| DICTIONNAIRE des TERMES BOUDDHIQUES français, japonais, chinois, sanscrit, paliQ |  | 
| Qi. La dynastie des Qi du Nord (Bei Qi) 北齊, régna en Chine du nord-est de 550 à 577 lors de la période des Dynasties du Nord et du Sud, dite également période des Six Dynasties. La dynastie des Qi du Sud (Nan Qi) 南齊 régna en Chine du sud de 479 à 502 lors de la période des Dynasties du Nord et du Sud. Ce qu'en dit Nichiren. Qin, 秦, 秦朝, Ts'in. Dynastie qui régna sur la Chine de -221 à -207 succédant à la dynastie Zhou et précédant la dynastie Han. Le mot Qin est probablement la source du mot Chine actuel. Le premier empereur fut Qin Shi Huangdi. Le suicide du fils de Qin Shi Huangdi (~ -207) provoque le retour du chaos en Chine,  et laisse la place à la dynastie des Han. Ce qu'en dit Nichiren. Qin Shi Huangdi, 秦始皇帝, Shi Huangdi, 秦始皇, 
          Ying Zheng  (-260 
          <-247/-221> - 210). Fondateur de la dynastie 
          des Qin. En -246,  il monta sur le trône 
          de l'État féodal des Qin 
          et assujettit les autres États féodaux de Chine. En -221 
          il se déclara seul maître de la Chine et prit le titre 
          de Shi Huangdi (Premier Auguste 
          Souverain). Il s'attela alors à l'unification politique et administrative 
          de son empire,  dorénavant administré par un gouvernement 
          central ; la noblesse des anciens États étant contrainte 
          de s'installer dans la capitale. Shi Huangdi 
          unifia l'écriture,  sur les conseils du ministre d'État 
          Li Si,  qui avait étudié avec 
          Han Fei et qui était un partisan 
          de la philosophie totalitaire légiste. En 213 avant notre ère,  
          il décréta que tous les livres non conformes aux théories 
          qin sur l'histoire et la philosophie devaient 
          être brûlés. L'empereur centralisa également 
          l'économie et la défense,  fit construire des routes et 
          des canaux. Pour protéger le pays de l'invasion des nomades xiongnu,  
          il poursuivit les grands travaux défensifs entamés par 
          les royaumes de Yan,  Zhao 
          et Qin,  entreprenant la construction de 
          la partie principale de la Grande Muraille de Chine,  et recourant pour 
          ce faire au travail des esclaves et des conscrits. S'il conserva une 
          réputation de tyran sanguinaire,  Shi Huangdi 
          n'en créa pas moins un État dont la structure servit de 
          base à la Chine impériale jusqu'à sa disparition 
          en 1911. L'excavation de sa tombe,  un gigantesque complexe de vastes 
          chambres souterraines encerclant un immense tumulus situé près 
          de Xian,  a permis jusqu'à présent 
          la mise au jour d'une armée de plus de 6 000 statues en terre 
          cuite d'hommes et de chevaux grandeur nature. Ce qu'en dit Nichiren. Qingliang voir Cheng Guan Qingliang [mont] voir Mont Wutai Qinzong.  
          (1100<1126-1127>1161). Neuvième et dernier 
          empereur de la dynastie Song 
          du Nord. Il était le fils aîné de Huizong 
          qui abdiqua en sa faveur sous la menace des armées manchoue. Au bout 
          d'un an de règne il fut fait prisonnier par la nouvelle dynastie 
          Jin. Ce qu'en dit Nichiren. quadruple erreur voir quatre erreurs quadruple sagesse, quatre sagesses (四智) de l'homme éveillé selon le Zen I. La grande sagesse du miroir parfait (daien kyo chi, 大圓鏡智, adarsa jnana) : sagesse qui reflète tous les phénomènes comme ils sont, comme un clair miroir. II. Sagesse de la similitude des natures de toutes les choses (byodo sho chi, 平等性智, samata jnana) : sagesse qui voit l’égalité ultime de toutes les choses, de soi et des autres. III. Sagesse de l’observation merveilleuse ou sagesse du discernement (myokan zatchi, 妙觀察智, pratyaveksana jnana) : sagesse qui permet d’observer sans entrave tous les phénomènes et de prêcher le Dharma en interrompant les doutes. 4) Sagesse permettant d’accomplir ce qui doit être fait ou sagesse tout-accomplissante (josho sachi, 成所作智, krtya anusthana jnana) : sagesse qui permet de faire obtenir des bienfaits à tous les êtres. quarante-deux niveaux d'ignorance 
          ou d'illusions, shijunihon-no-mumyo,  
          四十二品の無明. Deux interprétations différentes :  quarante et une illusions Les derniers enseignements de Shakyamuni divisent l'illusion en quarante-deux catégories. La dernière catégorie est l'obscurité fondamentale inhérente à la vie. Ce qu'en dit Nichiren  quarante-huit vœux,  shijuhachi-gan,  
          四十八願. Vœux faits par le bouddha Amida 
          alors qu'il n'était encore qu'un moine nommé Hozo,  
          Après avoir examiné les caractéristiques de vingt 
          et un milliards de Terres de bouddha,  et après avoir médité 
          pendant cinq kalpa, Hozo fit 48 vœux liés aux caractéristiques de la  Terre de bouddha qu'il établirait lui-même après avoir 
          atteint la bouddhéité. Dans son dix-huitième vœu, Hozo fit le serment que,  s'il atteignait 
          la bouddhéité,  tous ceux qui auraient eu foi en lui obtiendraient 
          de renaître dans sa Terre pure,  à l'exception de ceux qui 
          auraient commis les cinq forfaits,  ou qui 
          auraient calomnié le Dharma correct. Ce qu'en dit Nichiren. quatorze 
          offenses,   dénigrements,  anti-valeurs,
          jushi-hibo, 十四誹謗, jushi-hobo, 十四謗法, fourteen slanders. 
