|   | Extraits de gosho sur |   |   | 
| Kimmei Tenno  | |||
| Au Japon,  
        pendant les deux cent quarante et quelques années écoulées 
        depuis l'introduction du bouddhisme,  en provenance de Paekche,  
        sous le règne de l'empereur Kimmei et jusqu'au règne de l'empereur Kammu,  
        seuls les enseignements du Hinayana et du Mahayana provisoire* ont été propagés. Le Sutra du Lotus avait 
        déjà été introduit mais son véritable 
        sens n'avait pas encore été clarifié. Le même 
        phénomène s'était produit plus tôt en Chine,  
        où,  pendant trois cents et quelques années après 
        l'introduction du Sutra du Lotus,  son véritable sens 
        n'avait pas été révélé. Après le rêve 
          que fit une nuit l'empereur Ming,  
          de la dynastie des Han,  d'un 
          homme nimbé de lumière dorée [et après qu'il 
          eut envoyé des émissaires dans la région occidentale],  
          les deux sages Kashyapa Matanga 
          et Zhu Falan,  vinrent pour la première fois [en Chine] et 
          arrivèrent aux portes de Changan. De ce jour jusqu'au règne 
          de l'empereur Xuan-Zong,  de 
          la dynastie  Tang,  les enseignements 
          bouddhiques venus d'Inde se répandirent à travers toute 
          la Chine. A l'époque de la dynastie 
          des Liang,  le bouddhisme fut pour la première fois introduit 
          au Japon par le roi Songmyong,  du royaume coréen de Paekche. 
          Cela se produisit sous le règne de l'empereur Kimmei,  
          le trentième empereur de notre pays (note). 
          Depuis lors,  tous les sutras et les traités se sont largement 
          répandus et diverses écoles bouddhiques sont apparues 
      au Japon. Autrefois,  on avait coutume de dire que ce pays,  le Japon,  serait gouverné 
          par sept divinités du ciel,  cinq divinités de la terre,  
          et cent rois se succédant sans interruption. Sous le règne 
          de l'empereur Kimmei,  trentième 
          souverain de forme humaine,  le bouddhisme fut pour la première 
          fois introduit au Japon en provenance du royaume de Paekche. 
          A partir de cette époque et jusqu'au règne de l'empereur Kammu,  soit une période 
          d'environ 260 ans durant laquelle se succédèrent plus 
          de vingt souverains,  tous les divers écrits bouddhiques furent 
          introduits au Japon ainsi que les six 
          écoles du bouddhisme. A cette époque là,  cependant,  
      les écoles Tendai et Shingon n'existaient pas encore. De même,  au Japon,  sous le règne de l'empereur Kammu,  apparut un simple moine 
          du nom de Saicho*,  
          qui reçut par la suite le titre honorifique de Grand-maître* Saicho (Dengyo). Il réfuta 
          les principes des écoles établies depuis deux cents ans,  
          depuis [l'introduction du bouddhisme sous] le règne de l'empereur Kimmei. Au début,  il suscita 
          beaucoup de colère,  mais par la suite,  tous finirent par devenir 
    ses disciples. Ensuite,  mille huit cents ans après la mort du Bouddha,  le Grand-maître* Saicho* apparut au Japon et réfuta les doctrines erronées des six écoles bouddhiques 
          répandues pendant deux cents ans ou plus,  depuis l'époque 
          de l'empereur Kimmei. De plus,  
          il énonça les préceptes menant à l'Éveil 
          immédiat et parfait [que Zhiyi* n'avait pas révélés]. Ce furent les préceptes 
          d'ordination selon l'enseignement 
      parfait* conférés au sanctuaire du Mont Hiei. Depuis la disparition du Bouddha,  pendant deux mille deux cent 
          vingt et quelques années,  personne ne l'a fait. Maintenant,  sept 
          cents ans après que le bouddhisme fut introduit au Japon sous 
          le règne du trentième empereur, Kimmei,        un Grand Dharma,  inconnu aux époques précédentes,  
          se propage au Japon. Comme il est exaltant de savoir que non seulement 
          les gens d'ici mais tous les habitants de l'Inde et de la Chine,  comme 
      tous les simples mortels du monde entier pourront atteindre la bodhéité  ! Le 30e souverain 
        était l’empereur Kimmei,        le fils aîné du 27e empereur 
          Keitai. Il régna 32 ans,  et en 552 (le 30e jour du 10e mois 
        durant sa 30e année de règne),  le roi Song-myong de Paekche offrit à l’empereur du Japon une statue en cuivre doré 
        représentant le Bouddha Shakyamuni,  perçu aujourd’hui 
        par tout le peuple japonais,  de l’empereur jusqu’aux petites 
        gens,  comme le Bouddha de la Vie Éternelle (Amida). 
