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       Extraits de gosho sur  | 
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       kudoku 
        - bienfaits de la pratique  | 
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|    Réciter 
        le nom du Bouddha,  lire le Sutra,  ou simplement offrir des fleurs 
        ou brûler de l'encens,  tous ces actes seront source de bienfaits 
        et de bonne fortune dans votre propre 
        vie. Avec cette conviction,  mettez votre foi 
        en pratique.  Je réponds : "Que tous deviennent bouddha même à l’aide d’une 
        seule stance est indubitable"(réf.). 
        Il est dit encore : "Rejetez honnêtement les moyens salvifiques  ! Je vais à présent prêcher la voie sans supérieure."(réf.) 
        Ici,  on peut le savoir,  il s’agit de la bodhéité 
        sans supérieure. C’est,  “pendant un bref instant l’écouter,  
        alors on obtient la bodhéité ultime,  parfaite et infinie."(réf.) 
        Obtenir cette bodhéité est le bienfait 
        (kudoku) de pouvoir entendre cette doctrine même un bref instant. 
         La métaphore 
        du grand océan qui "recèle divers trésors" 
        indique que toutes les pratiques et actions vertueuses de tous les bouddhas 
        et bodhisattva,  ainsi que tous les bienfaits obtenus 
        par la pratique des six paramitas 
        sont inclus dans la pratique du Dharma Merveilleux. 
         Si l'on propage 
        le Dharma sans comprendre le temps,  cela n'apporte aucun bienfait. 
        Au contraire,  on tombe dans les mauvaises 
        voies de l'existence. Lorsque le Bouddha Shakyamuni apparut en ce 
        monde,  il était résolu à enseigner intégralement 
        le Sutra du Lotus. Mais,  même si les capacités de 
        ses auditeurs étaient peut-être adéquates,  le temps 
        propice n'était pas encore venu. Cela nous est dit dans le Sutra du Lotus même,  
        ainsi que dans les soixante volumes de commentaires (note) 
        de Zhiyi* 
        et de Zhanlan*. 
        Nous lisons dans le Sutra  : "Même la sagesse 
        du Bouddha ne saurait trouver de limites à de tels bienfaits."(réf.)  
         Or,  de nos jours,  l’ouverture des yeux des bouddhas 
        du Japon est effectuée par le rite shingon. 
        Aussi,  les esprits maléfiques y pénètrent et s’approprient 
        la vie des êtres. Les esprits 
        maléfiques sont appelés "ceux qui dérobent 
        la vie". Les démons y pénètrent,  privant les 
        êtres des bienfaits bouddhiques. Les démons sont appelés 
        "ceux qui dérobent les bienfaits bouddhiques". Les caractères 
        qui forment les mots du Sutra du Lotus sont la forme visible 
        et non-coextensive que prend la voix pure et portant très loin 
        du Bouddha,  attribut invisible et coextensif. Ainsi,  ils ont les deux 
        aspects physiques de la couleur et de la forme. La voix pure portant très 
        loin,  une fois éteinte,  est réapparue sous la forme de mots 
        écrits pour procurer des bienfaits aux simples 
        mortels. Si vous craignez 
        véritablement le royaume de la vie 
        et de la mort et aspirez au nirvana,  
        si vous persévérez dans votre foi 
        et désirez ardemment entrer dans la Voie,  
        les souffrances du changement 
        et de l'impermanence ne deviendront 
        rien de plus que le rêve d'hier,  et la bodhéité deviendra 
        la réalité d'aujourd'hui. Si seulement vous récitez 
        Namu Myoho Renge Kyo,  quelle offense 
        pourrait manquer d'être effacée  ? Quel bienfait 
        pourrait manquer d'apparaître  ? [...] «S'il en est ainsi,  dit l'ignorant,  les bienfaits 
        du daimoku sont immenses,  en effet. 
        Mais ces bienfaits doivent être différents selon que l'on 
        comprend ou non le sens du daimoku. Je suis un homme qui porte arc et 
        flèches,  et me consacre à la profession des armes. Je n'ai 
        aucune compréhension de la vraie nature des enseignements bouddhiques. 
