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Extraits de gosho sur

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les graines de bodhéité
 

Si l’on croit et garde les douze liens causaux conformément au Dharma, alors, devenir bouddha dès ce corps est indéniable. Il n’existe pas de Dharma du bouddha en dehors de ces douze liens causaux qui sont le Sutra du Lotus. Le savoir est se connaître. Ne pas le savoir revient à offenser le Dharma. C’est ce que signifie “Si certains, sans y prêter foi, calomnient ce Sutra, ils briseront alors l’ensemble des graines de bodhéité de ce monde.”(réf.)
[...] Dans le chapitre Parabole, il est dit  : “Si certains, sans y prêter foi, calomnient ce Sutra, ils briseront alors l’ensemble des graines de bodhéité de ce monde”. (réf.)
Les douze liens causaux (1256 )

Il est dit dans le Sutra Ninno* : "Toute personne qui détruit les graines de la bodhéité aura à souffrir du manque de piété filiale de ses enfants et ne connaîtra pas la paix parmi ses proches ; tandis qu’aucun dieu ne viendra l’aider ; les maladies et les démons le hanteront jour après jour, et une succession de désastres s’abattra sur lui sans répit."
Sainan Koki Yurai - La cause des désastres (Kamakura, février 1260)

Dans le Sutra du Lotus, il est dit : "Lorsque des hommes dénués de foi médisent de ce sutra, ils coupent instantanément les graines de bodhéité dans l'ensemble des mondes. A la fin de leur vie, ils entreront dans l'enfer avici ".
Rissho Ankoku ron (Kamakura-Matsubagayatsu, juillet 1260)

Dans les sutras Hodo*, il est dit que, de la même manière que des fleurs de lotus ne peuvent pas pousser au sommet d'une montagne, les personnes dans ces deux mondes-états ne peuvent pas atteindre l'Éveil parce qu'elles ont brûlé les graines de la bodhéité.
Questions et réponses sur la pratique du Sutra du Lotus (Kamakura ? mars 1263 ? à Nichiji ?)

Quand le principe des cent mondes et des mille facteurs, ou ichinen sanzen, fut exposé dans l'enseignement théorique*, les personnes des deux véhicules, qui avaient été comparées à des graines pourries, virent les graines de la bodhéité germer.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265  ? à un samouraï  ? )

Quant aux textes bouddhiques, on lit dans le Sutra Kegon*, premier enseignement important exposé par le Bouddha après son Éveil : "Les femmes sont des messagers de l'enfer, capables de détruire les graines de la bodhéité. Elles peuvent prendre l'apparence de bodhisattva, mais, dans leur coeur, elles sont comme des démons yaksha."
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d'Amatsu)

Il est écrit dans le Sutra Vimalakirti : "Vimalakirti demanda encore une fois à Manjushri : "En quoi consistent les graines de la bodhéité?" Manjushri, répondit : "Toutes les illusions et les impuretés sont les graines de la bodhéité. Même une personne qui a commis les cinq forfaits et qui se trouve dans l'enfer avici peut conserver le désir de devenir bouddha, c'est cela la graine de la bodhéité. [...] Fils de foi sincère, je vais vous donner un exemple. Les belles et odorantes fleurs de lotus ne poussent jamais sur les hauts plateaux mais à basse altitude, dans les champs boueux et humides. Les graines de bodhéité n'éclosent pas dans le coeur des deux véhicules [...]  Celui qui s'est déjà libéré de toutes les impuretés et qui est parvenu au stade d'arhat (note) n'aspire plus à la bodhéité, il ne pourra pas prendre conscience que l'état de bouddha est en lui-même. Il est semblable à un homme qui, ayant détruit les cinq organes des sens, ne pourra plus jamais goûter aux cinq plaisirs qui leur correspondent." Ce Sutra Vimalakirti implique que les trois poisons, avidité, arrogance et ignorance, sont les graines de la bodhéité et que les cinq forfaits le sont également.
[...] Une graine brûlée ne peut germer, les personnes des deux véhicules ne peuvent jamais atteindre la bodhéité. Dans leur cas, les graines de la bodhéité ont été brûlées.
[...] Les sutras qui forment la base des écoles Shingon et Kegon ne contiennent même pas les termes "ensemencement", "maturation" et "récolte", encore moins les principes [de l'ensemencement des graines de la bodhéité, de la maturation de ces graines, et finalement de l'atteinte de la bodhéité] auxquels ces termes se réfèrent.
[...] Les diverses écoles polémiquent, chacune prétendant que son sutra contient les véritables graines de l'Éveil. Mon intention n'est pas d'entrer dans cette querelle. Je laisse les sutras parler eux-mêmes. Ainsi, le bodhisattva Vasubandhu, se référant aux graines de l'Éveil plantées par le Sutra du Lotus, les appelle "les graines sans pareilles". (réf.) Et ces graines de l'Éveil sont le principe d'ichinen sanzen tel qu'il est défini par le Grand-maître* Zhiyi*. La graine de l'Éveil de tous les bouddhas mentionnés dans le Sutra Kegon*, dans les divers autres sutras du Mahayana, et dans le Sutra Vairocana*, est l'unique principe d'ichinen sanzen.
Parmi ceux qui ont reçu les graines de la bodhéité dans la période de gohyaku jintengo* ou à l'époque du bouddha Daitsu [sanzen jintengo*], beaucoup par la suite ont négligé ces graines, parce qu'ils avaient suivi de mauvais amis bouddhiques.
[...] Même un sage ne peut devenir bouddha en s'appuyant sur les autres sutras, mais avec le Sutra du Lotus, même un simple d'esprit peut planter les graines de la bodhéité. [Comme il est dit dans le passage du sutra cité plus haut.] "Sans qu'on l'ait recherchée, l'Éveil vient de lui-même".
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

