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Extraits de gosho sur

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bienveillance
 

Il y a ceux qui écrivent le nom des sept esprits gardiens et les affichent sur mille portes, ceux qui peignent des représentations des cinq puissants bodhisattvas (note) et les accrochent au-dessus de dix mille seuils, et ceux qui adressent des prières aux divinités du Ciel et de la terre dans des cérémonies conduites aux quatre coins de la capitale (note) et aux quatre frontières du pays  ; d'autres encore, que le sort cruel enduré par les hommes ordinaires emplit de pitié, s'assurent que les autorités, nationales et locales, gouvernent de manière bienveillante.
[...] Grâce à la bienveillance avec laquelle vous m'avez instruit, peu à peu, l'obscurité se dissipe de mon esprit. Attaquons-nous vite à ces oppositions au Dharma et apportons sans retard la paix au monde, nous assurant ainsi conditions paisibles en cette vie-ci et bonne fortune dans la vie future.
Rissho Ankoku ron (Kamakura-Matsubagayatsu, juillet 1260)

"Les êtres vivants gigantesques" qu'abrite l'océan sont les bouddhas et les bodhisattvas, comparés à "des êtres gigantesques" parce que leur sagesse est grande. Grande stature, grand esprit de recherche, grands traits caractéristiques, grande maîtrise des pouvoirs mystiques, grande compassion pour libérer du mal et grande bienveillance pour donner la joie, c'est au Sutra du Lotus qu'ils doivent tout cela.
[...] Il suffit d'adhérer à ce Sutra et de jeter son nom dans l'océan des vœux faits par les bouddhas des dix directions, de confier son honneur au Ciel de la bienveillance des bodhisattvas des trois phases de la vie. Si une personne adhère ainsi au Sutra du Lotus, elle contraindra les divinités, les dragons, toutes les autres sortes d'êtres non humains, aussi bien que les grands bodhisattvas, à lui obéir.
[...] Nous ne cherchons pas à voir la douce et bienveillante image du Bouddha qui a déclaré "Je suis votre père"(réf.), quand il est bien certain que nous devrions nous présenter devant lui. N'est-ce pas à pleurer jusqu'à ce que nos manches soient trempées de larmes et nos coeurs consumés de regrets ?
[...] Les mots du Sutra, imprégnés d'autant de bienveillance que l'amour d'une mère, apporteront alors le soulagement, et les préoccupations du Bouddha, qui déclara : "Je suis le seul à pouvoir les sauver", seront du même coup allégées
Questions et réponses sur la pratique du Sutra du Lotus (Kamakura ? mars 1263 ? à Nichiji ?)

L'ignorant : Il a établi des péages sur sept routes principales (note), prélevé une taxe sur quiconque passait par là, et s'est servi de cet argent pour faire construire des ponts au-dessus de plusieurs rivières. Des actions aussi bienveillantes font de lui l'égal du Bouddha, et ses bonnes actions surpassent celles des sages du passé. Si vous voulez rapidement vous libérer des souffrances de la vie et de la mort, vous devriez observer les cinq préceptes et les deux cent cinquante préceptes. Cultivez votre bienveillance à l'égard des autres, interdisez-vous de tuer tout être vivant, et, comme l'éminent moine Ryokan, entreprenez la construction de routes et de ponts. C'est le plus élevé de tous les enseignements. Etes-vous prêt à y adhérer  ? [...] Vous dites que même ceux qui ont commis les cinq forfaits et les dix actions mauvaises ne sont pas exclus du voeu bienveillant du Bouddha. Puis-je vous demander en quoi consistent les cinq forfaits et les dix actions mauvaises ?
[...] L'ignorant : De plus, dans le passage concernant la troisième sorte de pratiques incorrectes, celle du culte, il est dit que, à l'exception du culte rendu à Amida accompagné des deux vénérables bodhisattvas[Kannon et Seishi], rendre un culte ou faire l'éloge d'un des bouddhas, bodhisattva, divinités célestes ou divinités bienveillantes, mentionnés plus haut, doit être considéré comme une pratique incorrecte, interdite aux pratiquants du Nembutsu.
[...] Le sage : Le sens de ce passage est que, si un pratiquant du bouddhisme néglige de réprimander des personnes mauvaises qui s'opposent au Dharma, et s'absorbe totalement dans la méditation et la contemplation, sans s'efforcer de faire la distinction entre les principes corrects et erronés, les enseignements provisoires et définitifs, tout en présentant cette attitude comme un modèle de bienveillance, alors il tombera en enfer en compagnie de ceux qui agissent mal. Tel sera précisément le sort d'une personne qui néglige de corriger les adeptes du Shingon, du Nembutsu, du Zen et du Ritsu qui s'opposent au Dharma, tout en se prétendant un modèle de bienveillance.[...] Maintenant, vous avez éveillé l'esprit qui se réjouit dans la foi. Ainsi, sans l'ombre d'un doute, aussi exactement qu'une boîte et son couvercle coïncident, votre propre foi éveillera la réponse bienveillante du Bouddha, et ces deux éléments n'en feront plus qu'un.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

