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Extraits de gosho sur

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DICTIONNAIRE
 
trois disciplines ou trois entrainements
 

Quelque cinq cents ans après le début de l'époque du Dharma formel, le Grand-maître* Zhiyi* apparut en Chine et réfuta les principes erronés des écoles du Nord et du Sud afin d'établir l'enseignement correct. Sur le plan de l'étude doctrinale, il élabora le principe des cinq périodes, et sur le plan des pratiques de méditation-samadhi, il forgea le concept d'ichinen sanzen. La Chine tout entière fit son éloge, en l'appelant Petit Shakyamuni. Pourtant, parmi les trois sortes de discipline, il enseigna la méditation (note) et la sagesse-prajna parfaites, mais pas les préceptes de l'enseignement parfait*. Ensuite, mille huit cents ans après la mort du Bouddha, le Grand-maître* Saicho* apparut au Japon et réfuta les doctrines erronées des six écoles bouddhiques répandues pendant deux cents ans ou plus, depuis l'époque de l'empereur Kimmei. De plus, il énonça les préceptes menant à l'Éveil immédiat et parfait [que Zhiyi* n'avait pas révélés]. Ce furent les préceptes d'ordination selon l'enseignement parfait* conférés au sanctuaire du Mont Hiei.

Mais, finalement, ils furent contraints de s'incliner et d'avouer leur défaite en présence de l'empereur ; et tous les adeptes des six écoles et des sept temples principaux de Nara devinrent les disciples de Saicho*. Ce fut comme ce qui s'était passé en Chine, lorsque les maîtres des écoles bouddhiques du Sud et du Nord, après avoir été vaincus dans un débat, au palais de la dynastie Chen, par le Grand-maître* Zhiyi*, devinrent ses disciples. Mais des trois disciplines Zhiyi* n'avait utilisé que la méditation parfaite et la sagesse parfaite. Le Grand-maître* Saicho* fit plus. Il réfuta les principes spécifiques du Hinayana pour la réception des préceptes [que Zhiyi* avait omis de contester], et conféra, à huit maîtres de ces six écoles (note), l'ordination spécifique du Mahayana telle qu'elle est décrite dans le Sutra Bonmo.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Tous les lettrés bouddhistes, de nos jours encore, s'accordent sur ce point : du vivant du Bouddha comme après sa disparition, la pratique du Sutra du Lotus requiert les trois sortes de disciplines. Qu'une seule des trois soit négligée et il devient impossible d'atteindre la bodhéité.
[...] Question : A l'époque des Derniers jours du Dharma, ceux dont l'aspiration à la bodhéité commence avec leur pratique du Sutra du Lotus doivent-ils maîtriser intégralement les trois sortes de discipline de l'enseignement parfait* ? Réponse : C'est une question très importante et j'y répondrai en citant le texte du Sutra. Pour les personnes encore dans les trois premières des cinq étapes de la pratique, le Bouddha ne préconise pas la pratique des préceptes et de la méditation. Il souligne uniquement l'importance de la sagesse. Et puisque notre sagesse est insuffisante, il nous enseigne de lui substituer la foi. Le seul mot "foi" est essentiel. L'absence de foi est la cause qui conduit à devenir un icchantika et à s'opposer au Dharma correct, tandis que la foi est la cause qui mène à la sagesse et correspond au stade de myoji-soku*.
Les Quatre Etapes de la foi (Minobu ; 10 avril 1277 (  ? ) à Toki Jonin)

 

 

 

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