          Quatorze facteurs du dénigrement du Bouddha,  de son enseignement et 
          des personnes qui pratiquent ce Dharma. Ils sont énumérés dans le Hokke Mongu Ki de Zhanlan qui s'appuie 
          sur le chapitre III du Sutra 
du Lotus. Ce sont :  quatre accomplissements. Notion définie dans le Sutra du Lotus et proche de quatre capacités parfaites 1) être protégé par l'attention des bouddhas. 2) planter la multitude des racines de mérites. 3) entrer dans le sangha correctement déterminé. 4) déployer la pensée d'éveil pour l'ensemble des êtres. quatre aînés aux cheveux blancs. 
          Quatre lettrés taoïstes qui vivaient sur le Mont Heng 
           (恆山,  province de Shangxi en Chine 
          du Nord)  : le maître Dongyuan,  le 
          disciple Lu-li,  Qi-Liji 
           et le maître Xiahuang. 
          L'empereur Gao-Zu 
           (-247à -195),  fondateur de la dynastie 
          des Han,  tenta de déshériter 
          son fils Liu Ying,  le futur empereur Hui 
          Di (-197 à -194). A ce moment-là,  la mère de Liu 
          Ying,  l'impératrice Lu Zhi,  
          persuada les quatre éminents ermites de devenir les conseillers 
          de son fils. En voyant ces ermites,  l'empereur fut tellement impressionné 
          par leur dignité qu'il finit par accepter que Liu 
          Ying lui succède. Ce qu'en dit Nichiren. quatre appuis du Dharma, quatre normes, ho 
          shie,  法四依. Recommandations finales du Bouddha pour les générations 
          futures,  décrits dans le Sutra 
          du nirvana. Il s'agit de quatre couples d'adjonctions qui énumèrent,  
          chaque fois,  ce sur quoi le pratiquant du bouddhisme peut s'appuyer 
          avec confiance. Il s'agit de  : quatre assurances voir quatre sortes de courage quatre attentions voir établissement de l'attention quatre bienveillances sans limite 
          ,
          ou quatre vertus infinies,   quatre demeures divines, shi-muryoshin,  
          四無量, apramāna,  chatur-apramana = brahmavihara, divine abidings). 
          Ce sont  :  quatre bodhisattvas, quatre grands bodhisattvas , shi bosatsu,  四菩薩. La liste 
          varie selon les sutras. On distingue deux groupes de quatre bodhisattvas 
          liés au Sutra du Lotus,  ceux de la doctrine 
          préparatoire et ceux de la doctrine 
        essentielle.  quatre bouddhas 
          des quatre directions. 1) le boudha Ashaku, Signe-de-Joyaux, Jewel Sign,  sur une 
          terre de l'est de l'univers. 2)  le bouddha Hoso, Vie Infinie, Infinite Life au sud,  3) le bouddha Muryoju, Voix-Subtile, Subtle Voice à l'ouest 4) le bouddha Mimyosho, Voix Merveilleuse, Wonderful Voice au nord.  quatre Brahma viharas, bramavihara voir quatre bienveillances sans limite quatre capacités parfaites, shi-muge-chi, shi-muge,  四無礙智, 四無礙. Caractéristiques 
          de la façon d'enseigner des bouddhas et des bodhisattvas. Ce sont  : quatre Ciels de méditation voir quatre niveaux de méditaion quatre 
          congrégations, quatre catégories d'êtres,           quatre sortes de croyants, shi shu,  四衆. 
