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Extraits de gosho sur

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quatre continents
 

e Sutra du Roi bienveillant expose : "Grand roi   ! Les régions où j'enseigne sont constituées de dix milliards de monts Sumeru, dotés de dix milliards de soleils et de lunes. Chaque Mont Sumeru possède quatre continents. Dans celui du sud, le Jambudvipa, il y a seize grands pays, cinq cents pays moyens et dix mille petits pays. Au sein de tous ces pays, sept désastres sont à craindre. Parce que les souverains de tous ces pays les considèrent comme des désastres.
Rissho Ankoku ron (Kamakura-Matsubagayatsu, juillet 1260)

Concernant mon présent exil, il y a deux points d'importance que j'aimerais mentionner. Le premier est que je ressens une joie immense. On appelle ce monde Saha, d'un mot qui signifie endurance. C'est pourquoi on donne également au Bouddha qui se manifeste en ce monde le titre de Nonin [le Persévérant]. En ce monde Saha, il y a dix millions de monts Sumeru, dix millions de soleils et de lunes, et dix millions d'ensembles de quatre continents. Parmi tous ces mondes, c'est dans celui qui se trouve au centre - avec son Mont Sumeru, son soleil, sa lune et ses quatre continents - que le Bouddha est apparu. Ce pays, le Japon, est une petite île située à l'extrême nord-est du pays où naquit le Bouddha. Puisque toutes les terres des dix directions, en dehors de ce monde Saha, sont des Terres pures, les êtres qui y résident, étant par nature bons, ne haïssent pas les personnes méritantes et les sages.
[...] La deuxième des quatre dettes de reconnaissance est celle que l'on a envers son père et sa mère. Pour naître dans les Six voies, il faut avoir des parents. En naissant dans la famille d'un meurtrier, d'un voleur, d'une personne qui transgresse les règles de bonne conduite ou qui offense le Dharma correct, même si l'on n'a pas soi-même commis ces crimes, on partage, en réalité, le karma de ceux qui en sont coupables. Pour ce qui est de mes parents dans cette vie-ci, non contents de m'avoir donné la vie, ils ont également fait de moi un Pratiquant du Sutra du Lotus. Par conséquent, j'ai envers mes parents actuels une dette bien plus grande que si j'étais né dans la famille de Bonten, de Taishaku, de l'un des quatre Rois du Ciel, ou d'un Roi faisant tourner la roue, héritant ainsi des trois mondes ou des quatre continents, et que si j'étais révéré par les quatre sortes de croyants dans les mondes-états des hommes ou du ciel.
Les quatre sortes de reconnaissance (Izu, le 16 janvier 1262 à Kudo Yoshitaka)

Le chapitre Yakuo* (XXIII) contient dix images, la première étant la comparaison avec le grand océan. J'expliquerai d'abord sommairement cette image. Jambudvipa, le continent du sud, compte 2500 rivières ; Godaniya, le continent de l'ouest, en compte 5000. L'ensemble des quatre continents totalise 25900 rivières. Certains de ces cours d'eau sont longs de quarante lieues, d'autres de cent lieues, quelques uns seulement d'une lieue, d'une demi-lieue ou de quelques brasses. Mais aucun d'eux n'égale en profondeur le grand océan.
[...] Même sous la lumière additionnée de millions et de millions d'étoiles, de toutes les étoiles des quatre continents, d'un système majeur de mondes et de tous les mondes des dix directions, cette clarté resterait toujours inférieure à celle de la lune toute seule. Comment pourrait-on prétendre alors que la clarté répandue par une seule étoile est plus forte que celle de la lune ?
L'essentiel du chapitre Yakuo (1265-  ? peut-être à la mère de Nanjo Tokimitsu)

