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Extraits de gosho sur

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bonne fortune - fukuun
 
 

Réciter le nom du Bouddha, lire le Sutra, ou simplement offrir des fleurs ou brûler de l'encens, tous ces actes seront source de bienfaits et de bonne fortune dans votre propre vie. Avec cette conviction, mettez votre foi en pratique.
Sur l'atteinte de la bodhéité (Kamakura 1255, à Toki Jonin)

Je fus si ému de tout cela que j’écrivis cet ouvrage intitulé Traité sur la protection de la nation pour expliquer clairement en quoi le Senjaku-shu détruisait le Dharma correct. J’espère que tout le monde, clergé et laïcs, utilisera cet ouvrage, laissant de côté les préoccupations mondaines et plantant au contraire les graines de la bonne fortune pour les kalpas à venir.
Shugo Kokka-ron (Kamakura, 1259)

Dans le même sutra, on lit encore : "Quand je regarde les trois phases, avec les cinq sortes de vision, je vois que tous les souverains du pays sont parvenus à la position d'empereur ou de roi parce qu'ils ont servi cinq cents bouddhas dans des existences passées. Et c'est pourquoi les divers sages et arhats naissent dans leur pays et contribuent au bien-être de la société. Mais si la bonne fortune de ces souverains s'épuise, alors tous les sages les abandonneront et s'en iront.
[...] Attaquons-nous vite à ces oppositions au Dharma et apportons sans retard la paix au monde, nous assurant ainsi conditions paisibles en cette vie-ci et bonne fortune dans la vie future.
Rissho Ankoku ron (Kamakura, juillet 1260)

Quand le Bouddha Shakyamuni poursuivit la pratique de bodhisattva pendant d'innombrables kalpas, il acquit peu à peu quantité de mérites et de bonne fortune. Il les divisa en soixante-quatre parts dont il ne conserva qu'une seule pour lui-même. Les soixante-trois autres, il les laissa derrière lui en ce monde. [...] Quant aux bienfaits que le Bouddha avait obtenus grâce à ses pratiques, ils les divisa en trois parties, mais lui-même n'en utilisa que deux. C'est la raison pour laquelle, alors qu'il aurait pu vivre en ce monde jusqu'à l'âge de 120 ans, il mourut à 80 ans, nous laissant en héritage les quarante années restantes.
Les quatre sortes de reconnaissance (Izu, le 16 janvier 1262 à Kudo Yoshitaka)

Question : Je suis né en tant qu'être humain - ce qui est chose rare - et j'ai eu la bonne fortune de rencontrer le bouddhisme. Mais il y a des enseignements superficiels et des enseignements profonds, des personnes de capacités supérieures et des personnes de capacités moindres. Quels enseignements devrais-je pratiquer pour atteindre la bodhéité aussi rapidement que possible  ? Réponse : [...] Quand on a eu la rare bonne fortune de naître en tant qu'être humain, et la bonne fortune plus grande encore de rencontrer les enseignements du bouddhisme, comment peut-on gaspiller cette chance  ? Si l'on veut croire en une doctrine digne de foi, alors, parmi les divers enseignements du Mahayana et du Hinayana, les doctrines provisoires et définitives, il faut croire au Véhicule unique, le véritable but de la venue du Bouddha en ce monde, voie directe qui mène tous les êtres vivants à l'Éveil
Questions et réponses sur la pratique du Sutra du Lotus (Kamakura  ? mars 1263   ? à Nichiji  ? )