          Moines   
          (bhiksus) et nonnes (bhiksunis),  
          laïcs,  hommes (upasaka) et femmes 
        (upasika).  quatre continents, shi-shu,  四洲. Dans la cosmologie indienne,  
          les continents situés respectivement à l'est,  à 
          l'ouest,  au nord et au sud du Mont Sumeru 
          qui représentait l'axe du monde et était entouré 
          de quatre continents et de quatre océans (shi-kai,  
          四海). On leur adjoignait parfois quatre enfers. L'expression désigne 
          la Terre entière Les continents se nomment Purvavideha 
          (Hotsubadai ou Shoshin-shu) 
          à l'est,  Aparagodaniya (Kuyani 
          ou Goka-shu) à l'ouest,  Uttarakuru 
          (Uttanotsu ou Kuru-shu) 
          au nord et Jambudvipa (Embudai 
          ou Sembu-shu) au sud. On disait que Jambudvipa 
          est le lieu où le bouddhisme apparaît et se répand. 
          Ce qu'en dit Nichiren. quatre corps du Bouddha. Doctrine de l'école Rien-que-Conscience : 1) Corps de la nature du Dharma qui correspond au Corps du Dharma de la doctrine des trois corps plus courante dans les enseignements des autres écoles mahayana ; 2) Corps d'exultation ou Corps de réception et emploi spontanés (jijuyushin 自受用身, body of self-enjoyment) qui correspond au Corps de rétribution ; c'est le Bouddha qui se réjouit des bienfaits de l'Eveil atteint sous l'arbre bodhi à la suite des mérites acquis dans ses vies antérieures 3) Corps de réception et emploi accordés ou Corps de générosité (tajuyushin, 他受用身, body of beneficence) qui correspond également au corps de rétribution; c'est le Bouddha qui répond au désir des hommes d'entendre ses enseignements. 4) Corps de métamorphoses qui correspond au corps de manifestation. Ces quatre corps font référence aux quatre terres telles que cette école l'enseigne. quatre critères, quatre clés,shi-shaku, shishu-shaku,              四釈, 四種釈 Critères de la supériorité             du Sutra du Lotus élaborés par Zhiyi : quatre délits graves voir quatre transgressions majeures quatre démons voir trois obstacles et quatre démons quatre dettes de reconnaissance, quatre dettes de gratitude, shi-on, 四恩. D'après le Sutra Shinjikan, la dette à l'égard de ses parents, de tous les êtres humains, de son souverain, et des Trois Trésors. Le caractère 恩 (on) inclut à la fois la notion de bienfait et de gratitude. Nichiren demande souvent de ne pas oublier les bienfaits reçus des parents, du prochain, du souverain et des Trois trésors. Ce qu'en dit Nichiren et les goshos Quatre sortes de reconnaissance et Traité sur la dette de reconnaissance. quatre dhyanas voir quatre niveaux de méditation quatre dictons voir quatre maximes quatre 
          efforts corrects,   shi-shogon, shi-shodan, 四正勤, 四正断, samyak-pradhāna, samyakprahāṇa, sammappadhāna, sammappadhāna. Sont qualifiés 
          de corrects les efforts : quatre 
          éléments de la matière, shi-dai, 四大. Selon les conceptions de l'Inde antique, terre (solidité), eau 
          (l'humidité), feu (la chaleur), vent (la mobilité). Le 
          bouddhisme y ajouta un élément, ku, dont la fonction est 
          d'intégrer et d'harmoniser les quatre éléments : voir cinq éléments.        Dans la médecine indienne antique, le corps humain est composé 
          de ces éléments et c'est leur déséquilibre 
          qui provoque les maladies.  quatre éléments de rapprochement, shi-shobo, shishoji, 四摂法, 四摂, saggraha vastani. Actes par lesquels le Bouddha ou le bodhisattva se rapproche de ceux qui l'écoutent pour se les rendre favorables de manière qu'éclairés par son enseignement, ils se mettent en état de le comprendre : 1) le don ou la bienfaisance (dana), 2) un langage agréable (priyavachana), 3) l'exécution de ce qui doit servir au bien des êtres (arthakriya), 4) "la qualité d'avoir un bien commun" (samanarthata), tel un but, un idéal commun. µ quatre enseignements selon la doctrine, shi-ku, 四苦. Classement des sutras, dû à Zhiyi, en fonction de leur contenu. Voir huit enseignements. En savoir plus. quatre enseignements selon la méthode, kegi-no-shikyo, 化儀の四教. Classement des enseignements de Shakyamuni, en fonction de leur méthode. Voir huit enseignements quatre ermites voir quatre aînés quatre 
          erreurs , quatre opinions 
          erronées,  quatre inversions, shi-tendo, 