Or on sait, les hommes savent, le ciel et la terre savent que le Vénéré du monde n'a pas menti. Ce n'est pas seulement une ou deux personnes mais un milliard de personnes qui l'apprirent et l'entendirent. Devas, dragons, ashuras, tous les êtres dans les mondes des trois plans l'apprirent. Aussi bien que les auditeurs-shravakas,  les pratyekabuddhas, les grands bodhisattvas, venus des mondes des dix directions, des mondes de la forme et du sans forme, des six Ciels du monde du désir, des quatre continents et des cinq régions de l'Inde. Tous entendirent le Bouddha condamner les hommes des deux véhicules. Puis, chacun de ces êtres retourna dans sa terre originelle, expliquant aux habitants, l'un après l'autre, les enseignements du Bouddha du monde Saha, afin qu'il n'y ait plus un seul être dans les mondes innombrables des dix directions qui ne comprenne que les hommes tels que Mahakashyapa et Shariputra n'atteindraient jamais la bodhéité et qu'il ne fallait ni leur faire des offrandes ni les soutenir.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Pour avoir pu entendre ces huit caractères, Sessen Doji fut transporté de joie mais il eut l'impression de n'avoir obtenu que la moitié du joyau qui exauce tous les voeux. Ou de voir une plante qui fleurit mais ne donne pas de fruits. Quand il exprima son désir d'entendre les huit autres caractères, le démon lui répondit : "Je n'ai rien mangé depuis des jours, je n'ai plus toute ma tête. Je serais incapable d'enseigner ces huit caractères. Donne-moi d'abord à manger. - Que mangez-vous  ? lui demanda Sessen Doji. - Je me nourris du sang chaud et de la chair des humains. Bien que je puisse voler dans les airs à ma guise et traverser en un instant les quatre continents, je ne parviens à trouver ni chair fraîche ni sang chaud. Le ciel protège les êtres humains et il m'est impossible de les tuer, à moins qu'ils aient commis quelque faute, lui répondit le démon.
Lettre à Nichimyo Shonin (Sado, le 25 mai 1272 à Nichimyo, mère de Oto Gozen)

Et maintenant, ces bouddhas des mondes des dix directions sont dotés des trente-deux traits distinctifs et des quatre-vingts caractéristiques qui sont la marque d'un bouddha ; les simples mortels dans les neuf autres mondes-états les respectent comme les étoiles se rassemblent autour de la lune, comme les huit montagnes entourent le Mont Sumeru, comme les habitants des quatre continents lèvent les yeux vers le soleil, ou comme les personnes ordinaires admirent un Roi-faisant-tourner-la-roue. Et si ces bouddhas sont ainsi respectés, n'est-ce pas grâce aux bienfaits dispensés par le Sutra du Lotus  ?
[...] Manjushri vint de la mer, suivi d'un nombre incalculable de bodhisattva (réf.) ; à eux vinrent se joindre les quatre-vingts myriades de millions de nayuta de bodhisattvas (réf.)  ; des bodhisattvas plus nombreux que les grains de sable de huit Gange (réf.)  ; des bodhisattvas qui, tous ensemble, surgirent de terre aussi nombreux que les particules de poussière de mille mondes ; ainsi que tous ceux qui sont mentionnés dans le chapitre Fumbetsu kudoku* (XVII)  ; des bodhisattvas aussi nombreux que les grains de sable de six cent quatre-vingts myriades de millions de nayuta de Gange  ; des bodhisattvas accompagnés par des milliers d'autres ; des bodhisattvas aussi nombreux que les grains de poussière d'un monde, d'un système majeur de mondes, d'un système intermédiaire de mondes, d'un système mineur de mondes, des bodhisattvas aussi nombreux que les grains de poussière de quatre, de trois, de deux ou d'un monde, chaque monde comportant quatre continents ; et des personnes aussi nombreuses que les particules de huit mondes réduits en poussière.
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

