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       Extraits de gosho sur  | 
    
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Choraku-ji   | 
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A Kamakura, les grands comme  les humbles respectent le Sage Doryu comme un bouddha; ils honorent le Sage Ryokan comme un arhat. En outre, les vénérables du Jufukuji, du Tahoji, du  Jokomyoji, du Choraku-ji, du Daibutsu-den, « ont le coeur plein d'orgueil »;  hommes très mauvais à l'orgueil impudent, « ils prétendent savoir ce qu'ils ne  savent pas encore ». Comment conjurera-t-on la grande armée mongole?  La deuxième 
        fois,  ce fut le douzième jour du neuvième mois,  dans la 
        huitième année de l'ère Bun'ei (1271),  à l'heure du Singe 
        [entre 15h et 17h]. J'ai dit au magistrat Hei 
          no Saemon  : "Nichiren est le pilier et la poutre du Japon. 
        Si vous perdez Nichiren,  ce sera comme si vous détruisiez les 
        piliers et les poutres du Japon. Peu après surviendront les désastres 
        des "luttes intestines" et de " l'invasion étrangère 
        ". Non seulement les habitants de ce pays seront tués,  mais 
        beaucoup d'entre eux seront aussi faits prisonniers. Il faudrait faire 
        brûler jusqu'à la dernière pierre tous les temples 
        du Nembutsu et du Zen, Kencho-ji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji,  Daibutsu-den et Choraku-ji,  
        et conduire les maîtres de ces écoles sur la plage de Yuinohama pour les décapiter (note). Sinon,  il est certain que 
        le Japon sera détruit  ! " Alors que 
          le gouvernement du Régent ne savait quelle décision prendre,  
          des moines du Jodo,  du Ritsu,  
          du Shingon et d'autres écoles,  
          comprenant que leur sagesse était insuffisante pour vaincre Nichiren 
          dans un débat religieux,  envoyèrent des pétitions 
          au gouvernement. Voyant que celles-ci restaient sans effet,  ils se rendirent 
          auprès des femmes et des veuves des hauts dignitaires pour me 
          dénigrer. Ces femmes rapportèrent leurs calomnies aux 
          autorités en disant : "D'après certains moines,  Nichiren 
          a déclaré que les défunts régents Hojo 
          Tokiyori et Hojo Shigetoki sont tombés dans l'enfer avici ; il a dit qu'il faudrait brûler les temples Kencho-ji ; Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Choraku-ji et Daibutsu-ji,  
          et que des grands patriarches comme Doryu et Ryokan devraient être 
          décapités. Ses déclarations prouvent qu'il est 
          coupable de tout ce dont on l'accuse. Et puisque le conseil suprême 
          de la Régence n'a pu encore décider de sa punition,  il 
          faudrait le faire venir pour qu'il confirme s'il a bel et bien fait 
          de telles déclarations." C'est ainsi que je fus appelé 
    à comparaître en justice. On m'a rapporté que Ryoka-bo persuade les autres de réciter un million de nembutsu en s'efforçant de créer la discorde entre les gens et 
          de détruire les graines du Sutra du Lotus. Hojo 
          Shigetoki,  qui fit construire le temple Gokuraku-ji pour Ryokan,  semblait être 
          une personne de mérite. Mais trompé par les croyants du Nembutsu,  il m'a traité 
          avec haine et cela entraîna non seulement sa propre perte mais 
          celle de tout son clan. Seul Hojo Naritoki,  seigneur de la province 
          d'Echigo,  a survécu. Vous pensez peut-être que ceux qui 
          croient en Ryoka-bo sont prospères,  mais voyez plutôt ce 
          qu'il est advenu au clan Nagoe,  qui finança la construction des 
          temples Zenko-ji, Choraku-ji,  et d'un temple destiné à 
          abriter une immense statue du Bouddha  ! De plus, Hojo 
          Tokimune est le souverain du Japon,  [mais par sa conduite] il a 
          fait apparaître un ennemi [les Mongols] aussi redoutable que [si 
    le Japon avait contre lui] le monde entier.  | 
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