Il en résulta que Tensho Daijin*, Hachiman, et les esprits des sept sanctuaires du Sanno, qui gardent et protègent le Mont Hiei, ainsi que les diverses autres divinités bienveillantes qui protègent l'ensemble du pays, ne purent plus goûter la saveur du Dharma. Leur pouvoir et leur éclat pâlirent, et ils abandonnèrent le pays. Ainsi, les esprits maléfiques purent y pénétrer et provoquer désastres et fléaux. Comme je l'ai indiqué dans le Rissho Ankoku Ron, de tels désastres étaient des présages annonçant que notre pays serait finalement détruit par une nation étrangère.
Genèse du Rissho Ankoku Ron (Kamakura, le 5 avril 1268, à Hokan-bo)

Le bouddha Amida et les divers autres bouddhas ont fait le voeu de bienveillance. Pour cette raison et peut-être avec une certaine honte (note) ils ont fait leur apparition en ce monde Saha, le bouddha Amida proclamant ses quarante-huit voeux et le bouddha Yakushi*, ses douze grands voeux. Avalokitesvara (Kanzeon), ainsi que d'autres bodhisattvas venus d'autres terres ont fait de même.
[...] Ceux qui étudient pourraient pourtant lire, dans le Sutra du Lotus : "Je [Shakyamuni] suis le seul à pouvoir sauver les simples mortels"(réf.) et comprendre qu'ils ne devraient pas s'éloigner de la main bienveillante du Bouddha Shakyamuni.
[...] Par bienveillance, Shubhakarasimha* décida de propager la connaissance de cet enseignement dans des contrées lointaines et se rendit en Chine où il exposa cet enseignement caché à l'empereur Xuan-Zong. En période de grande sécheresse, il fit des prières pour faire tomber la pluie et au bout de trois jours la pluie tomba du ciel. Ce Savant-maître* pouvait reconnaître sans la moindre hésitation les graines (note) représentant plus de mille deux cents Honorés, leurs nobles caractéristiques et leurs samaya. De nos jours, tous les adeptes de l'école Shingon rattachés au To-ji et à tous les temples Shingon du Japon sans aucune exception se considèrent comme les disciples du Savant-maître* Shubhakarasimha*. Mais un jour, subitement, le Savant-maître* mourut. Et de nombreux gardiens de l'enfer apparurent, le ligotèrent avec sept chaînes de fer et le conduisirent au palais du roi. N'est-ce pas là une grande source d'étonnement  ? Quel crime avait-il bien pu commettre pour recevoir une telle punition  ?
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)