De tous les êtres humains, les plus respectables sont les Rois-faisant-tourner-la-roue. Quand un roi-faisant-tourner-laroue est sur le point d'apparaître, son apparition est précédée d'un présage, l'émergence, au beau milieu de l'océan, d'un arbre énorme, l'udumbara, portant fleurs et fruits. Les montagnes des quatre continents s'aplanissent au niveau des océans ; la terre devient aussi ouatée que du coton ; l'eau des mers devient aussi douce que de l'ambroisie, les montagnes se changent en or, et les plantes et les arbres se transforment en sept sortes de joyaux. Un roi-faisant-tourner-la-roue a le pouvoir d'aller en un instant d'un bout à l'autre des quatre continents ; il est donc servi et protégé par les êtres célestes aussi bien que par les esprits invisibles, et les rois-dragons font tomber la pluie à sa demande. Même une personne ordinaire de faibles capacités, lorsqu'elle est au service d'un tel souverain, peut, elle aussi, se rendre instantanément en n'importe quel lieu des quatre continents. Toutes ces rétributions ont pour seule raison la rigoureuse observance des dix préceptes de bien par les rois-faisant-tourner-la-roue. À un niveau supérieur à celui des rois-faisant-tourner-la-roue se trouvent Bishamon et ceux que l'on appelle avec lui les quatre Rois du Ciel, grands rois qui règnent librement sur les quatre continents.
[...] Qu'appelle-t-on cent pratiques méritoires  ? Supposons, par exemple, que tous les habitants du Japon, de Chine, des seize grands royaumes, des cinq cents états moyens et des dix mille petites provinces constituant les cinq régions de l'Inde soient atteints de cécité - et même que soient pareillement aveugles tous les êtres vivants du continent de Jambudvipa, des quatre continents, des six Ciels du monde du désir et de la totalité d'un système majeur de mondes. Si un grand médecin était capable de rendre simultanément la vue à tous ces êtres, cet acte constituerait une seule pratique méritoire. Il faut accumuler cent actions vertueuses de ce genre pour obtenir l'un des trente-deux traits traits caractéristiques d'un bouddha. Par conséquent les actes vertueux que présuppose un seul de ces traits distinctifs sont plus nombreux que toutes les plantes et tous les arbres d'un système majeur de mondes, ou que toutes les gouttes de pluie tombant sur les quatre continents.
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Si les souverains de divers pays ne tiennent pas compte de ces avertissements, les bouddhas et les grands bodhisattvas demanderont aux pays voisins de punir les mauvais rois et les mauvais moines de ces pays, si bien que des conflits d'une ampleur sans précédent éclateront dans le monde entier. A ce moment là, tous les habitants des quatre continents sous le soleil et la lune, redoutant la destruction du pays, ou craignant pour leur propre vie, adresseront des prières aux bouddhax et aux bodhisattvas. Mais parce que cela restera sans effet, ils commenceront à faire confiance à ce simple moine qu'ils avaient d'abord méprisé. Alors, les innombrables moines éminents, les grands rois des 80000 pays et la multitude de leurs sujets, inclinant le front vers la terre et joignant les mains, réciteront ensemble Namu Myoho Renge Kyo.
[...] 2 Une tique attachée à la queue d'un kirin peut parcourir mille ri en un seul jour et un homme ordinaire (bompu), au service d'un Roi faisant tourner la roue, peut faire en un instant le tour des quatre continents du monde. Qui songerait à en douter ou à le contester  ? Voilà le sens des mots de Saicho* : "Comment cela pourrait-il être un simple éloge de soi-même  ? ".
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Votre journal indique aussi que chaque année, pendant une période de quatre-vingt-dix jours, du 8e jour du 4e mois au 15e jour du 7e mois, vous accomplissez des actes de dévotion envers Nitten qui vit dans un palais fait des sept sortes de joyaux, d'une taille de 816 ri ou de 51 yojana. En son centre réside Nitten, servi par deux acolytes, Sho et Musho. A sa droite et à sa gauche sont disposés les sept luminaires célestes (note) et les neuf luminaires célestes (note), et devant lui, se tient la déesse Marishiten. Nitten se déplace dans un char fait des sept sortes de joyaux et tiré par huit bons chevaux ; en l'espace d'un jour et d'une nuit, il fait le tour des quatre continents, et il est l'oeil de tous les êtres vivants qui y résident.
[...] En recherchant ce que disent les textes bouddhiques à ce sujet, nous voyons qu'il est écrit dans le Sutra Konkomyo* : "Nitten et Gatten, lorsqu'ils entendent le Sutra, acquièrent une plus grande force." Et dans le Sutra Saishoo, il est dit : "C'est grâce au pouvoir du roi des sutras que les luminaires célestes font le tour des quatre continents."
Offrande d’une statue du Bouddha Shakyamuni au temple à Mama, (Kamakura, le 26 septembre 1270 à Toki Jonin)

Dans ce cas, je le leur reprocherais, en leur disant  : "Nitten et Gatten, si vous résidez au ciel et non sur terre comme nous, et si vous n'en tombez jamais, c'est parce que vous observez strictement le précepte de ne jamais mentir. Mais si vous proférez maintenant ce grand mensonge qu'il existe un sutra supérieur au Sutra du Lotus, j'en suis persuadé, avant même que n'arrive le kalpa de déclin, vous viendrez vous écraser sur la terre. Pire, la terre s'ouvrira et vous tomberez jusqu'au fin fond de la grande citadelle de l'enfer avici entourée de murailles de fer (note)  ! Si vous dites pareils mensonges, rien ne vous autorise à briller un seul instant de plus au ciel, ni à tourner autour de la terre et de ses quatre continents ! "
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

