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Extraits de gosho sur

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Shubin
 

Pour en venir au Japon, dans le 2e mois de la 1re année de l'ère Tensho [824], il y eut une grande sécheresse. On demandaiau Grand-maître* Kukai* de prier pour la pluie dans le Jardin Shinsen-en. Mais un moine du nom de Shubin prit les devants et, faisant valoir qu'il était l'aîné de Kukai* dans la prêtrise et d'un rang plus élevé, demanda à conduire lui-même le rituel. Shubin en reçut l'autorisation et dirigea les prières. Le septième jour, une forte pluie tomba, mais seulement sur la capitale et non sur la campagne alentour.
La prière pour la pluie des trois maîtres du Tripitaka (Minobu, 22 juin 1275 au nyudo Nishiyama)

Venons-en maintenant à Kukai*. Au moment de la grande sécheresse, au cours du deuxième mois de la première année de Tencho (824), l'empereur ordonna tout d'abord à Shubin de prier pour faire tomber la pluie, et au bout de sept jours, il plut. Mais la pluie ne tomba que sur la capitale, et ne toucha pas les campagnes avoisinantes. On demanda alors à Kukai* de prier à son tour, mais sept jours passèrent sans qu'il pleuve une seule goutte. [Puis sept jours s'écoulèrent encore sans la moindre pluie.] Au terme de trois fois sept jours, l'empereur envoya Wake no Matsuna faire des offrandes au jardin de Shinsen-en, après quoi la pluie tomba pendant trois jours (note). Kukai* et ses disciples s'en approprièrent le mérite, clamant partout que cette pluie était leur oeuvre. Et aujourd'hui, plus de quatre cents ans après, on l'appelle encore "la pluie de Kukai*".
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

En apprenant cette nouvelle, le sage Nichiren déclara : "Même s'il n'est guère sérieux de prier pour des buts tels que faire tomber la pluie, peut-être devrais-je saisir cette occasion pour montrer à tous le pouvoir du Dharma en laquel je crois." Il envoya un message à la résidence du moine Ryokan, disant : "Si le moine Ryokan parvient à faire tomber la pluie dans les sept jours qui suivront sa prière, moi, Nichiren, je cesserai d'enseigner que le Nembutsu conduit à l'enfer avici ; je deviendrai son disciple et j'observerai fidèlement les deux cent cinquante préceptes. Mais, si aucune pluie ne tombe, cela indiquera clairement que le moine Ryokan, tout en donnant l'apparence d'observer les préceptes, trompe et égare délibérément les autres. Dans les temps anciens, en de nombreuses occasions, des prières pour la pluie ont servi à déterminer la supériorité d'un enseignement sur un autre, comme dans les défis que se lancèrent Gomyo et le Grand-maître* Saicho*, ou Shubin et Kukai*."
Lettre de pétition de Yorimoto (Minobu, le 25 juin 1277, requête au seigneur Ema au nom de Shijo Kingo)

 

 

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