Pour le présent, les confucianistes affirment que, dans ce monde, il faut suivre les principes de bienveillance et de droiture (note) pour assurer ainsi sa propre sécurité aussi bien que la paix et l'ordre dans l'Etat. Selon eux, ceux qui s'écartent de ces principes verront la disparition de leur famille et la ruine de leur maison.
[...] Dans le brahmanisme, nous trouvons deux dieux : Shiva* qui a trois yeux et huit bras, et Vishnu. On les considère comme le père aimant et la mère bienveillante de tous les êtres vivants et on leur donne également le titre d'Honoré du Ciel et de souverain.
[...] Moi, Nichiren, suis la seule personne au Japon à comprendre cela. Mais dès que je prononce ne serait-ce qu'un mot à ce sujet, mes parents, mes frères et mes maîtres sont persécutés par les hommes du pouvoir. Si je ne dis rien, j'ai le sentiment de manquer de bienveillance. Si j'examine les deux solutions à la lumière des sutras du Lotus et du Nirvana, je sais qu'en me taisant je peux échapper à la souffrance en cette vie, mais dans ma vie prochaine, je tomberai immanquablement dans l'enfer avici. Si je parle, je sais que je devrais affronter les trois obstacles et les quatre démons. Mais dans cette alternative, il faut sûrement choisir de parler.
[...] Dans les sutras antérieurs au Sutra du Lotus, il est prédit que, dans le futur, divers bodhisattvas-mahasattvas, les êtres humains et célestes parviendront à l'Éveil. Mais ceci n'a pas de réalité plus certaine que celle de la lune que l'on voit dans l'eau et que l'on veut saisir, ou celle de l'ombre que l'on prend pour le corps qui la projette, alors qu'on a perçu seulement l'apparence. La bienveillance du Bouddha y semble profonde mais en réalité elle ne l'est pas.
[...] On dit qu'un roi qui fait tourner la roue ne naît jamais en ce monde avec ses ennemis, de même que Taishaku ne peut jamais se retrouver en compagnie de mauvais génies. Le Bouddha se comportait avec une grande bienveillance depuis d'innombrables kalpas.
[...] Ils continuent à suivre leurs voies erronées et finalement me calomnient auprès de ceux qui gouvernent le pays et attentent à ma vie. Néanmoins, notre père bienveillant, le Bouddha Shakyamuni, dans le bosquet de shala, nous laissa ces derniers mots comme un testament  : "Suivez le Dharma et non la personne."(réf.) "Ne pas suivre la personne" signifie que, lorsque des personnes du premier, second, troisième et quatrième rangs (note) enseignent, même s'il s'agit de bodhisattva tels que Fugen ou Manjushri dont l'Éveil est presque équivalent à celui du Bouddha, s'ils ne le font pas avec les sutras à la main, en suivant fidèlement son enseignement, il ne faut pas les croire.
[...] Le Grand-maître* Guanding* interprète ce récit du Sutra du Nirvana en fonction du principe des trois obstacles [des désirs, du karma et de la rétribution]. Voici de quelle manière  : Que cette femme soit appelée "pauvre" indique qu'elle n'a pas le trésor du Dharma. Et si l'on parle d'une femme, c'est pour symboliser au moins une certaine bienveillance. Qu'elle "séjourne dans une auberge" indique qu'elle se trouve sur une Terre impure. [...] Pour naître roi dans le Ciel de Brahma, il faut ajouter la bienveillance aux causes qui entraînent la récompense karmique de renaître dans le monde des trois plans. [...] Elle ne pense qu'à son enfant, ce qui ressemble à la profonde bienveillance du Bouddha. C'est sans doute pourquoi, sans avoir créé d'autres causes, elle renaît dans le Ciel de Brahma.
[...] Le chapitre Anrakugyo* (XIV) conseille de rester à l'écart des personnes au pouvoir et de se comporter avec humilité et bienveillance[...] Guanding* commente cela ainsi  : "Ceux qui détruisent le Dharma bouddhique ou l'obscurcissent sont des ennemis du Dharma. Si [sachant qu'une personne s'oppose au Dharma] on reste amical à son égard, sans avoir la bienveillance de la corriger, on est en fait son ennemi.
[...] On peut en déduire que Shakyamuni, Taho et tous les autres bouddhas ont voulu s'assurer de la propagation du Sutra du Lotus à l'avenir, de façon à le rendre accessible à tous les êtres humains des générations futures sans exception. Leur grande compassion dépasse même celle d'un père ou d'une mère qui voient leur unique enfant affligé d'une grande souffrance.
[...] Ne pas intervenir [en pareil cas] c'est agir comme ceux qui ne réfutent pas les adeptes du Zen et du Nembutsu au Japon. Comme le dit Guanding*, "si l'on reste amical à l'égard d'une personne [qui s'oppose au Dharma] sans avoir la bienveillance de la corriger, on est, en réalité, son ennemi."
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Lorsque j'observe la situation du Japon, je constate que le Roi-Démon du sixième Ciel a pénétré le corps des personnes de sagesse, transformant les maîtres de l'enseignement correct en maîtres des enseignements erronés, les maîtres bienveillants en maîtres malveillants. Tel est le sens des mots du Sutra : "Des démons maléfiques s'empareront des autres."(réf.)
[...] Il faut s'écarter de ceux dont les principes sont erronés ou nuisibles, et se rapprocher de ceux dont l'enseignement est correct et bienveillant. [...] J'appelle maître de l'enseignement correct et bienveillant celui qui lit les paroles d'or du Bouddha Shakyamuni en restant fidèle à leur sens réel, c'est-à-dire en comprenant que tous les autres sutras sont des moyens [des enseignements provisoires] alors que le Sutra du Lotus est la vérité [de l'enseignement définitif (jikkyo)].
[...] S'il faut en croire les passages du Sutra [qui prédisent de telles difficultés], c'est bien moi qu'il faut considérer comme le maître de l'enseignement correct et bienveillant, alors que les érudits des autres écoles sont des maîtres nuisibles, aux enseignements erronés.
Réponse à Sairen-bo (Sado, le 13 avril 1272, à Sairenbo Nichijo)

Il est dit dans le chapitre Shinge* (IV)  : "L'Honoré du monde dans sa grande bienveillance fait usage d'une chose rare, avec bonté et compassion, il enseigne et convertit, nous permettant d'obtenir des bienfaits. Même pendant d'incalculables millions de kalpa, qui pourrait s'acquitter un jour de sa dette envers lui ?
[...] De plus, le Bouddha Shakyamuni, avec la compassion d'un père, le bouddha Taho, avec la bienveillance d'une mère, et les bouddhas des dix directions, venus témoigner à leur tour de la véracité de l'enseignement avec l'affectueuse sollicitude des membres d'une même famille, se retrouvèrent tous dans l'assemblée ; ce fut comme si deux lunes s'étaient rejointes ou comme si deux soleils étaient apparus côte à côte.
[...] Qui étaient les parents du bouddha Vairocana*, et dans quel pays apparut-il pour exposer le Sutra Vairocana*  ? S'il s'est manifesté directement en ce monde sans avoir ni père ni mère, dans quel sutra est-il écrit qu'après la mort du Bouddha Shakyamuni, un bouddha comme lui [Vairocana] apparaîtrait pour exposer l'enseignement au cours des cinquante-six milliards soixante-dix millions d'années séparant la mort du Bouddha Shakyamuni de l'apparition du vénérable et bienveillant Maitreya   ? Sans le moindre passage pour servir de preuve, qui pourrait donc avoir foi en une telle assertion  ?
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

