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DICTIONNAIRE
 
Huisi
 

En ce qui concerne la triple contemplation de l'unité (isshin sangan), les autres écoles se contentent de « ainsi est »  (nyo ze), ce qui constitue une erreur. Il manque, en effet, deux significations. C'est parce que ces écoles ne connaissent pas les doctrines de Zhiyi et de Huisi. Dans mon école, comme le commente le Tendai, l'examen des trois permutations* des dix ainsi augmente les mérites (kudokus).
La doctrine d’Ichinen Sanzen, 1258

Mais si, à l'époque actuelle, une personne pratiquait shoju, elle tomberait sans aucun doute dans les mauvaises voies avec ceux qui s'opposent au Véritable Dharma. Le Grand-maître* Huisi, dans son Shi Anrakugyo, affirme : "S'il se trouve un bodhisattva qui protège les personnes mauvaises et omet de les châtier (...) alors, quand sa vie parviendra à son terme, il tombera en enfer avec ces personnes mauvaises."
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

A la fin du second millénaire, le bodhisattva Kannon renaquit sous la forme de Huisi et le bodhisattva Yakuo se manifesta sous celle de Zhiyi*. Ils mirent en lumière l'enseignement théorique* et laissèrent dans l'ombre l'enseignement essentiel*. Zhiyi* révéla pleinement le principe des cent états et des mille modalités d'expression de la vie et celui des trois mille domaines d'existence. Ils exposèrent des principes théoriques mais n'établirent pas la pratique de Namu Myoho Renge Kyo et n'établirent pas non plus l'objet fondamental de dévotion (Gohonzon).
[...] Le Grand-maître* Huisi écrit  : "Si l'on voit un ennemi du Sutra du Lotus s'y opposer sans lui en faire reproche, on devient soi-même une personne qui s'oppose au Dharma et on tombera dans l'enfer avici."(réf.) Même un grand sage, s'il voit une personne de ce genre sans rien lui dire, tombera au fin fond de l'enfer avici et ne pourra jamais en sortir aussi longtemps que cet enfer durera.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

Le bodhisattva Manjushri, à qui le Dharma [de Myoho Renge Kyo] ne fut pas spécifiquement confiée, demeura en ce monde quatre cent cinquante ans après la disparition du Bouddha, pour y propager les sutras du Mahayana ; et, même par la suite, il lui arriva de descendre du Mont Kozan ou du Mont Choryo, et de s'incarner en un moine éminent afin de propager les enseignements bouddhiques (note). Le bodhisattva Yakuo apparut sous la forme du Grand-maître* Zhiyi*, le bodhisattva Kanzeon prit celle du Grand-maître* Huisi, et le bodhisattva Maitreya prit l'apparence de Fudaichi. De plus, les disciples Mahakashyapa et Ananda propagèrent les enseignements du Bouddha après sa disparition, le premier pendant vingt ans et le second pendant quarante ans. Pourtant, durant tout ce temps, les héritiers légitimes du Bouddha, ceux à qui il confia les enseignements de Myoho Renge Kyo, n'apparurent toujours pas.
Réfuter l'opposition au Dharma bouddhique pour se libérer de ses fautes passées (Sado, 1273 à Shijo Kingo)