        Comment une personne telle que moi pourrait-elle acquérir beaucoup 
        de bonne fortune ?» Les écoles Shingon, en particulier, mettent en avant les bienfaits que l'on peut obtenir dans cette vie-ci. Prenant des animaux pour objets de culte, ils prient non seulement pour l'assouvissement des passions entre hommes et femmes, mais pour l'obtention de domaines et autres bien matériels. Et avec d'aussi médiocres résultats, ils prétendent avoir des pouvoirs extraordinaires. (réponse à Hoshina Goro Taro, (5 décembre 1267 à Hoshina) Les persécutions que les autorités me font subir prouvent clairement que je suis le Pratiquant le Sutra du Lotus. Il est indubitable que la lune décroît et croît, et que la marée connaît flux et reflux. Dans mon cas également, puisque la rétribution négative s'est déjà manifestée, le bienfait doit nécessairement venir. A quoi bon, alors, me plaindre ? La lettre d'Echi (Echi, le 14 septembre 1271 à Toki Jonin) Si les rétributions 
        d'un lourd karma passé ne sont pas effacées durant cette 
        vie-ci,  on est voué aux souffrances 
        de l'enfer à l'avenir,  mais si l'on subit de grandes difficultés 
        en cette vie,  les souffrances infernales disparaîtront aussitôt. Après la mort,  on obtiendra les bienfaits 
        du monde-état des Hommes 
        ou du monde-état du Ciel,  ainsi 
        que ceux des trois véhicules 
        et du Véhicule suprême. Le feu a pour 
        fonction de brûler et d'éclairer  ; l'eau,  de purifier ; le 
        vent,  de balayer la poussière et d'insuffler la vie aux plantes,  
        aux animaux et aux êtres humains. La fonction de la terre est de 
        nourrir les plantes et les arbres,  et celle du ciel de les arroser. Myoho 
        Renge Kyo agit en tout point de la même manière. C'est 
        l'accumulation des bienfaits apportés par les 
        bodhisattvas Surgis-de-Terre.  Ce Sutra 
        du Lotus si noble et si précieux,  par le passé je l'ai 
        piétiné,  rejeté avec dégoût et j'ai 
        refusé d'avoir foi en lui. Ou bien encore je me suis cruellement 
        moqué de ceux qui étudiaient le Sutra du Lotus et qui l'enseignaient à ne serait-ce qu'une autre personne afin 
        de transmettre ainsi le Dharma pour l'avenir. Ou j'ai tout fait pour les 
        dissuader d'avoir foi en ce sutra,  en leur disant que sa pratique était 
        peut-être bonne pour la vie prochaine mais qu'ils n'en tireraient 
        aucun bienfait en cette vie-ci. Des actes d'opposition 
        au Dharma de ce genre ont maintenant attiré sur moi les nombreuses 
        et sévères persécutions que je rencontre en cette 
        vie. Parce que j'ai autrefois dénigré le plus élevé 
        des sutras,  je suis maintenant méprisé et l'on ne tient 
        pas compte de ce que je dis. Dans sa grande 
        bienveillance,  le Bouddha se sert d'une chose rare 
        (note)  pour nous instruire et nous 
        octroyer des bienfaits. Même 
        en d'innombrables millions de kalpa,  
        qui pourrait jamais s'estimer quitte envers lui  ? Quand bien même 
        les hommes lui offriraient leurs mains et leurs pieds,  se prosterneraient 
        jusqu'à terre en sa présence et lui feraient toutes les offrandes possibles,  aucun d'eux 
        ne pourrait s'acquitter de sa dette. Ce joyau qu'est 
        le caractère Myo contient toutes les rétributions reçues 
        par le Bouddha en pratiquant les six paramitas dans ses existences passées  : les bienfaits obtenus 
        par Shakyamuni lorsqu'il fit don de son corps à une tigresse affamée (note) 
        ou lorsqu'il offrit sa propre chair pour sauver 
        une colombe 
        (note)  ; ceux qu'il obtint sous 
        la forme du roi Shudama,  lorsque,  
        pour rester fidèle à sa parole,  il refusa de transgresser 
        les préceptes ; les bienfaits obtenus sous la forme de l'ascète Ninniku lorsqu'il endura la punition 
        infligée par le roi Kari ; ou sous la forme du prince Nose et sous celle de l'ascète Shojari. 
        Le seul caractère Myo contient tous les bienfaits accumulés 
        au cours de ces six vies,  aussi bien que tous les autres bienfaits possibles. 
        Ainsi,  nous,  simples mortels vivant à l'époque mauvaise 
        des Derniers jours du Dharma,  sans 
        avoir créé une seule bonne cause [parce que Shakyamuni nous 
        a légué le caractère myo],  nous pouvons obtenir autant 
        de bienfaits que si nous étions parvenus nous-mêmes 
        au terme des dix mille différentes pratiques des six paramitas. 