Supposez que ce bodhisattva écoute et accepte le Sutra. S'il en récite ne serait-ce qu'une phrase ou une stance, s'il n'en lit même que quelques lignes, ou s'il l'enseigne une, deux, dix, cent, mille, dix mille ou d'innombrables fois, même s'il n'est pas encore capable d'en comprendre pleinement la justesse, il sera déjà révéré par les moines et les nonnes, les croyants laïques hommes et femmes et les Huit groupes d'êtres non humains ; les grands bodhisattvas l'accompagneront, il sera constamment protégé par tous les bouddhas et bénéficiera de leur bienveillance illimitée.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

Le pratiquant né à l'époque des Derniers jours du Dharma qui propage le Sutra du Lotus rencontrera les trois grands ennemis, qui provoqueront son exil et même sa condamnation à mort. Pourtant, le Bouddha Shakyamuni couvrira du manteau de sa bienveillance ceux qui persévéreront dans la propagation. Toutes les divinités leur feront des offrandes, les épauleront et les porteront sur leur dos.
La véritable réalité de la vie (Sado - Ichinosawa, mai 1273 à Sairen-bo)

Le Grand-maître* Guanding* écrivit  : "Ceux qui détruisent le Dharma bouddhique ou l'obscurcissent sont des ennemis de ce Dharma. Se prétendre l'ami d'une personne sans avoir la bienveillance de la corriger, c'est, en réalité, être son ennemi."(réf.)
[...] Mes actions ne sont en rien inférieures à celle des ministres Guan Longfeng et Bi Gan, dans l'Antiquité. Peut-être pourrait-on me comparer à Kannon aux mille bras, ce bodhisattva dont la grande bienveillance sauve immédiatement êtres prisonniers de l'enfer avici.
[...] Selon le Sutra du Lotus et les commentaires de Guanding*, Nichiren a la bienveillance d'un père et d'une mère pour tous les habitants du Japon. Le ciel est haut mais son oreille est assez fine pour tout entendre. La terre est épaisse mais son oeil est assez perçant pour tout voir. Ainsi, le ciel et la terre savent très certainement ce qu'il en est.
[...] Par conséquent, j'imagine que puisque Shakyamuni, Taho, les autres bouddhas des dix directions ainsi que les grands bodhisattvas respectent tous le Sutra du Lotus et lui font des offrandes, ces bouddhas et bodhisattva informent vos parents chaque jour et chaque nuit [de l'aide que vous apportez à Nichiren, le Pratiquant du Sutra du Lotus]. Votre actuelle faveur auprès de votre seigneur est sans doute due elle aussi à la protection bienveillante de vos parents.
Réfuter l'opposition au Dharma bouddhique pour se libérer de ses fautes passées (Sado, 1273 à Shijo Kingo)

On dit que la Divinité qui illumine le ciel, découvrant le Japon, s'installa d'abord en ce lieu. Son sanctuaire se trouve à Awa. Elle est le parent bienveillant de tout le pays. Aussi cette terre doit-elle avoir une signification profonde. Quelle destinée valut à Nichiren de naître en cette province  ?
Les Sabres du Bien et du Mal (Sado, 21 février 1274, à Hojo Yagenta)

Toutefois, il y a différentes sortes de meurtres, et ceux qui sont tués ont commis des fautes de divers degrés de gravité. Ceux qui tuent les assassins de leurs parents, de leur souverain ou de leur maître commettent bien un meurtre, mais la gravité de leur crime, de ce fait, est allégée. Les lettrés non bouddhistes de nos jours en conviennent. Des bodhisattvas d'une grande bienveillance, s'ils font des dons aux ennemis du Sutra du Lotus, tomberont inévitablement dans l'enfer avici. Mais, à l'inverse, même des personnes ayant commis les cinq forfaits, si elle haïssent ces ennemis du Sutra du Lotus, renaîtront immanquablement dans les mondes-états des hommes ou du Ciel.
[...] Le moine Kakutoku renaquit sous la forme du bouddha Kasho. C'était un pratiquant du Sutra du Lotus qui, en son temps, incita le roi Utoku à lutter contre les ennemis du Sutra comme contre des gens qui, vie après vie, auraient attaqués ses propres parents. Kakutoku faisait ainsi preuve de la plus grande bienveillance.
Faire connaître cet enseignement à votre seigneur (Minobu, 9e mois de 1274 à Shijo Kingo)