Dans le huitième volume du Sutra du Lotus, au chapitre Darani* (XXVI), le Bouddha déclare : "Le seul fait de protéger les personnes qui reçoivent et récitent le nom du Sutra du Lotus vous procurera une bonne fortune incommensurable."
[...] Je suis un homme qui porte arc et flèches, et me consacre à la profession des armes. Je n'ai aucune compréhension de la vraie nature des enseignements bouddhiques. Comment une personne telle que moi pourrait-elle acquérir beaucoup de bonne fortune  ? Le sage répondit : - Selon le principe de l'Éveil parfait et immédiat, il n'y a pas de différence essentielle entre les premières étapes et les étapes ultimes de la pratique, et les bienfaits de la pratique ultime sont déjà inhérents dans les premières étapes. Effectuer une pratique, c'est effectuer toutes les pratiques, et il n'existe pas un bienfait qui ne soit inclus en celle-ci.
[...] Si, comme vous semblez le dire, il était impossible à quiconque d'obtenir de la bonne fortune avant d'avoir compris la vérité du bouddhisme, personne - depuis les bodhisattvas parvenus à toutes les étapes qui précèdent la bodhéité, jusqu'à ceux qui ne connaissent de l'enseignement que le nom et les mots - ne pourrait obtenir la moindre bonne fortune. Car, comme il est dit dans le Sutra du Lotus "la véritable réalité de tous les phénomènes ne peut être comprise et partagée que par les bouddhas". (réf.)
[...] Bien que nés dans une époque mauvaise souillée par les cinq impuretés, nous avons pu entendre les paroles de vérité du Véhicule unique. Nous lisons qu'une personne, ayant planté des racines de bonne fortune en nombre égal aux grains de sable du fleuve Hiranyavati ou du Gange, a la possibilité de rencontrer ce Sutra et d'avoir foi en lui (note).
Conversation entre un sage et un ignorant (1265  ? à un samouraï   ? )

La pauvreté règne dans les pays qui suivent les enseignements antérieurs au Sutra du Lotus, et leurs habitants sont dans l'état d'avidité. Mais le Sutra du Lotus est une véritable montagne aux trésors comblant de bonne fortune les habitants du pays qui le pratique.
L'essentiel du chapitre Yakuo (1265-  ? peut-être à la mère de Nanjo Tokimitsu)

On lit dans le huitième volume du Myoho Renge Kyo : "La bonne fortune de ceux qui reçoivent et gardent le nom du Sutra du Lotus est impossible à évaluer." Il est dit dans le Sho Hokke Kyo : "Si quelqu'un entend parler de ce Sutra, proclame et garde respectueusement son Titre, il connaîtra des bienfaits incommensurables." Et dans le Tembon Hoke Kyo, on lit : "Celui qui reçoit et garde le nom du Sutra du Lotus connaîtra une bonne fortune inappréciable." Ces passages indiquent que la bonne fortune obtenue simplement en récitant le Titre est inestimable.
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d' Amatsu)

"De même que le Mont Sumeru est la plus haute de toutes les montagnes, le Sutra du Lotus est le plus élevé de tous les sutras."(réf.) On y lit aussi : "La bonne fortune de celui qui croit au Sutra du Lotus ne peut être ni brûlée par le feu, ni emportée par l'eau."(réf.) Ce sont sans doute nos liens karmiques dans un lointain passé qui ont fait de vous mon disciple à une époque comme celle-ci.
L'héritage du Dharma ultime de la vie (Sado, février 1272, à Sairen-bo Nichiji)

Il y a aussi ceux qui croient pouvoir acquérir de la bonne fortune en sacrifiant de nombreux chevaux ou en brûlant herbes et arbres, ou encore en s'inclinant devant chaque arbre rencontré.
Des enseignements aussi aberrants sont si nombreux qu'on ne peut les compter.
[...] Il est dit dans le Sutra : "Devadatta deviendra un Tathagata du nom de Devaraja." (réf.) Cela indique que le monde de l'enfer contient également le monde de la bodhéité. Le Sutra dit aussi : "Il y a dix filles-démones, dont la première s'appelle Lamba... [Le Bouddha leur dit : ] "Vous obtiendrez une bonne fortune inestimable rien qu'en protégeant ceux qui gardent le Titre du Sutra du Lotus."(réf.)
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Par conséquent, si le dirigeant commet de mauvaises actions ou des crimes, la première, la deuxième ou la troisième fois, les divinités s'efforceront de ne pas le punir. Mais, s'il continue à agir d'une manière qui déplaît aux dieux du ciel et aux autres divinités, ceux-ci provoqueront l'apparition de prodiges et d'événements inhabituels pour le réprimander. Et, s'il va trop loin dans sa mauvaise conduite, les dieux du ciel et les autres divinités l'abandonneront et quitteront son pays. Ou, si la bonne fortune acquise par ce dirigeant en observant les préceptes s'est totalement épuisée, il est possible que son État tout simplement périsse.
La voix pure et portant loin (Sado, septembre 1272, à Shijo Kingo)