[L'école de] Zhiyi* commente cela en disant  : "Ce Sutra du Lotus fait pousser les graines de la bodhéité que possèdent tous les êtres dans les six voies. Mais en s'opposant au Sutra, on détruit les graines de la bodhéité."(réf.) Moi, Nichiren, je voudrais dire ceci  : dans le Sutra du Lotus se trouvent les graines de la bodhéité pour les êtres dans chacun des dix mondes-états. Mais s'opposer à ce Sutra équivaut à brûler les graines de la bodhéité contenues dans chacun des dix mondes-états. Ceux qui le font tomberont inévitablement dans l'enfer avici.
L'ainsité du Dharma Merveilleux (Sado, 1273 ? à Sairen-bo)

Le riz aussi est toujours identique à lui-même, mais, lorsqu'il sert de nourriture à ceux qui s'opposent au Dharma, il maintient en vie des personnes qui détruisent les graines de la bodhéité, et leur permet ainsi de devenir des ennemis plus redoutables encore. Pourtant, si le riz soutient leur vie, ces personnes ne finiront-elles pas un jour par s'incliner devant le Sutra du Lotus  ?
[...] Je vous confie la propagation du bouddhisme dans votre province. C'est parce que les graines de la bodhéité ont besoin, pour germer, du facteur extérieur qui convient, que l'on expose l'enseignement du Véhicule unique.
Le don de riz (Minobu, 1273 ? )

Le bodhisattva Fukyo était un pratiquant à l'étape de shozuiki, alors que moi, Nichiren, je suis un simple mortel au stade de myoji-soku*. Il plantait les graines de la bodhéité avec un enseignement en vingt-quatre caractères, alors que je plante la graine avec un enseignement de cinq caractères seulement. L'époque est différente mais le principe qui permet de parvenir à l'Éveil est exactement le même.
Enseignement, pratique et preuve (Minobu, 1274 ? à Sammi-bo)

Quand moi, Nichiren, je lis les sutras autres que le Sutra du Lotus, je n'ai pas le moindre désir de devenir une femme. Un sutra condamne les femmes comme des émissaires de l'enfer. Un autre les décrit comme de grands serpents. Un autre encore les compare à des arbres courbés et tordus. Et il y a même un sutra qui les décrit comme des personnes ayant brûlé les graines de la bodhéité.
L'unité de mari et femme (Minobu, le 27 janvier 1275, à Nichigen-nyo)

Les yeux d'un simple mortel les voient de couleur noire. Les personnes des deux véhicules y perçoivent la non-substantialité. Les bodhisattvas les voient de différentes couleurs, tandis que ceux dont les graines de la bodhéité sont arrivées à maturité les reconnaissent comme des bouddhas.
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Le Sutra du Lotus est le seul dans lequel il est dit que même ces personnes des deux véhicules ayant laissé pourrir les graines de la bodhéité, Devadatta qui avait commis trois des cinq forfaits, et les femmes, généralement considérées comme prisonnières des cinq entraves, pouvaient sans exception devenir bouddha. C'est ce que le Bouddha enseigna clairement dans le texte du Sutra.
[...] Dans le Sutra Kegon*, il est dit : "Les femmes sont des messagers de l'enfer qui peuvent détruire les graines de la bodhéité. Elles peuvent revêtir l'apparence de bodhisattva mais en réalité leur coeur est comparable à celui des démons yaksha."
Parvenir directement à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277 ? à Myoho-ama)

Les mots "Namu Amida Butsu" ne sont aucunement les graines de la bodhéité, pas plus que les mantra dharani* ou les cinq préceptes. Il faut bien comprendre cela, autrement, nous faisons apparaître ce défaut appelé adultération*.
Lettre à Akimoto (Minobu, le 27 janvier 1280, à Akimo to)

Les graines d'une même sorte de plante sont toutes semblables. Elles different des graines d'autres sortes de plantes. Si vous cultivez dans votre cœur les mêmes graines de Myoho Renge Kyo, vous renaîtrez tous ensemble dans la même terre de Myoho Renge Kyo. Lorsque, enfin réunis, vous vous retrouverez tous les trois, quelle immense joie sera la vôtre!
Réponse à la mère du seigneur d'Ueno (Minobu, octobre 1280 à la mère de Nanjo Tokimitsu)

 
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