Il est difficile d'avoir foi dans le Sutra du Lotus. C'est pourquoi le Bouddha emprunte diverses formes, se changeant en un enfant, un parent ou une épouse pour nous inciter à croire en cet enseignement. Mais en ce qui vous concerne, vous êtes mari et femme, sans enfant. Il est dit dans le Sutra : "Les êtres humains en son sein [le monde des trois plans] sont tous mes enfants."(réf.) Par conséquent le Bouddha Shakyamuni, Maître de la doctrine, est sans doute un père bienveillant pour Ko nyudo et son épouse.
Réponse à Ko nyudo (Minobu, le 12 avril 1275 à Ko nyudo et Ko-no-ama)

Quand je parle de cette manière, le souverain du pays et d'autres pensent peut-être que je profère des menaces. Mais je ne dis pas cela [le moins du monde] par haine. C'est plutôt motivé par une bienveillance profonde, afin qu'ils puissent effacer en cette vie-ci la cause des tortures dans l'enfer avici [dans lequel ils seront autrement condamnés à tomber].
Le Palais royal (Minobu, 12 avril 1275 à Shijo Kingo)

Dans votre lettre, à propos de la récitation du Sutra, vous écrivez : "Du jour où mon père bienveillant a fermé les yeux jusqu'au treizième anniversaire de son décès, j'ai récité le Jigage devant le Bouddha Shakyamuni et prié pour que le mérite en revienne à l'esprit du défunt."
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Parfois, nous répartissions la nourriture sur les bouts d'écorce qui nous servaient d'assiettes, parfois nous la recevions simplement dans le creux de la main pour la manger aussitôt. A l'extérieur, le maître de maison semblait redouter les autorités, mais en privé il éprouvait pour nous une grande pitié et nous traitait avec bienveillance. Je ne l'oublierai jamais, dans aucune vie future. Il fut alors pour moi plus précieux que les parents qui m'avaient donné la vie. La dette que j'ai contractée à son égard est si grande que je dois m'en acquitter à tout prix. Encore moins pourrais-je manquer à la promesse que je lui ai faite.
Lettre au nyudo d'Ichinosawa (Minobu, le 8 mai 1275, à l'épouse du nyudo d'Ichinosawa)

Le bodhisattva Kashyapa lui posa la question suivante : "Puisque le Bouddha ressent une bienveillance égale pour tous, vous devriez, au moment de mourir, éprouver de la compassion pour toute l'humanité. Alors, pourquoi favoriser ainsi le roi Ajatashatru  ? " Le Bouddha répondit : "Imaginons qu'un couple ait sept enfants et que l'un d'eux tombe malade. Même si le père et la mère portent un amour égal à tous leurs enfants, c'est pour celui qui est malade qu'ils s'inquiéteront le plus."(réf.) Zhiyi* a cité ce passage dans le Maka Shikan. Le Bouddha considère tous les hommes comme ses enfants. Aussi, à l'instar des parents qui se font plus de souci pour leur enfant malade, le Bouddha se préoccupe davantage d'un homme assez mauvais pour avoir tué ses parents et s'être fait l'ennemi des enseignements du Bouddha.
A l'Hiver Succède Toujours le Printemps (Minobu, mai 1275, à Myoichi-Ama)

C'est pourquoi le Bouddha retourna au palais et lui enseigna le Sutra Kambutsu Zammai Et pour sa mère défunte, la reine Maya, Shakyamuni séjourna pendant 90 jours dans le Ciel Trayastrimsha pour lui enseigner le Sutra Maya. On pourrait croire qu' il ne voulait dissimuler aucun enseignement ésotérique à son père bienveillant et à sa mère compatissante. Pourtant, il ne leur enseigna pas le Sutra du Lotus. En définitive, ce n'est pas en fonction des capacités de ceux qui l'écoutaient que le Bouddha enseigna ce Sutra mais, tant que le moment propice ne fut pas venu, il ne voulut absolument pas l'enseigner.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Mais si nous voyons et entendons une personne offenser le Dharma, et la laissons faire sans rien dire, alors qu'elle pourrait être sauvée, c'est comme si nous détruisions nos magnifiques capacités de voir et d'entendre, et c'est agir avec le plus grand manque de bienveillance.
[...] Guanding* écrivit  : "Si vous vous liez d'amitié avec une personne sans avoir la bienveillance de la corriger, vous êtes, en fait, son ennemi."(réf.)
Les Remparts de la Foi (Minobu, 3 septembre 1275, à Sennichi-ama)