Il serait totalement impossible, j'en suis persuadé, que de grands auditeurs-shravakas, tels que Shariputra et Maudgalyayana, abandonnent jamais une personne, quelle qu'elle soit, qui a respecté l'un des enseignements sacrés exposés de son vivant par le Bouddha. Mais ils éprouvent sans doute une certaine rancune envers les divers sutras enseignés avant le Sutra du Lotus, car on y trouve à leur encontre quelques remontrances sévères : "Au coeur de l'enseignement du Bouddha... ils sont comme des graines qui ne pourront plus germer."(réf.) Or, désormais, ces auditeurs-shravakas sont devenus des bouddhas du nom de Keko, Myoso, Fumyo, par une bonne fortune totalement inattendue. Ce fut sans doute pour eux comme si le Mont Kunlun s'effondrait soudain sous leurs yeux pour leur livrer ses trésors. C'est pourquoi ils exprimèrent leur gratitude en disant : "Cet amoncellement de joyaux sans pareil nous a été donné sans même que nous l'ayons cherché."(réf.)
[...] Les divers bodhisattvas, aussi nombreux que les grains obtenus en réduisant la terre en poussière, étaient parvenus jusqu'à l'étape de l'Éveil presque parfait (togaku). Il ne leur restait plus à éliminer que l'obscurité fondamentale. Ayant eu la bonne fortune de rencontrer le Bouddha Shakyamuni, ils pensaient pouvoir briser ce grand rocher qu'est l'obscurité fondamentale. Mais pendant les quarante et quelques premières années de son enseignement, Shakyamuni, Maître du Dharma, exposa la cause de l'Éveil, sans en exposer l'effet. Il ne révéla pas les bienfaits de l'étape de l'Éveil parfait (myogaku), par conséquent aucun d'eux ne put progresser jusque là. Ils le regrettèrent sans doute.
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

Mais beaucoup n'ont pas reçu la graine de la bodhéité dans leurs existences passées et s'accrochent aux conceptions des enseignements du Hinayana ou du Mahayana provisoire*  ; et même s'ils ont la bonne fortune de rencontrer le Sutra du Lotus, ils ne peuvent dépasser leurs vues tirées des enseignements du Hinayana ou du Mahayana provisoire*.
[...] Il dit encore : "Ce Sutra qui contient tout est l'oeil de tous les bouddhas parce qu'il leur permet d'acquérir les cinq sortes de vision. Puisque les Trois Corps du Bouddha naissent de ce Sutra, c'est le sceau de la vérité ultime qui permet d'entrer dans l'océan du nirvana. Les Trois qualités pures d'un bouddha viennent de ce vaste océan et fertilisent le champ de la bonne fortune pour tous les êtres humains et célestes."
[...] Grâce aux enseignements du Hinayana et du Mahayana provisoire*, les grands bodhisattvas, à l'époque du Dharma correct, permirent à leurs disciples de récolter le fruit d'une graine semée par Shakyamuni de son vivant. Si les bodhisattvas Surgis-de-Terre avaient propagé le Sutra du Lotus à cette époque et non plus tard, les gens l'auraient méprisé et toute la bonne fortune qu'ils avaient acquise du vivant de Shakyamuni aurait été détruite. Voilà pourquoi les bodhisattvas Surgis-de-Terre n'apparurent pas à l'époque.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