        La lettre d'introduction du roi de Paekche spécifiait : "Moi,  sujet de Votre Altesse Impériale,  
        ai ouïe dire que le bouddhisme est le meilleur de tous les enseignements 
        et le plus élevé de tous les chemins en ce monde. Pour que 
        Votre Altesse Impériale puisse le pratiquer,  je vous offre avec 
        tout mon respect cette statue,  ces écrits et ces moines bouddhistes,  
        par l'intermédiaire de mon émissaire. Je prie pour que Votre 
        Altesse Impériale aie la foi en ce bouddhisme et le pratique." Pendant près 
        de 30 ans,  durant les trois règnes des Empereurs Kimmei, Bidatsu et Yomei,  
        l’on n’a pas eu foi en ce bouddhisme. D’étranges 
        phénomènes dans le ciel et des catastrophes naturelles sur 
        terre,  semblables à ceux que l’on connaît aujourd’hui,  
        ont eu lieu à ce moment-là,  bien qu’avec moins de 
        gravité.. En Chine 
          non plus,  rien de tel ne se produisit quand l'empereur de l'ère 
          Huichang [Wu-zong] détruisit 
          les 4600 temples et monastères et contraignit 260 500 moines 
          et nonnes à revenir à la vie séculière. 
          Dans notre propre pays,  quand le bouddhisme fut introduit sous le règne 
          de l'empereur Kimmei, Moriya s'opposa à cet enseignement. Par la suite, Kiyomori fit incendier les sept principaux temples 
          de Nara,  et les moines du Mont Hiei réduisirent en cendres le temple Onjo-ji,  
      mais à aucun moment une comète d'une telle envergure n'apparut. Quatre 
      cents ans environ après le commencement de l'époque du 
      Dharma formel,  les sutras bouddhiques arrivèrent au Japon,  en 
      provenance du royaume de Paekche,  
      ainsi qu'une statue en bois du Bouddha Shakyamuni,  apportés par 
      des moines et des nonnes. Cela correspond en Chine à la fin de 
      la dynastie des Han postérieurs et au début de la dynastie 
        Chen,  époque 
          où,  au Japon,  régnait l'empereur Kimmei,  
          trentième souverain depuis l'empereur Jimmu. Le fils 
      de l'empereur Kimmei,  le prince 
      héritier Yomei,  eut pour 
      fils le prince Jogu qui non seulement 
      propagea le bouddhisme,  mais alla même jusqu'à désigner 
      le Sutra du Lotus,  le Sutra 
        Vimalakirti et le Sutra 
          Shrimala comme les textes qui assureraient la protection de 
      l'État. Par la suite,  sous le règne du trente-septième 
      souverain,  l'empereur Kotoku,  
      les enseignements des écoles Sanron et Jojitsu furent introduits 
      au Japon par Kanroku,  un moine 
      de Paekche. A la même époque,  
      le moine Dosho,  après 
    avoir été en Chine,  transmit les enseignements des écoles Hosso et Kusha. Moi,  Nichiren,  
          je suis la personne la plus détestée du Japon. J'ignore 
          ce qu'il en fut pendant les Sept règnes des divinités 
          du ciel et les cinq règnes des divinités de la terre,  
          mais tout au long des quatre-vingt-dix 
          règnes des rois humains,  depuis l'époque de l'empereur Jimmu jusqu'à nos jours,  
          ou pendant plus de sept cents ans,  depuis l'empereur Kimmei,  
          personne n'a été plus haï que Nichiren,  pour des 
      raisons profanes aussi bien que religieuses. L'empereur 
          retiré d'Oki [Go-Toba] 
          était le 82e souverain du Japon sous forme humaine. Régnant plus de deux mille ans après 
          l'époque de l'empereur Jimmu,  
          il était la manifestation humaine de la déesse Amaterasu. 