Alors l'Honoré du monde, maître d'une compassion immense, entra dans une méditation aussi bienveillante que la lune (note) pour le bien du roi Ajatashatru. Lorsqu'il parvint au degré le plus profond de sa méditation, un éblouissant rayon de lumière émana du Bouddha et vint toucher le corps du roi. Instantanément ses pustules disparurent."
[...] Même si d'énormes montagnes s'effondraient et si des mers immenses s'asséchaient, votre offense ne pourrait facilement s'effacer. Cependant, en raison de votre karma passé et de la bienveillance que vous témoigne le Bouddha dans cette vie, vous m'avez rencontré et avez décidé de réformer votre conduite. Par conséquent, de plus grandes souffrances vous seront épargnées à l'avenir mais, pour l'instant, sont apparues ces pustules.
[...] Le roi Ajatashatru souffrit d'une grave infection pour avoir commis les cinq forfaits et s'être opposé au Sutra du Lotus. Mais ses pustules disparurent instantanément lorsque la lumière produite par la méditation du Bouddha, aussi bienveillante que la lune (note), éclaira son corps.
La Guérison des Maladies Karmiques (Minobu, 3 novembre 1275, à Ota Jomyo)

Notre père bienveillant, le Bouddha Shakyamuni, l'Honoré du monde parvenu à l'Éveil parfait sans supérieur (anokutara sammyaku sambodai), fit son apparition dans un royaume d'Inde centrale à une époque où la durée de la vie humaine était de cent ans ; et, toute sa vie durant, il exposa les enseignements sacrés à l'intention de tous les êtres vivants.
Réponse au nyudo Takahashi (Minobu, 1275 au nyudo Takahashi Rokuru Hyoe)

Quand le Bouddha apparut en ce monde, le premier principe sur lequel il appuya sa conduite fut la bienveillance à l'égard des êtres vivants. Ne pas ôter la vie et pourvoir à la subsistance de ce qui vit sont les deux principaux préceptes exprimant la compassion à l'égard des êtres vivants.
Lettre à Myomitsu Shonin (Minobu, le 5ème jour du 3ème mois intercalaire 1276 à Myomitsu)

En ce qui vous concerne, n'étant qu'un simple mortel, vous n'avez d'autre vision que celle des simples mortels ; vous ne pouvez pas voir dans quel monde se trouvent vos parents mais vous vous demandez si la souffrance n'est pas leur sort également. C'est la preuve de votre piété filiale. Bonten, Taishaku, les divinités Nitten, Gatten et les quatre Rois du Ciel vous observent sans nul doute, et vous bénéficierez de leur bienveillance.
La consécration d'une statue du bouddha (Minobu, le 15 juillet 1276 à Shijo Kingo)

Dans sa jeunesse, il avait renoncé à sa position royale, montrant par là une détermination incomparable à rechercher la Voie. Dans sa pratique du bouddhisme, il avait parcouru plus de cinquante régions de l'Inde, et sa bienveillance infinie l'avait même conduit jusqu'en Chine [pour propager le Dharma].
[...] Si la bienveillance de Nichiren est suffisamment vaste et universelle, Namu Myoho Renge Kyo se propagera pendant dix mille ans et plus, pour l'éternité.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Tant que vous vous trouvez en ce monde Saha, vous êtes entourés par votre famille, vos parents, par des frères et des soeurs, un mari, une femme, des enfants. Vous pouvez être protégé par la bienveillance d'un père, l'amour inépuisable d'une mère. Mari et femme sont aussi inséparables que des crevettes vivant sous la mer au creux de la même éponge, animaux qui semblent s'être juré de partager le même abri sans jamais s'en écarter de toute leur vie. Ils peuvent dormir dans le même lit et se blottir ensemble sous des couvertures brodées de canards mandarins, mais ce voyage dans l'au-delà, ils ne pourront pas le faire ensemble. Quand ils devront avancer seuls dans l'obscurité qui viendra les encourager ?
Les quatorze oppositions (Minobu, fin 1276, au nyudo Matsuno Rokuro Zaemon)

Le Bouddha parvint à guérir l'avidité en utilisant le remède de la méditation sur l'impureté du corps ; à calmer l'arrogance par la méditation de la bienveillance à l'égard de tous ; et à chasser la stupidité par la méditation sur les douze liens causeaux sur l'origine interdépendante.
Le kalpa de déclin (Minobu, peu après 1276, à un membre du clan du défunt nyudo Takahashi Rokuro Hyoe)

"Un bon maître" est un moine innocent de toute transgression du Dharma mondaine, qui n'est jamais, si peu que ce soit, servile [auprès des autorités], qui, avec peu de désirs connaît de grandes satisfactions ; un moine doté de bienveillance, ayant foi dans les écrits, qui lit et protège le Sutra du Lotus en exhortant les autres à faire de même. C'est d'un moine de ce genre que le Bouddha fait l'éloge en le désignant comme le meilleur des Maîtres du Dharma.
[...] En voyant un moine qui lit et pratique le Sutra du Lotus tel qu'il fut enseigné, ils éprouveront haine et jalousie à son égard, le traiteront d'ignare ou qualifieront ses conceptions de gravement erronées ; ils le diront totalement dénué de bienveillance, et prétendront qu'il enseigne une doctrine non bouddhique.
Parvenir directement à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277 ? à Myoho-ama)

