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Extraits de gosho sur

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dynastie des Qin

De même, le Nitto Junrei Ki d'Ennin*, rapporte que, dans la première année de l'ère Huizhang [841], l'empereur Wuzong, de la dynastie Tang, ordonna au moine Jingshuang, du temple Zhang-jing, de transmettre les enseignements Nembutsu du bouddha Amida dans les divers temples. Jingshuang alla sans cesse d'un temple à l'autre, passant trois jours dans chaque temple. Dans la deuxième année de la même ère, des soldats du pays des Ouïghours violèrent les frontières de l'empire Tang. Dans la troisième année de la même ère, le gouverneur militaire de la région située au nord du Fleuve Jaune fomenta une révolte. Ensuite, le royaume du Tibet refusa une nouvelle fois d'obéir aux ordres venant de Chine, et les Ouïghours s'emparèrent à plusieurs reprises de territoires chinois. Tous ces conflits et révoltes rappelaient ceux qui eurent lieu sous la dynastie Qin, à l'époque du général Xiang Yu, et villes et villages furent dévastés par le feu et autres désastres. Pis encore, l'empereur Wuzong entreprit une vaste campagne pour interdire l'enseignement du bouddhisme et détruisit un grand nombre de temples et de monastères. Il ne parvint pas à réprimer les soulèvements et, peu après, mourut dans la souffrance.
Rissho Ankoku ron (Kamakura-Matsubagayatsu, juillet 1260)

Quand les sutras et les enseignements bouddhiques furent introduits d'Inde en Chine, la manière de traduire dépendait des tendances du traducteur particulier, et il n'y avait pas de traduction arrêtée pour les sutras et les traités. C'est pourquoi le Savant-maître* Kumarajiva, sous la dynastie des Qin, avait coutume de dire : "Quand j'examine les enseignements bouddhiques tels qu'on les trouve en Chine, je vois que, dans bien des cas, ils diffèrent des originaux en sanskrit. Si les traductions de sutras que j'ai faites sont exemptes d'erreurs, après ma mort, lorsque je serai incinéré, mon corps, parce qu'il est impur, sera certainement consumé par les flammes, mais ma langue, seule [avec laquelle j'ai exposé le véritable sens des sutras], ne brûlera pas." Et quand, pour finir, il fut incinéré, son corps se réduisit à un amas d'os, mais sa langue, seule, subsista, reposant sur une fleur de lotus bleue, et émettant une lumière plus brillante que les rayons du soleil. Quel événement merveilleux !
[...] 2 J'ai réuni pour vous quelques exemples de personnages émérites qui choisirent de se retirer du monde et de vivre dans une forêt de montagne. Ouvrez vos oreilles sourdes au bon sens, et écoutez-moi un instant  ! Sous la dynastie Yin (Shang), le sage Taigong vécut caché dans une vallée appelée Boqi. Sous la dynastie des Zhou, Bo-yi et Shu-Qi se cachèrent au Mont Zhou-yang. Qi-Liji de la dynastie Qin, se retira sur le Mont Shang (note). Yen Guang de la dynastie des Han, vécut dans une cabane solitaire. Et Jie Ci Sui, de l'Etat de Qin, devint ermite sur le Mont Mienshang. Devons-nous taxer ces hommes de déloyauté  ? Il faudrait être stupide pour le faire  ! Si vous comprenez le sens de la loyauté, vous ferez des remontrances à votre souverain, et, si vous éprouvez véritablement du respect pour vos parents, vous devez dire clairement ce que vous pensez !
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