          Qui aurait eu l'audace de s'opposer à un souverain tel que lui  ? En outre,  de l'époque de l'empereur Kimmei (509-571) à celle de l'empereur 
          retiré d'Oki,  les divers grands principes et enseignements 
          ésotériques du bouddhisme,  en provenance de Chine,  
          de Paekche,  de Silla et de Koguryo,  ont été 
          respectés et pratiqués au Mont Hiei,  dans les temples To-ji, Onjo-ji,  dans les sept 
          temples majeurs de Nara et partout ailleurs au Japon. Cela dans 
          le but d'assurer la protection du pays et d'assurer la sécurité 
      de son souverain. Pour ce 
          qui est des débuts du bouddhisme au Japon,  après sept 
          générations de divinités célestes et 
          cinq générations de divinités terrestres,  commencèrent 
          les cent règnes des souverains 
          humains,  dont le premier fut l'empereur Jimmu. 
          Sous le règne du trentième souverain à partir de 
          Jimmu,  l'empereur Kimmei,  les 
          écrits bouddhiques furent introduits au Japon,  en provenance 
          du royaume de Paekche,  ainsi 
          qu'une statue de Shakyamuni, Maître 
      de la doctrine,  apportés par des moines et des nonnes. Venons en maintenant au 
          Japon. Au cours du règne du trentième souverain,  l'empereur Kimmei,  le treizième jour 
          du dixième mois de la treizième année de son règne 
          (552),  signe cyclique mizunoe-saru,  
          un exemplaire des écrits bouddhiques et une statue du Bouddha 
          Shakyamuni furent apportés au Japon en provenance de Paekche. 
          Sous le règne de l'empereur Yomei,  
          le prince héritier Shotoku commença l'étude du bouddhisme. Il envoya un dignitaire 
          de la cour,  Wake no Imoko,  en Chine avec pour mission de rapporter l'exemplaire 
          du Sutra du Lotus en un volume qui lui avait appartenu dans 
          une vie antérieure (réf.) et exprima sa détermination d'honorer et de protéger ce 
      Sutra. Le bouddhisme 
          fut pour la première fois introduit au Japon sous le règne 
          du trentième souverain,  l'empereur Kimmei. 
          Au cours des vingt règnes qui suivirent,  et pendant les plus 
          de deux cents ans qui s'écoulèrent jusqu'au règne 
          de l'empereur Kammu,  il y eut bien 
          ce que l'on appelle les six écoles bouddhiques au Japon,  mais la supériorité relative des 
          divers enseignements bouddhiques ne fut pas clairement établie. 
          Puis,  durant l'ère Enryaku [782-805],  un sage apparut dans ce 
      pays,  qui fut connu sous le nom de Grand-maître* Saicho (Dengyo). Etudions 
          de quelle manière le bouddhisme fut introduit au Japon. Il y 
          eut d'abord le règne de sept 
          générations de divinités du ciel,  et celui 
          de cinq générations de divinités de la terre. Puis 
          ce fut le règne des empereurs humains,  dont le premier fut l'empereur Jimmu. Le trentième empereur 
          s'appelait Kimmei et régna 
          pendant trente-deux ans. A l'ouest du Japon se trouvait ce qu'on appelait 
          alors la province de Paekche. 
          Elle était placée sous la suzeraineté de l'empereur 
          japonais et était gouvernée par un roi du nom de Songmyong. 
          Quand ce roi envoya son tribut annuel au Japon,  le treizième 
          jour du dixième mois de la treizième année du règne 
          de l'empereur Kimmei [552],  il 
          y joignit une statue en bronze doré du Bouddha Shakyamuni,  plusieurs 
          sutras,  et fit accompagner ces dons par des moines et des nonnes. L'empereur 
          en fut très heureux et demanda conseil à ses ministres 
          sur l'opportunité de vénérer le Bouddha venu des 
      pays de l'Ouest. J'aimerai 
          relater un événement généralement gardé 
          caché. Dans l'histoire du Japon,  deux empereurs furent assassinés. 