         Ainsi,  l'ensemble 
        du texte constitue en réalité trois textes,  chacune de ses 
        phrases représente trois phrases,  chacun de ses mots vaut trois 
        mots,  car le bienfait procuré par le Sutra 
        du Lotus est tel qu'un seul de ses mots contient les triples bienfaits        des bouddhas Shakyamuni,  Taho et de 
        tous les autres bouddhas des 
        dix directions. C'est pourquoi 
        il est dit dans le chapitre Shinge*  
        (IV)  : " L'Honoré du monde dans 
        sa grande bienveillance fait usage d'une chose rare,  avec bonté 
        et compassion,  il enseigne et convertit,  nous permettant d'obtenir des bienfaits. Même pendant d'incalculables millions 
        de kalpa,  qui pourrait s'acquitter 
        un jour de sa dette envers lui  ?   Pendant quarante 
        années et plus,  utilisant les Quatre méthodes d'exposer 
        les quatre sortes d'enseignement,  
        il se présenta comme un homme qui,  par les enseignements 
        provisoires [gon kyo] et les enseignements 
        théoriques*,  
        permit à tous les êtres humains d'obtenir des bienfaits. Le Grand-maître Zhiyi* a dit : "Dans la cinquième 
        période de cinq cents ans,  la voie mystique se répandra 
        et apportera des bienfaits à l'humanité pour longtemps à 
        l'avenir."(réf.) 
        Cela ne décrit-il pas l'époque de kosen-rufu  ?  Le bienfait        du Sutra du Lotus ne peut être compris et partagé 
        que par les bouddhas. C'est une sorte d'Éveil 
        que même la sagesse des émanations du Bouddha Shakyamuni 
        dans l'univers entier a grand peine à concevoir. C'est pourquoi,  
        comme vous le savez,  le Grand-maître Zhiyi* a défini le mot Myo [de Namu 
        Myoho Renge Kyo] comme ce qui est mystérieux.  Le Grand-maître Zhiyi* a déclaré : "Dans la cinquième période 
        de cinq cents ans,  le Dharma Merveilleux se répandra et apportera 
        des bienfaitsà l'humanité pour longtemps 
        à l'avenir"(réf.),  
        indiquant ainsi que la propagation ne se ferait qu'à une époque 
        ultérieure. Le Bouddha 
        - essence de Myoho Renge Kyo du chapitre Juryo* 
        (XVI) de l'enseignement 
        essentiel*, 
        à la fois sujet habitant et domaine habité, vie et environnement, 
        corps et esprit, ainsité et fonction, le Bouddha éternellement doté des Trois 
        Corps - désigne les disciples et les adeptes de Nichiren. Ils 
        incarnent la véritable ainsité de Myoho Renge Kyo ; tel est le 
        bienfait du Sutra du Lotus, libérant l'intégralité 
        des pouvoirs transcendantaux que ces disciples possèdent de manière 
        inhérente. Le Grand-maître Zhanlan* ait dit : "Le début de l'époque des Derniers 
        jours du Dharma ne sera pas sans bienfaits inapparents,  
        car c'est l'époque où le grand enseignement sera propagé". (réf.) Le sens de 
        ce passage est que ceux qui obtinrent le bienfait de la bodhéité aux époques du Dharma correct et du Dharma 
        formel avaient tous créé un lien avec le Sutra du 
        Lotus du vivant de Shakyamuni. Ainsi,  lorsque cette graine fut parvenue 
        à maturité,  elle se transforma en bienfait apparent. 