          四倒. Le contraire de ce qui est vrai concernant quatre points : 
           quatre étapes de la foi, shi-shin, 四信. Étapes des pratiquants à l'époque de Shakyamuni. 1) croire et comprendre l'enseignement du Sutra du Lotus ne serait-ce qu'un court instant ; 2) comprendre le sens et le but de l'enseignement du Bouddha dans son ensemble ; 3) placer une foi profonde dans le Sutra et l'exposer largement aux autres ; 4) perfectionner sa propre foi et sa propre perspicacité. Ces étapes ont été définies par Zhiyi dans son Hokke Mongu sur la base du chapitre XVII du Sutra du Lotus. Ces étapes sont généralement associées aux cinq étapes de la pratique. Lire le gosho Quatre étapes de la foi. quatre étapes de l'Éveil theravada. Quatre niveaux d'Éveil que les auditeurs-shravakas s'efforcent d'atteindre. Dans l'ordre croissant, il s'agit de l'étape du "vainqueur du courant" (srotaapanna, shudaon), l'étape de "dernier retour" (sakridagamin, shidagon), l'étape de "non retour", (anagamin, anagon) et l'étape d'arhat (arakan). La première désigne celui qui est entré dans le courant des saints, en d'autres termes la rivière menant au nirvana. A ce stade, on a éliminé les illusions de la pensée dans le monde des trois plans. La deuxième étape désigne celui qui a éliminé six des neuf illusions du désir dans le monde des désirs. A cause des illusions restantes, on renaît ensuite au Ciel puis à nouveau dans le monde des humains avant d'entrer au nirvana. Dans la troisième étape, on a éliminé les trois dernières illusions du désir et on ne renaît pas dans le monde des désirs. Au stade d'arhat, on a éliminé toutes les illusions de la pensée et du désir et on s'est libéré de la transmigration dans les six voies. Cf. quatre rangs de saints. Ce qu'en dit Nichiren. quatre fleurs voir quatre variétés de fleurs quatre fondements de l'attention voir établissement de l'attention quatre forces. I.          Quatre forces énumérées dans le Sutra Bosatsujiji 
          (Sutra pour renforcer le stade de bodhisattva) qui font naître 
          l'aspiration à l'Éveil quatre formes de concentration 
          ou quatre samadhis, shishu-sammai,  shishu-zam-mai,  
          四種三昧  sizhong sanmei. Quatre méthodes de méditation décrites dans le 
          Maka Shikan.   Zhiyi fit la synthèse 
          de divers types de méditation mentionnées dans les sutras bouddhiques 
          et les classa en quatre catégories : quatre formes de naissance, shi-sho,  四生. Classification des façons 
          de venir au monde  : 1) la naissance depuis le ventre d'une mère ; 2) la naissance depuis les oeufs ; 3) la naissance par la moisissure,  
          comme on pensait que se formaient,  par exemple,  les vers ; 4) la naissance 
          par transformation,  comme dans le cas des divinités ou des êtres 
          infernaux. On disait que ces êtres,  au terme de leur vie précédente,  
          apparaissaient soudain de telle ou telle façon en raison de leur 
          karma,  sans l'aide de parents ou autres agents 
          intermédiaires. Ce qu'en dit Nichiren.  quatre goûts voir quatre saveurs inférieures quatre 
          grands auditeurs-shravakas, shidai shomon,  
          四大声聞. Quatre disciples de Shakyamuni : Maudgalyayana 
(Mokuren) ; Shariputra
          (Sharihotsu) ; Mahakashyapa 
          (Kasho) ;  il existe de fortes divergences quant à l'identité du 4e grand auditeur (Subhuti  ? Purana  ? Ananda ? ) 
          Ils forment le second des trois groupes de disciples,  ceux dont les 
          capacités sont moyennes. Ils comprirent l'enseignement qui consiste 
          à "remplacer les trois véhicules 
          par le Véhicule unique" (kaisan 
          ken ichi) à travers la parabole des trois chariots et de 
          la maison en feu,  relatée dans le chapitre 
          III du Sutra du Lotus. Ils montrent qu'ils l'ont compris 
          dans le chapitre IV en racontant la parabole 
          de l'homme riche et de son fils pauvre. Le chapitre 
        VI prédit qu'ils atteindront l'état de bouddha. Voir auditeurs-shravakas. quatre grands bodhisattvas voir quatre bodhisattvas quatre 
          Grands Rois du Ciel, shidaitenno, shio-ten, 
          四王天, catur-maharaja kayikas.          Quatre rois devas de la mythologie indienne 
         (Vaisravana  ou Kubera, Virudhaka, Dhrtarastra, Virupaksa) devenus au Japon Bishamon,  Jikoku,  Zoho,  Komoku.  