Mais, par ailleurs, je me réjouis de la bonne fortune qui m'a permis de naître dans la cinquième période de cinq cents ans et de lire ces mots du Bouddha. Il aurait été du reste inutile que je naisse du vivant du Bouddha, car ceux qui ont suivi les enseignements des quatre saveurs inférieures n'avaient pas encore entendu le Sutra du Lotus.
Sur les prédictions du Bouddha
(Sado, 11 mai 1273 aux croyants)

Le pratiquant né à l'époque des Derniers jours du Dharma qui propage le Sutra du Lotus rencontrera les Trois grands ennemis, qui provoqueront son exil et même sa condamnation à mort. Pourtant, le Bouddha Shakyamuni couvrira du manteau de sa bienveillance ceux qui persévéreront dans la propagation. Toutes les divinités leur feront des offrandes, les épauleront et les porteront sur leur dos. Ils possèdent la bonne fortune suprême et pourront servir de guides à tous les êtres humains.
La véritable réalité de la vie (Sado, mai 1273 à Sairen-bo)

Il est écrit que ceux qui gardent le Titre du Sutra du Lotus seront protégés par Kishimojin et ses dix filles. Ils bénéficieront du bonheur d'Aizen et de la bonne fortune de Bishamon.
[...] Les malheurs de Kyo'o Gozen se changeront en bonne fortune. Faites appel à toute votre foi et priez ce Gohonzon. Que pourrait-il alors y avoir d'impossible à réaliser  ? Il vous faut croire ces affirmations du Sutra du Lotus : "Ce sutra exauce les désirs. Il est l'eau pure et fraîche de l'étang qui étanche la soif"(réf.) et "Ils connaîtront paix et sécurité dans cette vie et des conditions favorables dans la prochaine."(réf.)
Réponse à Kyo'o (Sado, août 1273, à Kyo'o, fille de Shijo Kingo)

Il est dit dans le Sutra  : "Même s'ils tombent dans un grand feu, ils ne seront pas brûlés... Si une inondation les emporte, en récitant le Titre, ils parviendront immédiatement dans des eaux peu profondes."(réf.) On y lit encore  : "La bonne fortune du pratiquant ne peut être ni consumée par le feu, ni emportée par l'eau."(réf.)
Enfer et bodhéité (Minobu, le 11 juillet 1274 à la mère de Nanjo Tokimitsu)

Prenez Saemon pour maître, et laissez-le vous guider dans la foi du Sutra du Lotus. La malchance de votre trente-troisième année se changera en bonne fortune de votre trente-troisième année. C'est ce que signifie le passage "les sept difficultés disparaissent et les sept bienfaits apparaissent immédiatement."(réf.) Vous rajeunirez et votre bonne fortune grandira.
L'unité de mari et femme (Minobu, le 27 janvier 1275, à Nichigen-nyo)

Aucun sabre ne peut couper l'air, aucun feu ne peut brûler l'eau. Aucun feu ne peut non plus détruire les saints, les personnes de mérite, ni celles qui sont dotées de bonne fortune ou de sagesse.
[...] le Grand Roi s'attristait sans savoir que faire. C'est alors qu'un sage le conseilla en disant : "La destruction par le feu, l'un des Sept Désastres, se produit quand un sage quitte le pays et quand la bonne fortune du roi est épuisée. Pourtant, ces incendies répétés ont détruit les maisons du peuple mais n'ont jamais atteint le palais royal. Cela indique que la faute n'en incombe pas au roi mais au peuple. Par conséquent, si vous appelez les maisons de votre peuple "Palais royal", le dieu du feu répugnera à les incendier." Le roi pensa que c'était un avis raisonnable et donna à sa ville tout entière le nom de Rajagriha [palais royal]. Aucun incendie ne s'y déclara plus par la suite. Ainsi [ce récit nous enseigne que] les incendies ne peuvent pas détruire une personne dotée d'une grande bonne fortune. Ici, le palais du shogun vient juste de brûler, preuve que la bonne fortune du Japon est presque épuisée.
Le Palais royal (Minobu, 12 avril 1275 à Shijo Kingo)