        Par contre,  de nos jours,  ceux qui sont nés à l'époque 
        des Derniers jours du Dharma reçoivent 
        la graine de la bodhéité pour la première fois,  
        c'est pourquoi leur bienfait est inapparent.  Ainsi,  faire 
        ouvertement l'éloge de ce qui est véritablement supérieur 
        ressemble à un acte d'arrogance,  mais,  en réalité,  
        cela entraîne de grands  bienfaits  parce que cela 
        revient à faire l'éloge du Grand Dharma auquel on adhère.  Il est dit,  
        dans le quatrième volume du Sutra du Lotus,  au chapitre 
        Hosshi* (X) : "La personne qui cherche la Voie du Bouddha et qui,  pendant un kalpa,  joignant les mains devant 
        moi,  récitera d'innombrables stances à ma louange,  parce 
        qu'elle aura ainsi fait l'éloge du Bouddha,  obtiendra des  bienfaits        incommensurables. Mais la bonne fortune 
        qu'obtiendront ceux qui louent et honorent les pratiquants de ce Sutra sera plus grande encore." Le démon 
        de l'obscurité fondamentale peut même pénétrer 
        la vie d'un bodhisattva qui a atteint l'étape la plus élevée de la pratique,  et l'empêcher d'atteindre 
        le bienfait ultime du Sutra du Lotus - la bodhéité 
        elle-même. Le stupa construit 
        par le maître non bouddhiste Nigantha Nataputta* 
        procura de grands bienfaits aux êtres vivants pendant 
        des années,  mais,  lorsque le bodhisattva Ashvaghosha         (note) 
        s'inclina devant,  ce stupa s'écroula soudainement. (réf.)  Dans votre lettre vous dites que,  depuis que vous avez 
        commencé à croire en ce Sutra,  sans la moindre 
        négligence,  vous n'avez pas cessé de réciter les 
        junyoze,  le Jigage,  
        ni de réciter daimoku. Et 
        vous demandez s'il y a une différence entre les bienfaits         obtenus par la récitation de daimoku 
        lorsque c'est un sage qui le récite ou un simple mortel        comme vous. La réponse est qu'il n'y en a aucune. L'or reste le 
        même dans les mains d'un sage ou dans celles d'un insensé,  
        et le feu ne change pas de nature,  qu'il soit allumé par un fou 
        ou par une personne sensée. Peu à 
        peu,  lorsqu'une personne,  deux,  mille,  dix mille,  cent mille,  puis tous 
        les habitants du pays,  en viendront à réciter daimoku,  
        avant même que vous le réalisiez,  les bienfaits dus à leur pratique s'accumuleront en vous. Ces  bienfaits  seront 
        comme les gouttes de rosée se rassemblant pour former un grand 
        océan,  ou comme des grains de poussière s'accumulant jusqu'à 
        former un Mont Sumeru. Si vous dites 
        qu'aucun bodhisattva ne tire de bienfaits du Sutra 
        du Lotus,  alors comment expliquez-vous le passage : "Quand les 
        bodhisattvas entendent ce Dharma,  ils se libèrent des filets du 
        doute"  ? Après cela,  pouvez-vous vraiment dire que le 
        Sutra ne procure aucun bienfait aux bodhisattvas  ? [...] Prétendrez-vous que le Sutra du Lotus peut être bénéfique aux bodhisattvas de capacités 
        médiocres comme aux personnes des deux 
        véhicules,  mais que les bodhisattvas aux capacités supérieures 
        ont déjà reçu suffisamment de bienfaits des sutras antérieurs  ? Dans ce cas,  que faites-vous des passages du Sutra : "Qu'ils soient 
        de capacités supérieures ou médiocres... je répands 
        sur eux la pluie du Dharma en toute impartialité"(réf.) 
         ou 
        "Tous les bodhisattvas qui parviennent à l'Éveil 
        parfait sans supérieur (anuttara-samyaksambodhi) le font dans 
        tous les cas grâce à ce Sutra"  ? (réf.) Les épidémies qui frappent notre pays sont 
        des punitions comparables à celle qui consiste à avoir "la 
        tête brisée en sept morceaux".. 
        Et si les bienfaits doivent être de la même 
        importance que les rétributions négatives,  alors il ne fait 
        aucun doute que mes disciples jouiront d'une bonne 
        fortune supérieure aux dix 
        titres honorables. (réf.) Depuis mon plus jeune âge,  moi,  Nichiren,  je n'ai 
        jamais prié pour les  bienfaits  de ce monde. Je 
        n'ai eu qu'un seul désir,  celui d'atteindre la bodhéité. 
        Mais,  pour vous,  je ne cesse d'adresser des prières au Sutra 
        du Lotus,  au Bouddha Shakyamuni et à la divinité du 
        Soleil Amaterasu parce que je sais 
        qu'en vous se continue la vie du Sutra du Lotus. Et dans le 
          Daijo Kishin Ron d'Ashvaghosha : "Lorsque l'état de bouddha est constamment éveillé,  
        il dissipe rapidement les illusions et révèle dans la vie l'aspect du Corps 
        du Dharma*." 