Zhiyi fait ce commentaire  : "Tous les phénomènes comportant les dix modalités, les dix mondes-états et les trois mille mondes sont les ainsités du Sutra du Lotus."(réf.) Le Grand-maître* Huisi déclare  : "Question. Qu'appelle-t-on Miao Fa Lian Hua Jing (Myo Ho Renge Kyo) ?
[...] Le Grand-maître* Huisi déclara : "La véritable essence de l'esprit est dotée des deux aspects, pur et impur. Mais elle n'a pas deux formes différentes, elle est par nature unique et n'établit pas de distinction." Et l'exemple qu'il donne du miroir [Par l'exemple de l'impossibilité à dissocier un objet de son image reflétée dans un miroir, Huisi révèle que Bouddha et simple mortel sont "deux mais non deux"], s'accompagne d'une explication détaillée. Pour une compréhension encore plus approfondie, on peut aussi lire ses commentaires dans le Daijo shikan.
[...] Le Grand-maître Huisi, dans son Shianrakugyo, écrit : "On lit dans le sutra Daigo shojin "Les êtres ordinaires et l'Ainsi-venu partagent le Corps unique du Dharma. Pur, merveilleux et sans équivalent, c'est lui que l'on désigne par Miao Fa Lian Hua Jing (Myo Ho Renge Kyo)." Il dit encore : "Ceux qui pratiquent le Sutra du Lotus cherchent, par cette seule pratique, à acquérir l'esprit qui engendre toutes sortes de résultats bénéfiques. Ces résultats se présentent simultanément et non pas progressivement au cours d'une longue période de temps. C'est comparable à la fleur de lotus qui, quand elle s'ouvre, possède déjà un grand nombre de graines ou de fruits. C'est pourquoi on appelle ces pratiquants 'Personnes du Véhicule unique". Il dit aussi : "Les personnes des deux véhicules, dans les mondes-états d'auditeurs-shravakas et de pratyekabuddhas, et les bodhisattvas de moindres capacités choisissent de suivre la voie des moyens provisoires, en pratiquant des méthodes qui assurent un progrès graduel sur une longue période de temps. Mais les bodhisattvas de capacités supérieures rejettent sincèrement les moyens provisoires et n'effectuent pas la pratique du progrès graduel. En accomplissant la méditation fondée sur le Sutra du Lotus, ils obtiennent ainsi toutes sortes de résultats heureux. On appelle les personnes de ce genre `personnes du Véhicule unique". Les lettrés de notre époque considèrent que l'expression "pratique du progrès graduel" employée ici par Huisi désigne l'enseignement spécifique (bekkyo). Mais en réalité elle désigne la voie des moyens provisoires, et non celle du Sutra du Lotus qui est la voie de la simultanéité de la cause et de l'effet. Par conséquent l'expression "pratique du progrès graduel" recouvre les enseignements dispensés avant le Sutra du Lotus, les divers sutras du Mahayana exposés avant le Sutra du Lotus, et les sutras du Mahayana et du Hinayana entrant dans la catégorie des enseignements soudain (tonkyo) et graduel (zenkyo). [...] Huisi dit dans son commentaire : "Tous les êtres vivants ont en eux-mêmes le grenier du Corps du Dharma*, par conséquent ils ne sont en rien différents du Bouddha."(réf.) C'est pourquoi nous lisons dans le Sutra du Lotus  : "Les yeux, les oreilles, le nez, la langue, le corps et l'esprit purs qu'une personne a naturellement reçus de son père et de sa mère à sa naissance, sont aussi de la même nature que le Bouddha."(réf.) Huisi écrit aussi  : "Dans quel sutra le Bouddha définit-il les yeux et les autres organes des sens par le nom d'Ainsi-venu  ? Réponse. Il est dit dans le sutra Daigo shojin  : "Les personnes ordinaires et l'Ainsi-venu ne font qu'un avec le Corps unique du Dharma. Pur, merveilleux, sans pareil, il a pour nom Myoho Renge Kyo."(réf.) Cela vient d'un autre sutra que le Sutra du Lotus, mais puisque le Sutra du Lotus a, par la suite, clarifié ce même point, il est légitime de le citer ici.
[...] Question. Quelle preuve avons-nous que ces deux interprétations sont possibles et que le titre peut être compris à la fois comme essence réelle et comme métaphore  ? Quand le Grand-maître* Huisi commenta les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo, il dit : "Myo [merveilleux ou mystique] désigne une propriété de tous les êtres vivants. Ho indique que tous les êtres vivants sont ho ou l'essence réelle du Dharma. Renge est une plante, le lotus, employée ici par le Bouddha au sens figuré." Ne dirait-on pas que Zhiyi* aussi bien que Huisi ont considéré le lotus comme une image ? Réponse. L'interprétation de Huisi est la même que celle de Zhiyi*. Les sutras n'établissent pas de façon tout à fait claire que les deux interprétations sont possibles, autrement dit que l'on peut considérer le lotus à la fois comme une essence réelle et comme une image. Mais Huisi et Zhiyi* ont pu distinguer ces deux aspects en s'appuyant sur les traités de Vasubandhu et de Nagarjuna.
[...] Question. Les Grands-maîtres Huisi, Zhiyi* et Saicho* ont utilisé le Sutra du Lotus pour répandre largement le Corps du Dharma*, le Corps de Sagesse* et le Corps de Manifestation* du Véhicule unique, mais pourquoi n'ont-ils pas récité Namu Myoho Renge Kyo  ? Est-ce parce qu'ils ignoraient le lotus de l'essence réelle ou parce qu'ils ne s'y sont jamais éveillés  ? Réponse. Le Grand-maître* Huisi fut, dit-on, une incarnation du bodhisattva Kannon, et le Grand-maître* Zhiyi*, une incarnation du bodhisattva Yakuo. S'il en est ainsi, ils étaient présents au Pic du Vautour lorsque le Bouddha exposa le chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*, et ils s'éveillèrent donc alors au lotus de l'essence réelle. Mais lorsqu'ils réapparurent en ce monde [respectivement sous la forme de Huisi et de Zhiyi*], ils savaient que le temps propice n'était pas encore venu de répandre le Dharma Merveilleux. Par conséquent, aux termes "Dharma Merveilleux" [Myoho], ils substituèrent les termes "concentration et intuition" [shikan], et s'engagèrent plutôt dans la pratique d'ichinen sanzen par la Triple contemplation de l'unité. Mais ces Grands-maîtres récitèrent Namu Myoho Renge Kyo en privé, et ils étaient intérieurement convaincus que ces mots exprimaient la vérité.
[...] Ainsi, le Grand-maître* Huisi dans son Hokke sempo (note) utilisa les mots Namu Myoho Renge Kyo. Le Grand-maître* Zhiyi* employa les mots Nam Byodo Daie Ichijo Myoho Renge Kyo ["dévotion sans partage au Véhicule unique", c'est-à-dire Myoho Renge Kyo de la grande sagesse qui perçoit tout en toute impartialité], Keishu Myoho Renge Kyo [J'incline la tête devant Myoho Renge Kyo], et Kimyo Myoho Renge Kyo.
[...] Les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo sont le Grand Dharma pur qui doit se répandre largement à l'époque des Derniers jours du Dharma. Il fut transmis aux grands bodhisattvas Surgis-de-Terre aussi nombreux que les particules de mille mondes réduits en poussière, afin qu'ils le répandent largement. C'est pourquoi Huisi, Zhiyi et Saicho*, bien que connaissant parfaitement la vérité au fond de leur coeur, ont laissé la tâche de la propagation au guide et au maître de l'époque des Derniers jours du Dharma, en s'abstenant de l'accomplir eux-mêmes.
L'ainsité du Dharma Merveilleux (Sado, 1273 ? à Sairen-bo)

