propre 
        cœur,  mais également les bouddhas des trois 
          phases  ; c’est comme regarder le pur cristal et y voir 
        des images colorées. Dans le Sutra,  il est dit  : “c’est 
        comme voir toutes les images colorées dans un clair et pur miroir”.  Comme il est déplorable de voir tant de gens 
          se détourner des avertissements clairvoyants du Bouddha  ! Qu'il est pitoyable de les voir prendre en considération les 
          mots simplistes et trompeurs de ce moine ignorant  ! Si nous désirons 
          apporter sans plus attendre ordre et sérénité au 
          monde,  nous devons immédiatement mettre fin à ces oppositions 
      au Dharma qui emplissent le pays  ! " J’aimerai 
        commencer la Nouvelle année par la lecture du Maka 
          Shikan du Grand-maître* Zhiyi*,  
        fascicule 5,  qui invite à «la sérénité en cette vie et la renaissance en un monde meilleur». Ayez l’amabilité 
        de me le prêter,  même si le livre est en mauvais état. 
        Je peux le faire réparer ici. Pardonnez-moi de vous importuner 
        par mon besoin incessant d’un nombre important d’ouvrages. On lit dans 
        le premier volume du Maka Shikan : "Rien n'égale en clarté et en sérénité la méditation shikan." 
        Dans le premier volume du Guketsu, Zhanlan* écrit  : "Depuis l'époque où l'empereur Ming de la dynastie 
        Han postérieurs rêva (note) [du Bouddha],  jusqu'à 
        la dynastie Chen,  où vécut le Grand-maître* Zhiyi*,  
        nombreux furent ceux qui firent partie de l'école Zen et à qui furent transmis la robe et le bol 
        à aumônes" (note).        Le Fuchu explique cela en 
        disant : "La transmission de la robe et du bol 
        à aumônes désigne la succession des patriarches 
    du Zen à partir de Bodhidharma." C'est le 
          pouvoir du Sutra du Lotus qui insuffle une "âme" (note) à ces images peintes ou sculptées. Telle fut la réalisation 
          du Grand-maître* Zhiyi*. 
          Pour les êtres vivants,  ce principe se résume en "l'atteinte 
          de la bodhéité sans changer d'apparence"  ; et par rapport aux images peintes et aux sculptures en bois,  c'est ce 
          qu'on appelle "la bodhéité des plantes et des arbres". 
          C'est pourquoi le Grand-maître* Guanding* écrivit  : "Cette 
          méditation shikan procure une clarté et une sérénité sans 
          pareilles,  aucune autre avant elle ne lui est comparable"  ; (réf.)  et voilà pourquoi il est dit par le 
          Grand-maître* Zhanlan*  : "La révélation de l'existence de l'état de 
          bouddha chez les êtres 
          non-sensitifs surprend et stupéfie ceux qui en entendent 
    pour la première fois le principe."(réf.) | |||
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