Il est dit encore, au chapitre Hosshi* (X), dans le quatrième volume du Sutra du Lotus : "Si une personne recherche la voie du Bouddha / et pendant toute la durée d'un kalpa / [joint les mains en (sa) présence et récite d'innombrables vers élogieux / ces éloges du Bouddha lui vaudront d'incommensurables bienfaits.] Et ceux qui font l'éloge et défendent les pratiquants de ce Sutra obtiendront une bonne fortune encore plus grande."
Le Grand-maître Zhanlan commente cela ainsi : "Ceux qui infligent des vexations ou des troubles [aux pratiquants du Sutra du Lotus] auront la ête brisée en sept morceaux. Mais ceux qui leur font des dons goûteront une bonne fortune supérieure à celle de bouddha dotés des dix titres honorables."(réf.)
[...] Il est dit que les bienfaits ainsi obtenus [en honorant le pratiquant du Sutra du Lotus] sont cent, mille, dix mille, cent mille fois supérieurs à ceux que procure une croyance manifestée par l'action, la parole et la pensée, et des dons au corps vivant du Bouddha pendant la totalité d'un kalpa. C'est ce que veut dire le Grand-maître Zhanlan lorsqu'il écrit : "On goûtera une bonne fortune plus grande que celle d'un bouddha doté des Dix titres honorables."
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Il est dit, dans le quatrième volume du Sutra du Lotus, au chapitre Hosshi* (X) : "La personne qui cherche la Voie du Bouddha et qui, pendant un kalpa, joignant les mains devant moi, récitera d'innombrables stances à ma louange, parce qu'elle aura ainsi fait l'éloge du Bouddha, obtiendra des bienfaits incommensurables. Mais la bonne fortune qu'obtiendront ceux qui louent et honorent les pratiquants de ce Sutra sera plus grande encore."
[...] Le Grand-maître Zhanlan clarifie un peu plus ce passage en disant : "Ceux qui s'opposeront à nous [aux personnes qui enseignent le Dharma] auront la ête brisée en sept morceaux (réf.), tandis que la bonne fortune de ceux qui [leur] feront des offrandes dépassera celle d'une personne dotée des dix titres honorables."(réf.)
Lettre à Ko-no ama Gozen (Minobu le 16 juin 1275 à Ko-no ama Gozen)

En général, un fils a pour devoir d'obéir à ses parents ; mais, sur le chemin de la bodhéité, ne pas suivre ses parents peut, en définitive, être pour eux source de bonne fortune. Le Sutra Shinjikan définit l'essence de la piété filiale ainsi : "En renonçant à ses obligations et en entrant dans le nirvana, on peut véritablement s'acquitter de l'ensemble de ces obligations." Ce qui veut dire que, pour entrer dans la voie bouddhique, on quitte sa maison, même contre le souhait de ses parents, afin d'atteindre la bodhéité.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

Mes disciples, sachez que moi, Nichiren, je suis le Pratiquant du Sutra du Lotus. Puisque je suis le continuateur du bodhisattva Fukyo, ceux qui me méprisent et me calomnient auront la tête brisée en sept morceaux, alors que ceux qui croient en moi accumuleront une bonne fortune aussi haute que le Mont Sumeru.
Un Sage Perçoit les Trois Phases de la Vie (Minobu, 1275, à Toki Jonin)

On lit dans le huitième volume du Sutra du Lotus : "Ses souhaits ne resteront pas sans réponse, et il obtiendra en rétribution la bonne fortune en cette vie même."(réf.) On y lit aussi  : "En vérité, il obtiendra des rétributions visibles dans sa vie présente."(réf.)
[...] Les mots du Sutra du Lotus sont également brillants et lumineux, radieux et éclatants comme le reflet d'un visage dans un miroir poli, ou l'image de la lune se reflétant à la surface d'un étang d'eau pure. Puisqu'il en est ainsi, comment le décret du Bouddha "Il obtiendra en rétribution la bonne fortune dès cette vie même", ou son édit, "En vérité, il obtiendra des rétributions visibles en sa vie présente", (réf.) pourraient-ils se révéler faux uniquement pour vous, Nanjo Shichiro Jiro  ? La bonne fortune en cette vie (Minobu, le 19 janvier 1276, à Nanjo Tokimitsu)

