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opposition (offense) au Dharma - dénigrer (calomnier) le Dharma, le Sutra du Lotus


expier les offenses au Dharma

Ignorer la suprématie [du Sutra du Lotus] et prétendre que d'autres sutras le valent, c'est commettre la pire de toutes les offenses au Dharma un crime majeur, de la plus grande gravité. Aucune comparaison ne peut en donner une juste image. Les bouddhas, en dépit de tous leurs pouvoirs magiques de transformation, ne finiraient jamais d'en décrire les conséquences, et toute la sagesse des bodhisattvas serait incapable d'en évaluer l'énormité. Ainsi, il est écrit dans le chapitre Hiyu* (III) du Sutra du Lotus : "Un kalpa ne suffirait pas pour expier toute la gravité de cette faute." Ce passage signifie que l'on pourrait s'efforcer de décrire pendant tout un kalpa la faute d'une personne s'opposant, ne serait-ce qu'une fois, au Sutra du Lotus, sans jamais parvenir à en mesurer l'importance.
Questions et réponses sur la pratique du Sutra du Lotus (Kamakura  ? mars 1263   ? à Nichiji  ? )

Tous ceux qui, dans tous les mondes des dix directions, ont commis l'une ou l'autre des dix mauvaises actions, des cinq forfaits, qui ont commis la lourde offense de s'opposer au Dharma correct ou d'autres crimes graves et qui ont été chassés de ces mondes par les divers bouddhas, ont été rassemblés ici, sur cette terre saha, par le Bouddha Shakyamuni. Ces gens, ayant expié leurs crimes après être tombés dans les trois mauvaises voies et dans l'enfer avici, ont pu renaître dans les mondes des hommes et le monde du ciel. Mais, parce que certains vestiges de leurs crimes demeurent, ils sont facilement enclins à dénigrer le Dharma correct et à parler avec mépris de personnes de sagesse, commettant ainsi de nouvelles offenses au Dharma.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)

Puisqu'il est dit dans le Sutra "encore et encore nous serons bannis [en raison de notre fidélité au Sutra du Lotus]"(réf.) c'est en endurant des persécutions répétées que je peux effacer les graves offenses que j'ai commises par le passé et, pour la première fois, atteindre la bodhéité.
La lettre d'Echi (Echi, le 14 septembre 1271 à Toki Jonin)

Dans le chapitre Fukyo* (XX), on lit : "Après avoir expié ses fautes." Cela indique que le bodhisattva Fukyo fut attaqué à coup de tuiles et de pierres parce qu'il avait par le passé commis l'offense de s'opposer au Sutra du Lotus.
[...] Depuis le passé sans commencement, je suis né d'innombrables fois sous la forme d'un mauvais roi qui priva les pratiquants du Sutra du Lotus de vêtements et de nourriture, confisquant leurs rizières et leurs champs et s'opposant [au Dharma] presque autant que les Japonais d'aujourd'hui qui détruisent partout les temples consacrés au Sutra du Lotus. De plus, j'ai fait décapiter d'innombrables pratiquants du Sutra du Lotus. J'ai déjà payé le prix de certaines de ces graves offenses mais quelques-unes ne sont peut-être pas encore expiées. Et, même si je me suis acquitté de tout, [les effets négatifs] subsistent encore. Je ne pourrai surmonter les souffrances de la naissance et de la mort [et atteindre la bodhéité], avant de m'être complètement libéré de ces graves offenses. Mes mérites sont insignifiants, mais ces offenses sont graves.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Mon exil actuel n'est dû à aucun crime. Il a pour seul but de me permettre d'effacer en cette vie les lourdes offenses au Dharma que j'ai commises par le passé et de me libérer des trois voies mauvaises dans la vie prochaine.
[...] Sans les autorités qui maintenant persécutent Nichiren, il pourrait difficilement expier la faute de s'être opposé au Dharma par le passé. Nichiren est comparable au bodhisattva Fukyo qui vécut autrefois et les gens de cette époque sont comparables aux moines, nonnes et laïcs qui méprisèrent et persécutèrent Fukyo. Les gens sont différents mais la causalité reste la même. Ceux qui tuent leurs parents peuvent être différents, ils tomberont tous dans le même enfer des souffrances incessantes. Puisque Nichiren crée la même cause que Fukyo, il est certain de devenir un bouddha à l'égal de Shakyamuni.
La Lettre de Sado (Sado, 20 mars 1272, à Toki Jonin)

Ceux qui adhèrent au Hinayana rejettent le Mahayana, et ceux qui adhèrent aux enseignements provisoires attaquent les enseignements justes, jusqu'à ce que le pays soit empli de personnes qui offensent le Dharma.
[...] J'ai peut-être une chance sur dix mille de rester en vie jusqu'à la fin de l'année, ou même jusqu'à la fin du mois. Si quelqu'un en doute, qu'il demande des détails à mes disciples. Quelle joie de pouvoir expier en une vie des offenses au Dharma commises depuis le passé sans commencement !
Sur les prédictions du Bouddha (Sado, 11 mai 1273 aux croyants)