En l'entendant dire cela, ses autres disciples et moi, Yorimoto, inquiets, lui avons conseillé : "Nous savons bien que vos paroles sont motivées par une profonde bienveillance, et par votre respect du Sutra du Lotus ; mais puisque le moine Ryokan est révéré dans le Japon entier, et en particulier par les samouraïs de Kamakura, peut-être devriez-vous éviter de le contredire de manière trop radicale... "
[...] Si sachant qu'une personne s'oppose au Dharma on reste amical à son égard, sans avoir la bienveillance de la corriger, on est en fait son ennemi. Mais celui qui réprimande et corrige une telle personne comprend et défend le Dharma (...) il libère de son erreur la personne qui offense le Dharma, et agit ainsi comme un parent à son égard."(réf.)
Lettre de pétition de Yorimoto (Minobu, le 25 juin 1277, requête au seigneur Ema au nom de Shijo Kingo)

Le Bouddha Shakyamuni se demandait si même les bodhisattvas Fugen et Manjushri auraient la force de propager le Sutra du Lotus à l'époque des Derniers jours du Dharma. C'est pourquoi il a confié les cinq caractère de Myo Ho Ren Ge Kyo à Jogyo et aux trois autres guides de la multitude des bodhisattvas Surgis-de-Terre. Quand je réfléchis à tout cela, je me demande si ce n'est pas le bodhisattva Jogyo qui est entré dans votre corps, afin de m'aider, moi Nichiren, dans la propagation. Ou peut-être est-ce un effet de la bienveillance du Bouddha Shakyamuni.
[...] Si moi, Nichiren, au lieu d'être exilé, j'étais resté à Kamakura, j'aurais très certainement été tué au cours de la bataille. C'est peut-être la bienveillance du Bouddha Shakyamuni qui vous a éloigné de votre seigneur, parce qu'il n'était pas bon pour vous de vous trouver là.
Mise en garde contre l'attachement à son domaine (Minobu, juillet 1277, à Shijo Kingo)

Dans ces passages des sutras, l'Honoré du monde du Grand Éveil met en garde les simples mortels qui vivront aux époques futures, comme un père bienveillant avertit ses enfants ignorants. Malgré cela, à aucun moment, ils ne s'éveillent. Pas un instant non plus ils n'éprouvent le désir de rechercher la voie.
Pas de sécurité dans le Monde des trois plans (Minobu, 13 février 1278 à Matsuno)

Par le passé, un bodhisattva appelé Kiken étudia le Sutra du Lotus sous la direction du bouddha Suprême-et-pur-éclat-du-soleil-et-de-la-lune. Il fut si profondément touché par la bienveillance de son maître envers lui, et par l'élévation des pensées contenues dans le Sutra, qu'il offrit tous les trésors rares qu'il possédait, jusqu'au dernier. Mais, toujours insatisfait, il s'enduisit le corps d'huile, et brûla son corps en offrande au Bouddha pendant mille deux cents ans, de la même manière que, de nos jours, nous faisons brûler de l'huile en y trempant une mèche et en l'allumant.

Dans la dette de reconnaissance à l'égard nos parents, celle envers notre père pourrait être comparée au ciel, et celle envers notre mère, à la terre. Il n'est pas facile de dire envers qui des deux cette dette est la plus importante. Mais le plus difficile est de s'acquitter de l'immense reconnaissance que l'on doit à la bienveillance d'une mère.
[...] Quant aux écrits bouddhiques, puisque dans les plus de cinq mille ou sept mille volumes des sutras du Hinayana ou du Mahayana il est dit que les femmes ne peuvent pas atteindre la bodhéité, ils ne permettent pas de s'acquitter de sa dette envers une mère bienveillante.
[...] Le Ciel aurait dû ordonner à un pays étranger d'envahir le nôtre mais il y aurait eu trop de morts de part et d'autre. La bienveillance du Ciel a donc préféré éviter un conflit généralisé et [par cette épidémie] faire disparaître le peuple - ce qui, en réalité, équivaut à couper les mains et les pieds du souverain - infligeant ainsi un blâme au souverain et aux dignitaires de ce pays [pour les inciter à respecter le Sutra du Lotus]. Il veut de cette manière faire disparaître les ennemis du Sutra du Lotus et permettre la propagation du vrai Dharma.
Le sutra permettant véritablement d'honorer sa dette (Minobu, le 28 juillet 1278 à Sennichi-ama)