        	Placés sous les ordres 
        	d'Indra, chacun d'entre eux se tient sur l'un 
        	des quatre versants du Mont Sumeru et est 
        	le seigneur de deux des huit groupes d'êtres 
        	fantastiques (hachibukishu). Dans le chapitre Jo*  (I) 
        		du Sutra du Lotus, ils viennent assister au sermon du Bouddha 
        	et dans le vingt-sixième, (Darani), 
        	ils jurent de protéger le pratiquant du Lotus. Ils figurent 
        		sur le Gohonzon. En savoir plus. Ce qu'en 
        			dit Nichiren quatre grands voeux du bodhisattva voir quatre voeux quatre inconjecturables : quatre opinions basées sur des suppositions et dénoncées comme vaines, voire dangereuses dans le canon pali. Ce sont : 1) L'étendue des pouvoirs que développe un Bouddha; 2) L'étendue de dhyana* d'une personne; 3) Le fonctionnement précis (résultats) du karma; 4) l'éternité du monde (note). Le sutra Acintita dit : "Tels sont les quatre inconjecturables à propos desquels il ne fait pas conjecturer car cela porterait à la folie et à la vexation quiconque conjecturerait à leur propos." En savoir plus : voir Brahmajala Sutta. quatre intrépidités voir quatre sortes de courage quatre inversions voir quatre erreurs quatre iddhipāda(Theravada). Fondements des pouvoirs psychiques. Quatre moyens d’accomplissement que sont : la volonté, l’effort, la conscience et la sagesse. quatre kalpas voir kalpa. quatre maîtres et trois continents, sangoku-shishi, 三国 四師. Dans le bouddhisme de Nichiren, ce sont Shakyamuni en Inde, Zhiyi en Chine, Saicho et Nichiren au Japon. quatre manières d'enseigner 
          , shi-shitsudan,  
          四悉檀. Quatre voies par lesquelles le Bouddha expose ses enseignements,  
          détaillées dans le Daichido Ron*. Elles consistent à : quatre 
          mauvaises voies, shi-akushu,  shi-akudo,  
          四悪趣, 四悪道.  Les 
          quatre premiers des dix mondes-états 
           : enfer,  esprits affamés,  
          animalité,  
          asuras.  On les appelle mauvaises,  parce 
          que ce sont des états de souffrance. Traditionnellement,  on pensait 
          que les êtres tombaient dans ces états à cause du 
          mauvais karma qui leur faisait commettre les 
          dix mauvaises actions,  les cinq 
          forfaits ou l'offense au Dharma correct. Ce qu'en dit Nichiren.  quatre maximes, quatre déclarations, shika-no-kakugen, 四箇の格言. Quatre jugements négatifs qui dénoncent les écoles les plus influentes du temps de Nichiren : les enseignements du Nembutsu mènent à l’enfer des souffrances incessantes, le bouddhisme Zen est l’œuvre du Roi Démon du Sixième Ciel, le Shingon détruit le pays, et le Ritsu est déloyal. Ces jugements ne figurent pas sous cette forme dans les écrits de Nichiren mais en ont été extrapolés par ses successeurs. Nichiren réaffirmait la suprématie du Sutra du Lotus et cherchait à prévenir contre le dénigrement du Dharma. Lire l'article de Jacqueline Stone : L’exclusivisme de Nichiren dans une perspective historique. quatre méditations-smriti, pleine conscience, mindfulness, sati patthana, shi-nenjo,  
        shi-nenju,  四念処・四念住, chatvari-smriti-upasthanani satipatthana). 