A propos des Trois Corps du Bouddha, il est dit dans le Sutra Fugen : "Les trois propriétés illuminées de la vie du Bouddha découlent des sutras du Mahayana. Ce sceau du Dharma permet de pénétrer dans l'océan du nirvana. C'est de ce vaste océan que naissent les trois sortes de Corps purs d'un bouddha. Ces trois propriétés sont le champ fertile de la bonne fortune pour tous les êtres, humains aussi bien que célestes, et représentent ce qui est le plus digne de recevoir des offrandes."
La consécration d'une statue du bouddha (Minobu, le 15 juillet 1276 à Shijo Kingo)

Le Grand-maître Zhiyi enseigna le Sutra du Lotus, et les commentaires qu'il en fait le placent très au-dessus de tous les autres maîtres ; dans toute la Chine, il n'a pas son pareil. Il est clair qu'il est l'envoyé du Bouddha. Ceux qui feront son éloge accumuleront une bonne fortune aussi haute que le Mont Sumeru, tandis que ceux qui le calomnieront commettront une faute qui les précipitera dans l'enfer avici."
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Zhanlan écrivit : "Ceux qui humilient ou font souffrir [les pratiquants du Sutra du Lotus] auront la tête brisée en sept morceaux, tandis que ceux qui leur font des dons goûteront une bonne fortune supérieure aux dix titres honorables."(réf.) [...] Et si les bienfaits doivent être de la même importance que les rétributions négatives, alors il ne fait aucun doute que mes disciples jouiront d'une bonne fortune supérieure aux dix titres honorables.
Les Quatre Etapes de la foi (Minobu ; 10 avril 1277 (  ? ) à Toki Jonin)

Le prince Shotoku déclara : "Ceux qui, à l'époque des Derniers jours du Dharma, vénéreront l'image du Bouddha Shakyamuni, le sage des pays de l'Ouest, pourront écarter les calamités, et accumuleront de la bonne fortune. Ceux qui la mépriseront provoqueront des désastres, et leur vie sera écourtée."
Le guide suprême du monde (Minobu, le 25 juin 1277, à Shijo Kingo)

Tout d'abord, c'est une source exceptionnelle de bonne fortune que de poser, comme vous le faites, une question sur le Sutra du Lotus. En cette époque des Derniers jours du Dharma, ceux qui s'enquièrent du sens, ne serait-ce que d'une phrase ou d'un vers du Sutra du Lotus, sont encore moins nombreux que ceux qui pourraient lancer le grand Mont Sumeru sur une autre planète comme un simple caillou ; ou qui, d'un coup de pied, pourraient envoyer au loin la galaxie entière comme un ballon.
[...] Même sans lire ni étudier le Sutra, on obtiendra une immense bonne fortune rien qu'en en récitant le Titre. Le Sutra enseigne que les femmes, les hommes mauvais, et ceux qui appartiennent aux mondes de l'animalité et de l'enfer - en fait, tous les êtres des dix mondes-états - peuvent atteindre la bodhéité.
La phrase unique et essentielle (Minobu, le 3 juillet 1278, à Myoho-ama)

Inutile de vous précipiter. Forgez plutôt une unité solide avec les autres croyants et laissez les ennemis du Dharma faire tout le tapage qu'ils veulent. Ensuite, si vous envoyez cette pétition, la nouvelle s'en répandra peut-être dans tout Kamakura et il se peut même qu'elle parvienne jusqu'aux oreilles du shogun. C'est ce que l'on appelle un malheur qui se transforme en bonne fortune. Continuez votre pratique du Sutra du Lotus comme je vous l'enseigne depuis longtemps. Des circonstances favorables annoncent peut-être de petits événements heureux, mais de graves bouleversements annoncent immanquablement que le désastre se changera en bonne fortune.
Mise en garde contre l'attachement à son domaine (Minobu, juillet 1277, à Shijo Kingo)