Ainsi, le bienveillant Bouddha Shakyamuni est devenu le maître du malfaisant Devadatta, et le sage Manjushri, est devenu le maître de la fille ignorante du Roi-dragon. Nichiren, ne peut pas être inférieur à Manjushri, ou au Bouddha Shakyamuni. Les hommes du Japon sont semblables à Devadatta et les femmes, semblables à la fille du Roi-Dragon.
La persécution par le sabre et le bâton (Minobu, 20 avril 1279 à Nanjo Tokimitsu)

Il semble impossible d'exprimer toute la reconnaissance que l'on ressent envers Shakyamuni ; mais par les dons que vous me faites fréquemment parvenir au fin fond de ces montagnes vous vous acquittez de la reconnaissance que suscite en vous la bienveillance du Sutra du Lotus et du Bouddha Shakyamuni.
[...] L'école Zen viole aujourd'hui les cinq points d'ethique d'humanité : la bienveillance, la droiture, la bienséance, la sagesse et la foi. Honorer le sage et la vertu, respecter les aînés et protéger la jeunesse sont universellement reconnus comme des preuves d'un comportement humain, dans le domaine bouddhique aussi bien que dans la société.
Lettre à Niike (Minobu, février 1280 à Niike Saemon no jo)

Dans les sutras provisoires, Shakyamuni enseigna les cinq préceptes pour les êtres dans l'état d'hommes, les dix préceptes de bien pour les êtres célestes ; à la divinité Bonten, les quatre bienveillances sans limites.
Comparaison du Sutra du Lotus avec les autres sutras (Minobu, le 26 mai 1280 à Toki Jonin)

Chez des oiseaux comme le faucon ou l'aigle, les parents ont beau élever leurs petits avec bienveillance, leur progéniture, en retour, les mange. Et le hibou, une fois sorti de l'oeuf, ne manque jamais de dévorer sa mère. Voilà ce qui s'observe au niveau inférieur du monde animal.
[...] Son fils, Tokuro Moritsuna, a suivi les traces de son père. Il est devenu un pratiquant sincère du Sutra du Lotus. [...] Cette année encore, le 1er jour du 7e mois, il est revenu au Mont Minobu pour s'incliner sur la tombe de son père bienveillant. Indubitablement, il n'y a pas de plus grand trésor qu'un enfant, pas de plus grand trésor qu'un enfant !
Le trésor d'un enfant dévoué à ses parents (Minobu, été 1280 à Sennichi-ama)

Votre petit village a été soumis à des taxes très lourdes, et ses habitants ont été contraints à plusieurs reprises à des travaux forcés, jusqu'à ce que vous n'ayez même plus vous-même de cheval à monter, et que votre femme et vos enfants manquent de vêtements. Pourtant, malgré votre pauvreté, vous vous êtes préoccupé avec bienveillance du Pratiquant du Sutra du Lotus, pensant qu'il devait être assiégé par la neige au fin fond des montagnes, et qu'il devait manquer de nourriture.
Le riche Sudatta (Minobu, hiver 1280 à Nanjo Tokimitsu)

La bienveillance de tous les bouddhas est comme la lune dans le ciel. Si les eaux de la réceptivité sont claires, la lune reflétera son image de bienfaits dans les eaux de la réceptivité de tous les hommes sans exception. Comment se fait-il que de trois époques, ceux du Dharma correct, du Dharma formel et des Derniers jours du Dharma, cette doctrine soit enseignée seulement dans les Derniers jours du Dharma ? Est-ce que cela ne signifie pas que la bienveillance du Bouddha est partiale et discriminante  ?
[...] L’Objet véritable de dévotion (Gohonzon) qui est inclu implicitement dans le chapitre sur la Longévité de la Vie est le Bouddha Atemporel des Trois Corps non-soumis à la production conditionnée* (musa sanjin), le Maître et Seigneur Bouddha qui a atteint l’Éveil depuis l’éternité, et qui a une relation si profonde et si bienveillante avec notre monde.
[...] J’ai gardé cette doctrine cachée dans mon coeur pendant de nombreuses années. Cependant, je sens maintenant que, si je ne la consigne pas par écrit et ne la transmets pas à mes futurs disciples, ils m’accuseront certainement d’être sans bienveillance.
Trois grands Dharmas cachés (Minobu, le 27  ? avril 1281 à Ota Kingo)

Le riz aussi est toujours identique à lui-même, mais, lorsqu'il sert de nourriture à ceux qui s'opposent au Dharma, il maintient en vie des personnes qui détruisent les graines de la bodhéité, et leur permet ainsi de devenir des ennemis plus redoutables encore. Pourtant, si le riz soutient leur vie, ces personnes ne finiront-elles pas un jour par s'incliner devant le Sutra du Lotus  ? Quant au riz qui alimente le Pratiquant du Sutra du Lotus, c'est le riz de la plus grande bienveillance, parce qu'il profite à tous les êtres vivants.
La caractéristique du riz (Minobu, à Takahashi nyudo)

 

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