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Extraits de gosho sur

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nouvelles traductions
 

En tenant compte à la fois des anciennes et des nouvelles traductions, 186 personnes ont introduit d'Inde en Chine des sutras ou des traités soit en en transmettant le sens, soit en les traduisant à la lettre. A une seule exception près, le Savant-maître* Kumarajiva, tous ces traducteurs ont commis des erreurs et Amoghavajra* en a fait de très nombreuses. Son intention délibérée de tromper les autres est évidente.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

De plus, le Grand-maître* Zhanlan* écrivit des commentaires en dix volumes intitulés Hokke gengi shakusen. Dans cet ouvrage, il déclara que tous les sutras introduits en Chine après l'époque de Zhiyi* - y compris les sutras portant l'appellation de "nouvelles traductions" - étaient tous des serviteurs et des seconds du Sutra du Lotus. Au Japon, pareillement, le Grand-maître* Saicho* établit que le Sutra Vairocana et les autres sutras de l'école Shingon - qui font partie des "nouvelles traductions" - étaient tous des serviteurs et des seconds du Sutra du Lotus. Toutefois, Kukai*, Ennin*, Enchin et d'autres, avancèrent des opinions aussi différentes de ce principe que le feu de l'eau.
Chevaux blancs et cygnes blancs (Minobu, 14 août.1280, à la dame d'Utsubusa)

Ensuite, au cours des cinq cents dernières années de l'époque du Dharma formel les nouvelles traductions des sutras et des traités apparurent sucessivement. Dans la 3e année de l'ère Chenguan [629] sous le règne de l'empereur Taizong, un moine du nom de Xuanzang se rendit en Inde. Pendant dix-sept ans, il étudia en détail les divers enseignements bouddhiques des cinq régions et revint en Chine dans la 19e année de la même ère [645], introduisant le Sutra Jimmitsu*, le Yuga Ron, le Yuishiki Ron, et d'autres enseignements, tels que le principe du Rien-que-conscience de l'école Hosso. Xuanzang déclara : "Il existe de nombreuses écoles en Inde, mais celle-ci est la plus élevée." L'empereur Tai-zong, l'un des souverains les plus sages que la Chine ait jamais connus, prit alors Xuanzang pour maître.
Le corps et l'esprit des simples mortels (Minobu, à un disciple)

 

 

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