Moi, Nichiren, j'ai eu la chance insigne de naître sous forme humaine et j'ai pu rencontrer le bouddhisme qu'il est rare de rencontrer. Et, parmi tous les enseignements bouddhiques, j'ai rencontré le Sutra du Lotus. Lorsque je pense aux raisons de ma bonne fortune, je prends conscience de ma dette de reconnaissance envers mes parents, envers le souverain et envers tous les êtres vivants.
Le sutra permettant véritablement d'honorer sa dette (Minobu, le 28 juillet 1278 à Sennichi-ama)

Le Grand-maître Zhanlan déclare, dans son commentaire : "Ceux qui font des offrandes [au Pratiquant du Sutra du Lotus] obtiendront une bonne fortune plus grande que celle des dix titres honorables, tandis que ceux qui [lui] créent des troubles auront la ête brisée en sept morceaux."
Grandes lignes du chapitre Zokurui et d'autres (Minobu, le 6e mois de 1278, à Dame Nichinyo)

Le malheur sort de la bouche d'une personne et la détruit, mais la bonne fortune vient de son esprit et la rend digne de respect. La sincérité des offrandes que l'on fait au Sutra du Lotus au commencement de la nouvelle année est semblable aux fleurs qui s'épanouissent sur les arbres, au lotus qui s'ouvre sur un étang, au santal qui fleurit dans les Montagnes neigeuses, ou à la lune qui se lève. En devenant l'ennemi du Sutra du Lotus, le Japon s'attire aujourd'hui des malheurs de mille lieues à la ronde, alors que ceux qui croient au Sutra du Lotus attireront la bonne fortune de dix mille lieues alentour.
Gosho du Nouvel An (
5 janvier 1279, à la femme du Seigneur Omosu)

Et même si l'on a la bonne fortune de rencontrer le. Sutra du Lotus, il faut savoir qu'il est encore plus difficile de rencontrer le daimoku du Dharma Merveilleux, et de le réciter.
[...] Le grand océan est celui des souffrances de la vie et de la mort, et la tortue nous représente nous, simples mortels. Le fait qu'elle n'ait ni pattes ni nageoires est l'indication que nous n'avons créé la cause d'aucune ; que son ventre soit brûlant évoque les Huit Enfers brûlants auxquels nous mènent la colère et la rancune ; La tortue borgne et le bois de santal flottant (Minobu le 26 mars 1279 à la femme de Matsuno)

Mais, peut-être en raison d'une erreur commise dans l'exercice du pouvoir, ou parce que la bonne fortune de son karma était épuisée, les cygnes blancs, par milliers et dizaines de milliers, disparurent soudain, et les très nombreux chevaux blancs cessèrent de hennir. Lorsqu'il cessa d'entendre le hennissement des chevaux blancs, le roi devint semblable à une fleur qui se fane, ou à la lune au moment d'une éclipse.
Le roi Rinda (Minobu, le 17 août 1279 à Soya Doso, fils de Soya Kyoshin)

Si une personne est parvenue au bout de sa bonne fortune, aucune stratégie ne sert plus à rien. Et quand ses bienfaits sont épuisés, même ses serviteurs ne lui obéissent plus. Si vous avez survécu, c'est parce que vous possédez encore de la bonne fortune.
[...] Par conséquent, vous devez faire surgir de plus en plus fort le pouvoir de la foi. Autrement, ne vous plaignez pas des divinités bouddhiques si vous épuisez votre bonne fortune et perdez leur protection.
La stratégie du Sutra du Lotus (Minobu, 23 octobre 1279, à Shijo Kingo)