        On trouve une affirmation similaire dans le Yuga Ron du bodhisattva 
        Maitreya  
        (note). Une action inaperçue 
        aura pour résultat un bienfait visible. Le Roi-Démon 
        du sixième Ciel savait probablement cela. Les principes 
        de l'inclusion mutuelle des 
        dix mondes-états,  des 
        cent mondes,  des mille 
        mondes ou des trois mille 
        mondes qui conduisent au bienfait de myogaku,  l'Éveil 
        complet sans supérieur. [Il est prédit 
        qu'] à l'époque [où ce Dharma sera révélé] 
        les images du Bouddha,  comme les moines des temples construits aux époques 
        du Dharma correct et du Dharma formel,  
        perdront tout pouvoir de procurer des  bienfaits. Seul ce Grand Dharma 
        se propagera dans le monde entier. Aux époques 
        du Dharma correct et du Dharma formel,  
        cet enseignement n'a pas été propagé parce que les 
        autres sutras n'avaient pas encore perdu le pouvoir de procurer des bienfaits. 
        Maintenant,  à l'époque des Derniers 
        jours du Dharma,  ni le Sutra du Lotus ni les autres sutras 
        ne peuvent plus conduire à l'Éveil. 
        Il n'y a que Namu Myoho Renge Kyo. Le plant de 
        riz fleurit et donne des grains,  mais l'essentiel demeure dans le sol. 
        Grâce à quoi,  la tige pourra refleurir et redonner des grains. 
        Les bienfaits que moi,  Nichiren,  obtiens en propageant 
        le Sutra du Lotus rejailliront sur Dozen-bo. Comme je l'ai 
        souvent dit,  un mérite invisible entraîne une rétribution 
        apparente. Les autres samouraïs de votre clan ont eu beau vous calomnier 
        auprès de votre seigneur,  et même ce dernier croire [un instant] 
        à leurs accusations,  parce que,  depuis des années,  vous 
        avez sincèrement souhaité le salut de votre seigneur dans 
        sa vie prochaine,  vous avez pu obtenir ce bienfait.  Parce que 
        l'époque des Derniers jours du 
        Dharma est celle qui convient à la propagation de l'enseignement 
        essentiel*,  
        même s'ils ne sont coupables d'aucun crime,  les adeptes du Hinayana,  
        du Mahayana provisoire* 
        et de l'enseignement théorique* 
        n'obtiendront aucun bienfait par la pratique de leur 
        école. Leurs doctrines sont comparables à un remède 
        actif au printemps mais périmé en automne,  ou du moins beaucoup 
        moins efficace qu'il ne l'était au printemps ou en été.  Même 
        parmi ceux qui adhèrent au Sutra du Lotus et le respectent 
        à la lettre,  certains éprouvent du ressentiment à 
        l'égard du Pratiquant 
        du Sutra du Lotus,  soit par avidité,  colère ou 
        ignorance,  soit pour des raisons profanes,  ou en raison de l'un ou l'autre 
        de ses actes. Bien que de telles personnes croient au Sutra du Lotus,  
        elles n'obtiendront pas le bienfait de la foi,  
        mais recevront au contraire une rétribution négative. Si l'on fait 
        des offrandes à ces parents,  
        on fait des offrandes à leurs mille enfants également. Celui 
        qui fait des offrandes au Sutra du Lotus recevra un bienfait        équivalent à celui qu'il obtiendrait en faisant 
        des offrandes à tous les bouddhas et bodhisattvas des dix 
        directions,  parce que tous les bouddhas 
        des dix directions ont leur origine dans le seul caractère 
        Myo. [...] Tel est le pouvoir du feu de la 
        sagesse contenu dans le seul caractère Myo. 
        Non seulement toutes les fautes s'effaceront,  mais elles deviendront sources 
        de bienfait.  Les gardiens 
        de l'enfer eurent beau essayer de les faire descendre en les frappant 
        avec des barres de fer,  ses pieds ne pénétrèrent 
        jamais en enfer grâce au bienfait d'avoir créé 
        un lien,  même d'opposition,  avec le Sutra du Lotus,  en 
        le piétinant.   Le Grand-maître Zhiyi*,  
        qui aurait souhaité vivre à cette époque des Derniers 
        jours du Dharma,  disait dans le Hokke 
        Mongu* : "Au cours de la cinquième 
        période de cinq cents ans,  le Dharma Merveilleux se répandra 
        et apportera ses bienfaits pour longtemps à l'avenir."(réf.) 
          De tels enseignements 
        sont seulement un plaisir pour leurs yeux,  une consolation pour leur esprit,  
        mais leur véracité n'est prouvée par aucun bienfait. 