          L'un d'eux était le trente-troisième empereur, Sushun. Il était le fils 
          de l'empereur Kimmei et l'oncle 
          du prince Shotoku. Il convoqua 
          un jour le prince Shotoku et 
          lui dit  : "On vous prête un sagesse sans égale. Examinez 
          Notre physionomie et dites-Nous ce que vous y voyez  ! " Le 
          prince se récusa à trois reprises,  mais l'empereur insista. 
          Alors,  ne pouvant plus refuser,  le prince examina avec respect la physionomie 
          de Sushun et déclara : "Il 
      est inscrit sur le visage de Votre Majesté que quelqu'un va L'assassiner." Sous le règne du 
          trentième souverain,  l'empereur Kimmei,  
          furent envoyés au Japon de l'État de Paekche des sutras,  des traités et des moines bouddhistes,  ainsi qu'une 
          statue de Shakyamuni en bronze doré. Soga 
          no Iname était d'avis qu'il fallait vénérer 
          cette statue. Par contre, Mononobe 
          no Okoshi,  et d'autres ministres,  ainsi que les gens du peuple,  
          se sont ligués pour s'opposer à ce qu'on rende un culte 
          au Bouddha,  disant que,  s'il était vénéré,  
          les divinités du pays,  folles de colère,  feraient disparaître 
          le Japon. L'empereur ne savait toujours pas quelle décision adopter 
          lorsque les trois calamités et les sept désastres frappèrent avec une violence sans précédent,  et 
      une grande partie de la population fut emportée par la maladie. Par exemple,  
          lorsque le bouddhisme fut introduit au Japon,  le Premier ministre Mononobe 
          no Moriya et d'autres qui s'opposaient à sa propagation furent 
          frappés par les épidémies,  mais Soga 
          no Umako et d'autres qui adhéraient au bouddhisme tombèrent 
          également malades. Trois empereurs successifs, Kimmei, Bidatsu et Yomei,  crurent au bouddhisme 
          et au Bouddha Shakyamuni dans leur cœur,  mais extérieurement 
          adressèrent des prières à la déesse Amaterasu [Tensho] et aux sanctuaires de 
          Kumano [trois sanctuaires consacrés aux divinités locales],  
          se conformant aux rituels traditionnels du pays. Parce que leur foi 
          dans le Bouddha et en son enseignement était faible,  alors que 
          leur foi dans les divinités était forte,  ces trois souverains 
          furent finalement entraînés par la plus forte influence,  
          et ils moururent au cours d'épidémies de variole.trois 
      sanctuaires consacrés aux divinités locales. Dans la 13e année du règne du trentième souverain,  
          l'empereur Kimmei, le 13e jour,  
          placé sous le signe kanoto-tori,  
          du 10e mois de l'année,  placée sous le signe mizunoe-saru 
          [552],  le bouddhisme fut introduit au Japon,  par le roi Songmyong,  en 
          provenance de Paekche,  un royaume 
          situé à l'ouest du Japon [en Corée]. Quatre cents 
          ans s'étaient écoulés depuis l'introduction du 
          bouddhisme en Chine,  et plus de mille quatre cents ans depuis la disparition 
      du Bouddha. Le bouddhisme 
        fut pour la première fois introduit au Japon à partir de 
        la Corée pendant le règne du 30ème empereur Kimmei. 
        Pendant 30 ans,  ou à peu près,  après son introduction,  
        il y eut des controverses sur les différences entre le shintoïsme et le bouddhisme. Le bouddhisme fut initialement propagé à 
        travers tout le Japon par le prince Shotoku sous le règne du 34ème empereur,  Suiko [593-628]. Les grands 
        moines Hyekwan (Ekan) et Kwalluk (Kanroku) vinrent de Corée au Japon et propagèrent l’école Sanron. Sous le règne de 
        l’empereur Mommu,  le moine Dosho [629-700] voyagea en Chine et ramena au Japon les enseignements du Zen. 