Une seule vie a plus de valeur que l'univers. Vous avez encore de nombreuses années devant vous et, de surcroît, vous avez rencontré le Sutra du Lotus. Si vous vivez ne serait-ce qu'un jour de plus, c'est autant de bonne fortune supplémentaire que vous pourrez accumuler.
Sur la possibilitéde prolonger sa vie (Minobu, 1279 à Myojo, femme de Toki Jonin)

Pour avoir offert quatre bols au Bouddha, on dit que Bishamon est celui des quatre Rois du Ciel dont la bonne fortune est la plus grande au monde. Vimaladatta*, parce qu'elle fit don de 84000 bols au bouddha Unraionno, renaquit par la suite sous la forme du bodhisattva Myoon*.
Lettre à Akimoto (Minobu, le 27 janvier 1280, à Akimoto)

Zhanlan a dit : "Bien que ces quatre étapes soient distinctes, elles découlent toutes du Dharma. Si l'on compare la bonne fortune de tous les êtres vivants dans les neuf mondes-états à celle du Bouddha, elle paraît aussi légère qu'un cheveu, alors que la bonne fortune du Bouddha a le poids d'une énorme montagne. Et la bonne fortune de tous les bouddhas est aussi légère que la robe de Bonten, pas plus lourde que trois plumes (note), tandis que la bonne fortune d'un seul caractère du Sutra du Lotus a, elle, autant de poids que la terre entière. La personne, dans l'expression "la personne est de moindre importance", est le Bouddha ; et "le Dharma qui est suprême"» est le Sutra du Lotus.
La bonne fortune inégalée (Minobu, 1l mai 1280, au seigneur Nishiyama)

le Dharma bouddhique est comme le corps, la société comme son ombre. Si le corps est déformé, son ombre l'est aussi. Quelle grande bonne fortune, pour moi et mes disciples qui obéissons au véritable voeu du Bouddha, de pouvoir pénétrer naturellement dans l'océan de la sagesse infinie !
Comparaison du Sutra du Lotus avec les autres Sutra (Minobu, le 26 mai 1280 à Toki Jonin)

Comme vous le savez, un des sutras relate l'histoire de Tokusho Doji qui offrit un pâté de sable au Bouddha et renaquit ensuite sous la forme du roi Ashoka qui gouverna une grande partie de l'Inde. Parce que le Bouddha est digne de respect, l'enfant obtint cette grande récompense pour un simple pâté de sable. Pourtant, le Bouddha Shakyamuni enseigne que celui qui fait, ne serait-ce qu'un seul jour, des offrandes au Pratiquant du Sutra du Lotus à l'époque des Dernier Jours du Dharma, obtiendra une bonne fortune incomparablement plus grande que s'il avait offert d'innombrables trésors au Bouddha pendant cent mille kalpas.
La personne et le Dharma (Minobu, 11 septembre 1281 à Nanjo Tokimitsu)

Les racines de la bonne fortune ne dépendent pas de l'importance des offrandes, grandes ou petites. Elles diffèrent considérablement selon les pays, les personnes et le temps.
Les racines de la bonne fortune (Minobu, décembre 1281, à Kubo-no ama Gozen)

Ceux qui, par leurs dons, soutiennent le Pratiquant du Sutra du Lotus recevront les mêmes bienfaits qu'ils auraient obtenu en faisant des offrandes au Sutra lui-même. Le Grand-maître Saicho écrivit dans un commentaire : "Ceux qui feront son éloge accumuleront une bonne fortune aussi haute que le Mont Sumeru, et ceux qui le calomnieront tomberont dans l'enfer avici." (note)
[...] Pourtant, malgré le peu de temps que vous laissent vos fonctions, avec sincérité et de tout votre coeur, vous m'avez envoyé des pousses de bambou moso en offrande au Sutra du Lotus, ici, dans les montagnes. Sans nul doute, vous avez semé d'excellentes graines dans le champ de votre bonne fortune.
Le corps et l'esprit des simples mortels (Minobu, à un disciple)

 
voir également : bienfaits et hendoku iaku

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