C'est pourquoi le Grand-maître* Ji-zang, de l'école Sanron dans une de ses lettres, exhorta des centaines de maîtres et de bienfaiteurs des écoles du Sud et du Nord de la Chine à assister aux cours du Grand-maître* Zhiyi* sur les sutras. "Ce qui ne se produit qu'une fois tous les mille ans, ce qui ne se produit qu'une fois tous les cinq cents ans se produit concrètement aujourd'hui", (note) écrivit-il dans cette exhortation. Par le passé Huisi, avec sa forme supérieure de sagesse, Zhiyi*, avec sa philosophie clairvoyante, ont reçu et pratiqué le Sutra du Lotus par la pensée, la parole et l'action, et, aujourd'hui, ils sont apparus à nouveau comme deux maîtres honorés. Ils n'ont pas seulement fait couler le doux nectar d'amrita en Chine, ils ont aussi fait résonner le tambour du Dharma jusqu'en Inde. Ils possèdent une compréhension innée du Dharma Merveilleux depuis leur naissance, et leurs commentaires sur les textes sacrés n'ont pas d'équivalent depuis l'époque des dynasties Wei et Jin.
[...] Le maître des préceptes Daoxuan du Mont Zhong-nan a fait l'éloge du Grand-maître* Zhiyi* en disant : "Sa connaissance profonde du Sutra du Lotus est comme le soleil de midi éclairant les plus sombres vallées ; il expose les principes du Mahayana avec autant de liberté qu'un grand vent balayant le ciel. Même si les plus grands lettrés se réunissaient par milliers pour s'efforcer de transcrire ses cours merveilleux, ils ne pourraient pas entièrement les comprendre... Ses principes sont aussi clairs qu'un index pointé vers la lune... et tous ses mots découlent essentiellement de la vérité suprême."(réf.) Le Grand-maître* Fa-zang, de l'école Kegon, fait l'éloge de Zhiyi* en disant : "Huisi et Zhiyi* se sont intuitivement éveillés à la vérité et sont déjà parvenus à la première* des dix étapes de sécurité* dans la pratique des bodhisattvas. Ils se souviennent du Dharma tel qu'il leur fut enseigné au Pic du Vautour et l'exposent de la même manière aujourd'hui."(réf.)
[...] Mais je suis convaincu que le fait d'avoir exhorté tous les bouddhistes à croire en un seul enseignement, celui du Sutra du Lotus l'amène à surpasser Nagarjuna et Vasubandhu et dénote une sagesse encore plus grande que celle de Huisi et de Zhiyi*.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

