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Extraits de gosho sur

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DICTIONNAIRE
 
Sattva
 

Le bouddhisme doit se propager selon les méthodes de shoju ou de shakubuku, en fonction du temps. Elles sont comparable à l'emploi de l'écriture ou à celui des armes dans le domaine profane. Les bodhisattvas du passé pratiquèrent le Dharma qui convenait à leur époque. Sessen Doji fit don de son propre corps lorsqu'on lui promit en échange de lui enseigner le Dharma. Et le prince Sattva offrit sa chair et son sang pour accomplir la pratique de bodhisattva. Mais pourquoi sacrifier sa vie à une époque où cela n'est pas nécessaire  ? Quand il n'y a pas de papier, il faut se servir de sa propre peau. Et en l'absence de pinceau, il faut se servir de ses propres os. A une époque où la société accepte le Dharma correct, suit les préceptes et condamne ceux qui les transgressent ou les ignorent, il faut fidèlement les observer tous.
La Lettre de Sado (Sado, 20 mars 1272, à Toki Jonin)

Le Bouddha Shakyamuni, dans des vies antérieures, acquit du mérite, sous la forme du prince Sattva, en livrant son corps en pâture à une tigresse affamée, et, sous la forme du roi Shibi, en donnant de sa propre chair à un faucon pour sauver la vie d'une colombe. Il déclara en présence de Taho et des bouddhas des dix directions qu'à l'époque des Derniers jours du Dharma, ceux qui comme vous croiraient dans le Sutra du Lotus, obtiendraient les mêmes bienfaits.
Le sutra permettant véritablement d'honorer sa dette (Minobu, le 28 juillet 1278 à Sennichi-ama)

 

 

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