        Pendant la période de l’empereur Tenmu,  le moine coréen 
        Chipong (Chiho) introduisit l’école Hosso au Japon. Le moine Shubhakarasimha* introduisit le Sutra Vairocana* sous 
        le règne de l'impératrice Gensho [681<715-723]. Cependant,  
      sa diffusion échoua. Mille deux cents ans après la mort du Bouddha Shakyamuni, le Sutra du Lotus fut introduit en Chine, mais toujours pas au Japon (note). C'est plus de mille deux cents ans après la disparition du Bouddha, sous le règne du trentième empereur, Kimmei, que le bouddhisme fut pour la première fois introduit au Japon, en provenance de Paekche. De plus, depuis le jour où le prince Shotoku permit l'introduction du bouddhisme en provenance de Chine jusqu'à présent, pendant sept cents ans, tous les sutras, y compris le Sutra du Lotus, ont été largement propagés, du souverain au plus humble de ses sujets ; ceux qui ont l'esprit de recherche en sont venus à adhérer aux huit volumes, à un volume ou à un chapitre du Sutra du Lotus, pour exprimer la reconnaissance qu'ils doivent à leurs parents. Au cours 
          des 1000 ans qui suivirent la disparition du Bouddha,  pendant la période 
          que l'on appelle époque du Dharma 
          correct,  le bouddhisme resta confiné en Inde et ne fut transmis 
          dans aucun autre pays. Mais,  au terme des 1000 ans du Dharma 
          correct,  alors que le monde était entré depuis 15 
          ans dans l'époque du Dharma formel,  
          le bouddhisme fut introduit en Chine. Trois cents ans plus tard,  il 
          fut transmis au pays de Paekche [sur la péninsule de Corée]. Et,  après être 
          resté 100 ans à Paekche,  
          1415 ans après la disparition du Bouddha,  sous le règne 
          du 30e souverain humain,  l'empereur Kimmei,  
          une statue en bronze doré du Bouddha Shakyamuni et la copie de 
          divers textes bouddhiques furent pour la première fois introduites 
          au Japon. Sous le 
          règne de l'empereur Kimmei,  
          trentième souverain de forme humaine,  les vertus liées 
          à l'observance des préceptes dans des vies antérieures 
          avaient presque entièrement disparu du pays. Et un nombre toujours 
          croissant de personnes,  à l'esprit entièrement dominé 
          par le mal,  apparurent. Les esprits bienveillants,  de plus en plus faibles,  
          étaient de moins en moins capables de résister aux esprits 
          malveillants. Les enseignements confucéens étaient trop légers pour contrebalancer les fautes des 
          gens,  devenues très lourdes. Si bien que les textes confucéens 
          furent abandonnés et que l'on se tourna vers les écrits 
      bouddhiques. Puis,  sous 
          le règne du trentième empereur,  un grand souverain nommé Kimmei le roi Songmyong de Peakche,  
          un État au nord-ouest du Japon,  envoya dans ce pays une statue 
          en bronze doré du Bouddha Shakyamuni,  un ensemble de sutra exposés 
          par le Bouddha,  et plusieurs moines chargés de les lire aux gens. 
          Toutefois,  le Bouddha était une statue,  et non une personne vivante,  
          et les sutras ne ressemblaient en rien aux écrits non bouddhiques. 
          Les moines parlaient,  mais personne ne comprenait ce qu'ils enseignaient. 
          Leur apparence ne permettait même pas de dire s'il s'agissait 
          d'hommes ou de femmes. Pour toutes ces raisons,  les gens avaient des 
          doutes et restaient perplexes. A l'époque 
          du Dharma formel,  le bouddhisme fut introduit au Japon,  dans la sixième 
          année du règne de l'empereur Kimmei [544]. Pendant plus de deux cents ans,  du règne de l'empereur Kimmei au règne de l'empereur Kammu,  l'enseignement des six 
          écoles - Sanron, Jojitsu, Hosso, Kusha, Kegon et Ritsu - se répandit. La doctrine du Shingon fut introduite sous le règne du quarante-quatrième souverain,  
          l'impératrice Gensho,  
          et celle de l'école Tendai sous le règne du quarantième-cinquième souverain,  
          l'empereur Shomu. Mais aucun de 
    ces enseignements ne fut propagé à l'époque. | |||
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