        Ce sont comme des fleurs qui s'épanouissent sans donner de fruit 
        ou de simples paroles jamais mises en pratique.   Combien plus 
        grands encore seront les bienfaits des êtres humains 
        qui se réjouissent de l'existence d'un tel sotoba,  
        qui sont heureux de le toucher de leurs mains ou de poser les yeux sur 
        lui  ! Je crois que,  en rétribution du bienfait qu'entraîne l'érection de ce sotoba,  
        vos parents défunts doivent illuminer la Terre 
        pure avec autant d'éclat que le soleil ou la lune dans les 
        cieux. Comme elle 
        est mystérieuse la volonté de faire,  ne serait-ce qu'une 
        fois,  une offrande au moine qui 
        connaît le coeur du Sutra du Lotus ! Celui qui fait une 
        telle offrande,  ne serait-ce qu'une fois,  ne s'égarera jamais dans 
        les mauvaises voies. A plus 
        forte raison,  si l'on renouvelle cette offrande dix fois,  vingt fois,  
        pendant cinq ans,  dix ans,  ou tout au long de sa vie,  les bienfaits seront bien plus grands. Même la sagesse du Bouddha est incapable 
        de les évaluer. Un seul don au Pratiquant 
        du Sutra du Lotus entraîne des  bienfaits  cent mille myriades 
        de fois plus importants que ceux que l'on pourrait obtenir en offrant 
        d'innombrables trésors au Bouddha Shakyamuni pendant plus de huit 
        milliards de kalpa. Quant au Sutra du Lotus,  les mérites 
        et les  bienfaits  de ses huit volumes et vingt-huit chapitres 
        sont tous contenus dans les cinq caractères de son titre. C'est 
        comparable au merveilleux joyau exauçant 
        tous les vœux,  capable de dispenser dix mille trésors. Ou 
        bien l'équivalent du principe "un seul grain de poussière 
        contient trois mille mondes". 
         A l'inverse,  
        ceux qui disent que le Sutra du Lotus est supérieur à 
        tous les autres sutras ont pleinement raison de le faire. En réalité,  
        cela leur vaudra de grands  bienfaits. Car ils disent 
        précisément ce qui est écrit dans le Sutra.  Ainsi,  il y a toutes sortes de plantes,  mais le lotus 
        est la seule qui donne simultanément fleur et fruit. Le bienfait,  
        dans tous les sutras autres que le Sutra du Lotus,  n'est pas 
        clairement défini,  car ils enseignent qu'il faut d'abord accumuler 
        de bonnes causes et que,  seulement ensuite,  on peut devenir bouddha. Le 
        Sutra du Lotus est entièrement différent. La main 
        qui le touche devient immédiatement bouddha,  et la bouche qui le 
        récite parvient immédiatement à la bodhéité,  
        tout comme la lune,  dès qu'elle s'élève au-dessus 
        des montagnes,  à l'est,  se reflète immédiatement 
        dans l'eau,  ou de la même manière qu'un son est aussitôt 
        suivi d'un écho. Si 
        l'on tue ou vole les autres et leur dérobe les premiers fruits 
        de leur récolte,  on aura beau faire don de ses gains dans l'espoir 
        d'obtenir des bienfaits ou de créer de bonnes 
        causes,  ce don ne créera en définitive qu'une mauvaise cause. 
        [...] Même si une offrande est faite avec sincérité,  
        si la personne qui la reçoit est mauvaise,  cette offrande n'apportera 
        aucun bienfait,  au contraire,  elle entraînera dans 
        les mauvaises voies. Les bienfaits qui résultent d'avoir rencontré des dizaines de milliards 
        de bouddha et de leur avoir fait des offrandes sont si grands que,  même si l'on a suivi d'autres enseignements 
        que le Sutra du Lotus,  et,  comme rétribution pour cette opposition,  on est né pauvre 
        et dans une famille misérable,  on devient quand même un croyant 
        de ce Sutra en cette vie. Les simples mortels de l'époque des Derniers 
        jours du Dharma s'imaginent que ce qu'ils lisent dans ces divers 
        sutras correspond à l'esprit du Bouddha. Mais ce n'est finalement 
        qu'un reflet de leur propre esprit. Et parce que,  pour n'avoir pas encore 
        été cultivées,  les capacités de leur propre 
        esprit sont restreintes,  cela ne peut leur procurer que peu de 
         bienfaits.   | 
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