          Quatre sortes de méditation ayant pour but de supprimer les illusions 
          et d'atteindre l'Éveil.  quatre méditations tiantai voir méditation tiantai quatre méthodes d'enseignement  
          (kegi 
          no shikyo). Classement établi 
          par   Zhiyi des enseignements de Shakyamuni          selon le procédé d'exposition.  quatre niveaux de méditation, 
          quatre étapes de méditation,   quatre Ciels dhyana,  
           quatre dhyanas, shi-zenjo,  
          四禅定, chatur-dhyana. I. Les quatre Ciels qui 
          constituent le monde de la forme. Ils sont 
          subdivisés en dix-huit Ciels. Quand,  en pratiquant les quatre 
          étapes de méditation,  on s'est libéré 
          des illusions du monde du désir,  on peut renaître dans 
          ces quatre Ciels de méditation. Cf. 33 
        Ciels. Ce qu'en dit Nichiren.  quatre niveaux de permutation, quatre 
          élévations et chutes, shiju-no-kohai,  
          四重の興廃. Quadruple comparaison établie par  Zhiyi 
          1) quand les enseignements antérieurs au Lotus montent,  les enseignements 
          non-bouddhistes tombent ; 2) quand l'enseignement du Sutra du Lotus          monte les enseignements pré-Lotus tombent 3) quand l'enseignement 
          essentiel (honmon) du Sutra du 
          Lotus monte,  les enseignements théoriques 
          (shakumon) du Sutra du Lotus tombent ; 4) quand l'enseignement du  kanjin  (observation 
          du coeur) monte,  l'enseignement essentiel tombe. quatre nobles mondes-états, shi-sho, shi-sei, 四聖. Dans la classification des dix mondes-états les 4 derniers : le monde des auditeurs-shravakas, le monde des pratyekabuddhas (éveil pour soi), le monde des bodhisattvas, le monde des bouddhas. Ils sont qualifiés de nobles car ils demandent la création consciente de causes en vue d'une élévation spirituelle. Ce qu'en dit Nichiren.  quatre 
          nobles vérités, shatur 
          aryasatya, cattari ariya saccani,  shitai,  
          shi-shota,  
          四諦・四聖諦. 
          Tout premier enseignement du Bouddha ; principes bouddhiques fondamentaux 
          qui clarifient les causes de la souffrance et la manière de s'en 
          délivrer. Ce sont  : quatre normes voir quatre appuis du Dharma. quatre objets de croyance. Cités dans le Daijo Kishin Ron, ce sont : la vérité essentielle des choses (shinnyo, bhutatathata ) et les Trois trésors (Bouddha, Dharma, Sangha) quatre obligations voir quatre dettes de reconnaissance quatre océans voir quatre continents quatre offenses impardonnables voir quatre transgressions quatre paires des êtres, les huit êtres, quatre types d'ariya) 1) Celui ou celle qui est dans l'étape des srotaapannas: qui est entré dans le courant ; 2) celui ou celle qui ne revient qu'une fois : sakridagamins ; 3) celui ou celle qui ne revient pas : anagamins ; 4) celui ou celle qui a atteint l'état de arhat. quatre phrases essentielles du Sutra du Lotus voir essence du Sutra du Lotus en quatre phrases quatre points de vue du Bois de shala voir bosquet de shala quatre pouvoirs illimités de compréhension et de prêche. Pouvoirs attribués aux bouddhas et bodhisattvas : 1) la totale compréhension du Dharma ; 2) la complète maîtrise des significations qui en découlent ; 3) la liberté complète d'exprimer les enseignements en diverses langues et dialectes ; 4) la capacité de prêcher à tous les êtres quand on le désire en utilisant les trois pouvoirs énumérés ci-dessus. quatre pratiques commodes 
          , aisées,  paisibles, shi-anraku-gyo, 
          四安楽行, si anle xing. Les voies d'une pratique destinée aux bodhisattvas        de l'époque mauvaise qui suit la mort du Bouddha Shakyamuni, 
          énoncées dans le chapitre Anrakugyo* 
      (XIV) du Sutra du Lotus. Ce sont :  quatre rangs de sages, de saints, shie, 四依. I. Maîtres bouddhistes 
          à qui les gens peuvent faire confiance. Ils sont classés 
          en quatre rangs selon le niveau de leur compréhension. D'après 
          le Sutra du Nirvana, ce sont 
          : quatre reclus voir quatre aînés quatre rencontres, shimon-yukan,  shimonshutsuyu,  
          四門遊観, 四門出遊). Récit allégorique apparaissant dans de nombreux 
          sutras éclairant les motifs qui poussèrent Shakyamuni          à renoncer au monde séculier. Selon la tradition,  le jeune 
          Siddharta était la plupart du temps 
          confiné au palais,  protégé par son père 
          de la vue de toute souffrance de ce monde susceptible d'éveiller 
          en lui le désir de mener une vie religieuse. Un jour,  cependant,  