L'essentiel d'un sutra est contenu dans son titre. Par exemple, l'Inde comprend soixante-dix provinces et sa frontière s'étend sur quatre-vingt dix mille ri, et pourtant les hommes, les animaux, les végétaux, les montagnes, les rivières et les terres qui se trouvent en Inde sont contenus dans les deux caractères "Ge" et "Shi" qui signifient Inde. De même tout ce qui existe dans le monde, sur les quatre continents, se reflète clairement sur la face de la lune, sans que rien ne soit caché. Il en va de même pour les sutras. Les principes d'un sutra sont contenus dans son titre.
"Ainsi ai-je entendu" (Minobu, 28 novembre 1277, à Soya Kyoshin)

Le chapitre Darani* (XXVI) décrit comment les deux saints, les deux divinités célestes et les dix Filles-démones protégeront le pratiquant du Sutra du Lotus. Les deux saints sont Yakuo et Yuze, et les deux divinités célestes, Bishamon et Jikoku. Les Jurasetsu (dix Filles-démones) sont les dix principaux démons féminins, mères de tous les démons sur les quatre continents. De plus, ces Jurasetsu ont une mère du nom de Kishimojin.
[...] Il y a quatre sortes de rétributions négatives - générale et individuelle, apparente et inapparente. Si le peuple nourrit de l'hostilité à l'égard d'un sage, une punition générale sera infligée au pays tout entier, s'étendant aux quatre continents, aux six Ciels du monde des désirs, et aux quatre ciels de la méditation. Quand l'hostilité est dirigée contre un homme de mérite, seuls ceux qui partagent cette hostilité subiront une punition. Les épidémies qui se répandent énérale.
[...] Il y a des ombres dans l'obscurité, mais il n'est pas possible de les discerner. Il y a des pistes dans le ciel, que les oiseaux suivent dans leur vol, mais elles sont invisibles aux hommes. Il y a des voies dans la mer, que les poissons empruntent en nageant, mais les gens ne peuvent pas les voir. Tous les êtres, sensitifs ou non-sensitifs, des quatre continents, sans aucune exception, ont leur reflet sur la lune, mais les gens sont incapables de le voir. Il est pourtant visible pour l'œil divin. De la même manière, les simples mortels ne voient pas que le chapitre Hoto* (XI) se trouve dans le corps de Dame Nichinyo, mais Shakyamuni, Taho et les bouddhas des dix directions le perçoivent. Moi, Nichiren, je le ressens ainsi. Comme cela est digne de respect !
Grandes lignes du chapitre Zokurui et d'autres (Minobu, juin 1278, à Dame Nichinyo)

Il n'y a qu'une divinité du Soleil (Nitten), qu'une divinité de la Lune (Gatten), mais à elles deux, elles sont les yeux et la vie de tous les êtres vivants des quatre continents. Il est écrit dans les sutras que Nitten et Gatten sont nourris par le Dharma bouddhique, et qu'en goûtant sa saveur, ils gagnent en force et en éclat. Ceux qui dénaturent le goût du Dharma bouddhique sapent les forces de Nitten et Gatten. Ils sont les ennemis de tous les êtres vivants. Pourquoi, alors, le soleil et la lune continuent-ils à briller au-dessus leur tête, et à leur accorder longue vie, vêtements et nourriture ?
Le principe de l'atteinte de la bodhéité sans changer d'apparence (Minobu, en 1280? , à Myoichinyo)

Un seul caractère du Sutra du Lotus est comparable à la terre, qui donne naissance à toute chose. Un seul caractère est comparable à l'océan qui reçoit l'eau de tous les fleuves. Un seul caractère est comparable au soleil et à la lune qui illuminent les quatre continents. Ce seul caractère se transforme en lune. La lune se transforme en bouddha (note). Un grain de riz devient un plant, qui devient une tige qui donne du riz. Ce riz change en nourrissant les êtres humains et les êtres humains changent en devenant bouddha. Une femme change et devient le seul caractère Myo. (note) Le caractère Myo devient le Bouddha Shakyamuni sur la corolle du lotus.
Réponse à la dame Onichi (Minobu, 1280, à Onichi-nyo)

 

 

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