En Inde, au cours des mille ans qui suivirent la disparition du Bouddha, il y eut de grands érudits tels que Mahakashyapa, Ananda, Ashvaghosha, Nagarjuna, Asanga et Vasubandhu, qui entreprirent de propager le bouddhisme dans les cinq régions de l'Inde. Et, dans les premiers siècles qui suivirent l'introduction du bouddhisme en Chine, des hommes tels que Kashyapa Matanga et Chu Fa-lan, les Savants-maîtres* Kumarajiva, Huisi, Zhiyi* et Zhanlan* écrivirent des commentaires et firent connaître l'enseignement des sutras. Mais aucun d'eux ne conseilla jamais d'invoquer le Titre du Sutra du Lotus de la même manière que l'on invoque le nom du bouddha Amida. Ils se contentèrent de le réciter eux-mêmes, ou, lorsqu'ils donnèrent des cours sur le Sutra du Lotus, celui qui professait seul récitait [cette invocation, le daimoku].
[...] On appelle juste celui qui suit la doctrine d'un bon maître. Et on appelle sage celui qui parvient à la vérité par lui-même, sans l'aide d'un maître. En Inde, en Chine et au Japon, depuis la disparition du Bouddha, il y eut deux sages : Zhiyi* et Saicho*. Ces deux hommes méritent pleinement le titre de sages. On peut également les appeler des justes, car le Grand-maître* Zhiyi* pratiqua les principes enseignés par Huisi ; en ce sens, il fut un juste. Mais il appréhenda aussi, par lui-même, sur le lieu de méditation, le Véhicule suprême qui mène à la bodhéité ; en ce sens, il fut un sage.
Lettre à Myomitsu Shonin (Minobu, le 5ème jour du 3ème mois intercalaire 1276 à Myomitsu)

Peu de temps après la mort de Fayun, dans les dernières années de la dynastie Liang, et au début de la dynastie Chen, un jeune moine apparut, connu sous le nom de Maître du Dharma Zhiyi*. C'était un disciple du Grand-maître* Huisi. Peut-être parce qu'il désirait éclaircir certains points lui semblant étranges dans la doctrine de son maître, il se rendit dans les lieux où étaient conservés les textes et les étudia sans relâche.
[...] Les deux dignitaires Wake no Hiroyo et Matsuna (note) [présents au débat], déclarèrent  : "Grâce à Huisi, le Dharma Merveilleux du Pic du Vautour a été dévoilée et Zhiyi* a révélé le merveilleux Éveil du Mont Dasu (note). Mais nous regrettons que jusqu'à présent le Véhicule unique du Sutra du Lotus ait été dissimulé par les enseignements provisoires et que le principe de l'unification des trois vérités n'ait pas encore été rendu manifeste."
[...] Question : Si ce Dharma [dont vous parlez] est réellement si extraordinaire [pourquoi n'est-il pas mieux connu  ? ] pourquoi Mahakashyapa, Ananda, Ashvaghosha, Nagarjuna, Asanga, Vasubandhu, Huisi, Zhiyi*, Zhanlan*, Saicho* ne l'ont-ils pas propagé à l'étranger, de la même manière que Shandao propagea la pratique de la récitation de Namu Amida Butsu à travers toute la Chine, ou de la même manière que Genshin*, Yokan, et Honen la répandirent au Japon, changeant tous ses habitants en dévots du bouddha Amida ?
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Dans le Sutra du Nirvana, Shakyamuni affirma : "Si un moine, même vertueux, voit quelqu'un s'opposer au Dharma et ne s'en soucie pas, négligeant de lui faire des reproches, de le chasser ou de le punir pour son offense, alors ce moine trahit le bouddhisme. Mais s'il réprimande durement celui qui s'oppose au Dharma, le chasse ou le punit, alors il est mon disciple et quelqu'un qui comprend véritablement mes enseignements." N'oubliez jamais cette exhortation à ne pas laisser les autres s'opposer au bouddhisme. Le maître et le disciple tomberont sans aucun doute dans l'enfer avici s'ils voient des ennemis du Sutra du Lotus et négligent de leur en faire reproche. Le Grand-maître* Huisi écrivit  : "Ils tomberont en enfer avec les personnes mauvaises."(réf.) Rechercher l'Éveil sans rejeter l'opposition au Dharma est aussi futile qu'essayer de trouver de l'eau au milieu des flammes, ou du feu dans l'eau. Même celui qui a sincèrement foi dans le Sutra du Lotus finira par tomber immanquablement en état d'enfer s'il transgresse ses enseignements, tout comme une seule patte de crabe suffit à gâcher mille pots de laque. Tel est le sens de cette citation du Sutra du Lotus  : "Le poison a pénétré profondément, les amenant à perdre l'esprit."(réf.)
Mise en Garde contre l'Offense au Dharma (Minobu, août 1276, au nyudo Horen)