          en sortant par la porte est du palais pour ce qui devait être 
          une plaisante promenade,  le prince rencontra un homme flétri 
          par l'âge. En une autre occasion,  en sortant par la porte sud,  
          il vit une personne malade. Une troisième fois,  en sortant par 
          la porte ouest,  il vit un cadavre. C'est ainsi que le prince s'éveilla 
          à la conscience des quatre souffrances que sont la naissance,  
          la vieillesse,  la maladie et la mort. Finalement,  en sortant par la 
          porte nord,  il rencontra un ascète 
          dont l'attitude digne et sereine éveilla en lui la décision 
          de mener une vie religieuse et d'atteindre l'Éveil.  quatre rivières I. rivières qui prennent 
          leur source au Mont Kailash (résidence 
          de Shiva),  considéré comme un lieu sacré 
          où s'effectuent des pélerinages-circumambulations. Ce sont  : Brahmapoutre,  
          Sutlej,  Karlani,  Gange. quatre rivières II. Au Mont Minobu, lieu où Nichiren établit sont ermitage. Ce qu'en dit Nichiren quatre rois célestes voir Quatre Grands Rois du Ciel quatre royaumes du monde du sans forme. Dans la cosmogonie indienne ce sont : le royaume Akashanantya (Kumuhenjo), le royaume Vijnananantya (Shikimuhenjo), le royaume Akimchanya (Mushousho) et le royaume Naivasamjnanasamjna (Hisohihisosho). quatre 
          sages,  quatre saints, shisho. Plusieurs sens distincts : quatre 
          sagesses,   quatre formes de sagesse (jnana)
          ou sans écoulement (parfaites,  anasrava) 
          dont est doté le Bouddha. D'après Vasubandhu 
          l’homme ordinaire (bompu) possède huit 
          consciences ; au cours du processus qui le mène à la 
          bouddhéité,  ces huit consciences se transforment en quatre 
        sagesses. Ce sont  :  quatre saintes vérités voir quatre nobles vérités quatre saveurs voir cinq saveurs quatre 
          sceaux du Dharma,   shihon, 
          四法印, dharma mudra, four 
          Dharma seals. Concepts qui permettent de reconnaître si 
          une théorie ou une doctrine ressortissent du bouddhisme. Sont 
          reconnues comme écoles bouddhiques celles qui enseignent : quatre sortes de courage,  d'intrépidité,   bases de la confiance en soi, shi-mushoi, shi-mui,  
          四無所畏, 四無畏,  vaisharadya, vesarajja, four kinds of intrepidity, four grounds   of self-confidence. Les quatre aspects 
          du courage du Bouddha lorsqu'il prêche. Il a le courage  quatre sortes de croyants , quatre sortes de personnes, shi-shu,  四衆. quatre sortes de fleurs voir quatre variétés de fleurs quatre sortes d'offrandes, shiji ou shiji-kuyo,  四事, 四事供養. Offrandes faites au Bouddha ou au Sangha. Elles consistaient en nourriture,  vêtements,  hébergement et médicaments. Les bikhsus n'étaient pas autorisés à accepter d'autres dons. Ce qu'en dit Nichiren.  quatre sortes de Terres voir quatre Terres quatre souffrances, shiku, 四苦,  dukkha sacca. Quatre souffrances fondamentales inhérentes à l'existence : naissance, vieillesse, maladie, mort (sho, ro, bio, shi, jati, jara, vyadhi, marana). Ce sont les quatre premières des huit souffrances (hakku), les quatre autres étant davantage liées à l'affect  : séparation d'avec ceux que l'on aime, fréquentation de ceux que l'on déteste, recherche de ce que l'on ne peut obtenir, préhension des cinq agrégats (forme, perception, conception, volition et conscience), c'est à dire que le fonctionnement même de ces cinq agrégats est douloureux. D'une façon plus générale, cela renvoie à l'origine même de la doctrine bouddhique, à savoir les quatre nobles vérités. La vérité de la souffrance étant la première d'entre elles.  quatre stances, strophes, shiku-ge, 四句偈. Afin de faciliter l'apprentissage des sutras, ceux-ci comportent des stances généralement groupées par quatre. Dans le langage courant, lorsqu'on dit d'apprendre et de transmettre ne serait-ce qu'une stance, il s'agit, en fait, d'une strophe de quatre stances. quatre terres voir Terres quatre transgressions majeures , shijukin, shiju 四重禁, 四重), également appelées les quatre offenses impardonnables. Les fautes les plus graves parmi les mauvaises actions automatiquement sanctionnées, pour les moines, par l'expulsion de la communauté bouddhique. Il s'agit du meurtre, du vol, des actes sexuels illicites et du mensonge (en particulier celui qui consiste à prétendre être parvenu à un certain degré de compréhension du bouddhisme sans que cela soit vrai). Pour les nonnes on compte huit graves infractions. Ce qu'en dit Nichiren. quatre variétés de fleurs, shi shu no hana, 四華. Ces quatre fleurs sont le lotus blanc (mandara ou mandarava), le grand lotus blanc (maha mandara / mandarava), la fleur céleste blanche (manjushaka) et la grande fleur céleste blanche (maha manjushaka). Les mandara sont des fleurs parfumées qui, d'après les anciennes croyances indiennes, fleurissaient au paradis d'Indra. Les manjushaka sont également des fleurs blanches et douces que l'on disait fleurir au Ciel et auxquelles on prêtait le pouvoir d'effacer le mauvais karma de ceux qui les apercevaient. La pluie des 4 variétés de fleurs symbolise les 4 x 10 étapes de bodhisattva qui mènent à l'Éveil. D'un  point de vue botanique, le mandarva serait l'Erythrina fulgens ; il semble que le manjushaka ne soit pas identifié ; il s'agirait d'une fleur de petite taille ou de la garance du Bengale. Quant au Sutra aux Sens infinis il parle de utpala*, padma*, kumuda* et pundarika* quatre vérités voir quatre nobles vérités quatre vertus I.  quatre nobles vertus de la vie du Bouddha (shitoku, 四徳). Le nirvana est doté des quatre vertus qui sont :   quatre vertus sans limite (brahmavihara) voir quatre bienveillances sans limite quatre-vingt. Dans l'Inde ancienne, chiffre plus symbolique que réel. quatre-vingt caractéristiques, hachijis shugo, 八十種好. Liste disparate de qualités et de signes distinctifs des corps des bouddhas et bodhisattvas. Alors que les trente-deux signes distinctifs sont l'apanage non seulement des bouddhas et des , mais aussi des dieux Taishaku, Bonten et des rois-qui-font-tourner-la-roue, les 80 caractéristiques n'appartiennent qu'aux bouddhas et aux bodhisattvas. Certaines des 80 caractéristiques coïncident avec les 32 signes. Ce qu'en dit Nichiren. quatre-vingt-mille ou quatre-vingt-quatre-mille. Ce chiffre sacré de l'Inde ancienne indique qu'il s'agit d'un très grand nombre et que ce nombre a une portée religieuse. quatre-vingt-mille  bodhisattvas  Zhiyi applique les 1000 mondes d'ichinen sanzen aux 10 préceptes des bodhisattvas qui méditent sur l'Octuple noble chemin.  quatre-vingt-mille corbeilles du Dharma, hachiman hozo. Corbeilles dans lesquelles les enseignements du Bouddha Shakyamuni étaient rassemblés (voir quatre vingt mille enseignements sacrés)  quatre-vingt-mille 
          enseignements sacrés, hachiman 
          shokyo quatre-vingt-un égarements de la pensée, hachiju ippon no shiwaku, 八十一品の思惑 évoqués, entre autre, dans le 23ème volume de l' Abhidharma kosa sastra. Lorsqu’ils sont annihilés par l’ascèse, la pensée est alors libérée de ses mauvaises passions. Ils se situent dans les cinq terres des influences au sein du plan des désirs, dans les quatre terres de la concentration du monde de la forme et des quatre lieux de la vacuité du monde de l’absence de forme et se répartissent en neuf degrés pour chacune de ces terres : supérieur – supérieur, supérieur – moyen, supérieur – inférieur, moyen – supérieur, moyen – moyen, moyen – inférieur, inférieur – supérieur, inférieur – moyen et inférieur – inférieur. quatre visions du bosquet de sala voir bosquet de shala quatre vœux  
          du bodhisattva, shi 
          guzeigan,  shigu-seigan,  四弘誓願.  
          Quatre grands vœux prononcés par un bodhisattva quand il 
          prend la décision de s'engager dans la pratique bouddhique  : 
          1) faire passer l’infinité des êtres (sur la rive 
          du nirvana) ; 2) trancher 
          les innombrables passions ; 3) 
          connaître l’insondable          des enseignements du Bouddha ; 4) attester 
          de la prééminence de la voie 
          bouddhique. Ils se présentent dans le Zen sous la forme du quatrain psalmodié : Puissé-je libérer tous les êtres de leurs difficultés, 
Puissé-je éradiquer toutes les passions,
Puissé-je maîtriser tous les dharmas,
Puissé-je conduire tous les êtres à la bouddhéité. quatre voies impropres pour gagner sa vie, shijamyojiki, shi-fujojiki, shi-jiki, 四邪命食, 四不浄食, 四食. Quatre manières illicites pour un moine de gagner sa vie : 1) cultiver la terre ou en vendre les produits ; 2) faire de l'astrologie ; 3) flatter les puissants et les riches ; 4) faire des prophéties. quatre voies mauvaises voir quatre mauvaises voies quintuple comparaison voir cinq guides pour la propagation quintuple Corps du Dharma voir cinq corps du Dharma. quintuple 
          sens caché ou obscur,  goju 
          gen, goju-gengi. Méthode 
          d’exégèse utilisée par   Zhiyi        pour analyser les sutras. Il s’agit de  quinze autels voir cinq autels quitter sa famille, sortir de sa famille, quitter sa maison. En Inde, l'équivalent de devenir moine. quotidien  [le] - Ce qu'en dit Nichiren | 
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