[...] Quand je m'observe, moi, Nichiren, dans le miroir limpide du Sutra du Lotus, tout m'apparaît avec la plus grande clarté, sans la moindre zone d'ombre. Il ne fait aucun doute que j'ai commis le crime d'opposition au Dharma dans mes vies passées. Si je n'efface pas cette faute en cette vie-ci, comment pourrai-je échapper aux souffrances de l'enfer à l'avenir  ?
[...] Je me suis demandé s'il me serait possible de rassembler toutes les graves oppositions accumulées, d'époque en époque, depuis le très lointain passé, pour les effacer toutes ensemble dans ma vie présente, afin d'éviter de très grandes souffrances à l'avenir. En y réfléchissant, il m'est apparu que nous sommes actuellement dans l'époque [des Derniers jours du Dharma] où le pays tout entier est empli de personnes qui s'opposent au Dharma. Pire encore, le souverain du pays est le premier à commettre ces actes d'opposition au Dharma. Si en une telle époque je ne parviens pas à effacer ces lourdes fautes, quand pourrai-je le faire  ? [...] Si je décidais maintenant, moi, Nichiren, avec le peu d'importance qu'on m'accorde, de parcourir le Japon en tous sens pour dénoncer ces actes d'opposition au Dharma, il est certain que les voix en nombre incalculable, celles des bouddhistes des Quatre congrégations adeptes des doctrines erronées, s'élèveraient à l'unisson pour déverser immédiatement un flot d'insultes sur moi. Le souverain du pays, allié des moines qui s'opposent au Dharma, ne manquerait pas de me haïr, tenterait de me faire décapiter ou me condamnerait à l'exil. Et si cela se reproduisait encore et encore, les graves fautes que j'ai accumulées depuis d'innombrables kalpas pourraient être effacées en l'espace d'une seule vie.
Réfuter l'opposition au Dharma bouddhique pour se libérer de ses fautes passées (Sado, 1273 à Shijo Kingo)

[...] Si l'offense au Dharma commise par un croyant est bénigne, pardonnez-lui et aidez-le à obtenir des bienfaits. Si cette offense est grave, incitez-le à renforcer sa pratique pour qu'il puisse expier.
Les Remparts de la Foi (Minobu, 3 septembre 1275, à Sennichi-ama)

Le Sutra du Nirvana dit que "Il y a trois types de personnes dont la maladie est extrêmement difficile à guérir. Ce sont : 1. Ceux qui s'opposent au bouddhisme Mahayana 2. Ceux qui commettent les cinq forfaits 3. Les icchantika. Ces trois catégories de personnes souffrent des pires maladies connues."
Elles varient en gravité et nous ne savons rien de précis sur elles, sinon que les plus graves sont dues à l'opposition au Sutra du Lotus. [...] Dans le Sutra du Nirvana, à propos du Sutra du Lotus, il est dit : "Même si l'on s'oppose au Dharma correct, si l'on se repent et si l'on se convertit au Dharma correct cet acte d'opposition sera effacé.
La Guérison des maladies karmiques (Minobu, 3 novembre 1275, à Ota Jomyo)

Conformément à la description du sutra, notre opposition passé au Dharma peut provoquer notre naissance dans une famille pauvre ou aux conceptions erronées, ou entraîner des persécutions par notre souverain. On entend par "famille aux conceptions erronées" celle qui s'oppose au vrai Dharma, et "les persécutions par le souverain" signifie vivre sous le règne d'un mauvais roi. C'est à ces deux souffrances que vous êtes confrontés actuellement. Afin d'expier vos oppositions passées, vous subissez l'opposition de vos parents qui ont des croyances erronées, et devez vivre à l'époque d'un souverain qui persécute le Pratiquant du Sutra du Lotus.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

Quand bien même l'amoncellement de notre mauvais karma et des diverses fautes commises en ce monde s'élèverait aussi haut que le Mont Sumeru, si nous avons foi en ce sutra, tout cela disparaîtra comme du givre ou comme de la rosée sous le soleil du Sutra du Lotus. Par contre, si l'on commet ne serait-ce qu'un ou deux des quatorze actes d'opposition au Dharma tels qu'ils sont énoncés dans ce sutra, c'est une offense presque impossible à expier. Tuer un seul bouddha serait un crime infiniment plus grave que la destruction de tous les êtres vivants de l'univers, et violer l'esprit de ce sutra équivaut à commettre la faute de détruire tous les bouddhas. La personne qui commet l'une de ces quatorze offenses s'oppose au Dharma.
Niike Gosho (Minobu, février 1280 à Niike Saemon no jo)

C'est comme un enfant qui met le feu à quelque chose et le brûle même sans en avoir l'intention. Il en va de même pour le Sutra du Lotus. Celui qui a foi en ce Sutra deviendra bouddha, même s'il ne s'y attend pas le moins du monde. En comprenant ce principe, il ne faut jamais dénigrer le Sutra du Lotus. Toutefois, en tant que laïc, il est plus facile d'expier les paroles d'opposition au Dharma, malgré la gravité de ce crime.
Wou-long et Yi-long (Minobu, 15 novembre 1281, à Ueno-ama Gozen, mère de Nanjo Tokimitsu)

voir également : opposition au Dharma

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