Plus de deux mille deux cent vingt ans se sont écoulés depuis l'entrée dans le nirvana du Bouddha Shakyamuni, mais personne n'a jamais entrepris cette mission, pas même les plus grands de ses disciples Mahakashyapa, Ananda, Ashvaghosha, Nagarjuna, Huisi ou Zhiyi*, Zhanlan* ou Saicho*  ! formez vos rangs, mes disciples, et suivez-moi  ! Vous dépasserez même Mahakashyapa ou Ananda, Zhiyi* ou Saicho*. Si vous fléchissez devant les menaces des dirigeants de cette petite île qu'est le Japon et abandonnez votre foi, comment pourrez-vous résister à la colère tellement plus terrible de Yama, le roi de l'enfer  ?
Sur le comportement du Bouddha (Minobu, 1276, à Konichi-ama)

Les lettrés bouddhistes, de nos jours, ignorant ce passage de commentaires, voudraient placer au même niveau les ignorants de l'époque des Derniers jours du Dharma et les deux sages Huisi et Zhiyi*. Ils commettent une erreur extrêmement grave !
Les Quatre Etapes de la foi (Minobu ; 10 avril 1277 (  ? ) à Toki Jonin)

Le Grand-maître* Huisi écrit  : "Si l'on voit un ennemi du Sutra du Lotus s'y opposer sans lui en faire reproche, on devient soi-même une personne qui s'oppose au Dharma et on tombera dans l'enfer avici."(réf.) Même un grand sage, s'il voit une personne de ce genre avici et ne pourra jamais en sortir aussi longtemps que cet enfer durera.
Lettre à Akimoto (Minobu, le 27 janvier 1280, à Akimo to)

Le mot Namu exprime un sentiment de respect et de vénération. C'est pourquoi le vénérable Ananda plaça namu au-dessus des deux caractères de nyoze [dans la phrase nyoze gamon, "Ainsi ai-je entendu"] qu'il écrivit au début de tous les sutras. Le Grand-maître* Huisi employa les mots Namu Myoho Renge Kyo, et le Grand-maître* Zhiyi* les mots keishu Namu Myoho Renge Kyo.
Chevaux blancs et cygnes blancs (Minobu, 14 août.1280, à la dame d'Utsubusa)

Le Titre Sacré (Daimoku) est de deux sortes : le Titre Sacré des périodes du Dharma correct et du Dharma formel, et celui des Derniers jours du Dharma. Vasubundhu et Nagarjuna avaient l’habitude de réciter le Texte Sacré, mais leur récitation du mantra n’allait pas plus loin qu’une pratique personnelle ascétique. A la période du Dharma formel, Huisi, Zhiyi* et les autres récitaient aussi le Titre sacré, mais cela également était simplement fait comme une pratique ascétique personnelle, et n’était pas enseigné pour le bénéfice des autres. C’était le Titre Sacré compris comme un concept à méditer.
Trois grands Dharmas cachés (Minobu, le 27  ? avril 1281 à Ota Kingo)

 

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