Un miroir de bronze reflète les couleurs et les formes. Le premier empereur de la dynastie Qin avait un miroir qui décelait le mensonge et révélait les offenses commises dans la vie présente. Et le miroir du Dharma du Bouddha permet de voir les causes créées par le passé. On lit dans le Sutra Hatsunaion  : "Hommes de foi sincère, parce que vous avez commis d'innombrables offenses et accumulé un lourd mauvais karma par le passé, attendez-vous à subir la rétribution de tout ce que vous avez fait. Vous serez peut-être méprisé, affligé d'une laide apparence, pauvrement vêtu, vous pourrez manquer de nourriture, rechercher la richesse en vain, naître dans une famille pauvre ou pratiquant une religion erronée, ou être persécuté par votre souverain. C'est grâce aux bienfaits obtenus en protégeant le Dharma que l'on peut alléger ses souffrances et ses rétributions en cette vie."
[...] 2 Shakyamuni apparut en ce monde Saha, Kumarajiva voyagea jusqu'en Chine sous la dynastie des Qin, et Saicho* se rendit lui aussi en Chine. [Tous voyagèrent ainsi pour enseigner et propager le Sutra du Lotus.] Les bodhisattvas Kanadeva et Aryasinha sacrifièrent leur corps. Le bodhisattva Yakuo se brûla les coudes (réf.) [pour en faire offrande au Bouddha], et le prince Shotoku s'arracha la peau des mains [pour écrire le titre des sutras avec son sang]. Même Shakyamuni, alors qu'il était bodhisattva, vendit sa propre chair [pour faire des offrandes]  ; [et à une autre époque, alors qu'il était un bodhisattva du nom de Gyobo], il utilisa un de ses os comme pinceau [pour transcrire le Dharma.]
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

La dynastie Zhou dura sept cents ans grâce à la loyauté et la piété filiale de son fondateur, le roi Zhou Wen. Par contre, la dynastie Qin n'eut qu'une existence très brève en raison du comportement inique de son fondateur, le premier empereur Qin Shi Huangdi. Si la bienveillance de Nichiren est suffisamment vaste et universelle, Namu Myoho Renge Kyo se propagera pendant dix mille ans et plus, pour l'éternité. Car ce Dharma a pour effet bénéfique de dessiller les yeux aveugles de tous les êtres vivants au Japon, et de barrer la route qui conduit à l'enfer avici. Les bienfaits qu'elle procure surpassent ceux de Saicho* et de Zhiyi*, ceux de Nagarjuna et de Mahakashyapa.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Lorsque la corruption de la dynastie Yin (Shang) devint source de souffrance pour le peuple, le général Taigong apparut dans le monde et décapita le roi Shang Zhou de la dynastie Yin (Shang), mettant ainsi un terme aux affres du peuple. Alors que le deuxième souverain de la dynastie Qin [Ying Huhai] avait plongé son peuple dans l'amertume, Zhang-Liang apparut pour rétablir l'ordre et rendre la vie plus douce. Ces hommes vécurent avant l'introduction du bouddhisme mais l'aide qu'ils apportèrent au peuple fait d'eux les envoyés du Bouddha Shakyamuni. Et bien que les tenants des classiques non bouddhiques l'ignorent, la sagesse de tels personnages est essentiellement celle du bouddhisme.
Le kalpa de déclin (Minobu, peu après 1276, à un membre du clan du défunt nyudo Takahashi Rokuro Hyoe)

Ayant gravé ces mots dans son coeur, Kumarajiva entreprit de porter le Sutra à l'Est de l'Inde, dans ce pays qu'on appelle la Chine. C'est donc plus de deux cents ans après l'introduction du bouddhisme en Chine, sous le règne d'un souverain de la dynastie des Qin postérieurs, que le Sutra du Lotus y pénétra pour la première fois.
Le sutra permettant véritablement d'honorer sa dette (Minobu, le 28 juillet 1278 à Sennichi-ama)

Par exemple, il est comparé à Ryuso, un guerrier de bas niveau de la dynastie Han, qui força l'empereur des Qin (Ziying) à s'enfuir à cheval quand la dynastie Qin fut écrasée. Il est aussi comparé à Choko, un autre guerrier de bas niveau ourdissant un complot et accédant au trône, et au Brahmane-Grand-Arrogance (Daiman), utilisant la statue du Bouddha Shakyamuni pour fabriquer un siège et s’asseyant dessus.
Questions - réponses concernant l’objet de vénération (Minobu,  septembre 1278 à Joken-bo)

De la même manière, le deuxième empereur [Ying Huhai, empereur de -210 à -206] de la dynastie Qin, en Chine, poussé à cela par les calomnies de Zhaogao, fit exécuter Li-si, et fut ensuite lui-même assassiné par Zhaogao. Et l'empereur Daigo, au Japon, en croyant les calomnies du ministre de la Gauche, Fujiwara no Tokihira, bannit le ministre de la Droite. Après quoi, l'empereur tomba en enfer.
Lettre au nyudo Nakaoki (Minobu, le 30 novembre 1279 au nyudo Nakaoki et à son épouse)

 

 

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