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la possibilité de prolonger sa vie
 

Tout le gosho "Possibilité de prolonger sa vie"
Sur la possibilitéde prolonger sa vie (Minobu, 1279 à Myojo, femme de Toki Jonin)

Les autres bodhisattvas, devinant le désir du Bouddha, supposèrent que s'ils annonçaient leur intention d'attaquer les ennemis du Sutra du Lotus, la vie du Bouddha en serait légèrement prolongée ; l'un après l'autre, ils prêtèrent tous serment. Les bodhisattvas, ainsi que les êtres humains et célestes sommèrent les ennemis du Sutra du Lotus d'apparaître. Car, ayant prêté serment en présence du Bouddha, ils espéraient montrer au Bouddha Shakyamuni, au bouddha Taho et aux autres bouddhas et Ainsi-venus que, fidèles à leur engagement, ils étaient prêts à risquer leur réputation et leur vie pour la défense du Sutra du Lotus.
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

Le roi Ajatashatru fut un homme mauvais qui tua son père et fit emprisonner sa mère. Mais il se rendit à l'Assemblée devant laquelle le Bouddha exposa le Sutra du Nirvana, et il entendit les enseignements du Sutra du Lotus. Après quoi non seulement il guérit des plaies purulentes [résultant de ses mauvaises actions dans sa vie présente] mais il prolongea encore sa vie de quarante ans ; et, même s'il ne possédait pas au départ les racines de la foi, il parvint finalement à la première étape de sécurité, et Shakyamuni lui prédit qu'il atteindrait la bodhéité.
Réponse au seigneur Hakiri Saburo (Sado, 3 août 1273 à Hakiri Sanenaga)

Le Bouddha est donc une personne de grande vertu. Pourtant, le roi Ajatashatru, rassemblant des personnes mauvaises des seize grands royaumes de l'Inde, complotant avec des non bouddhistes venus de partout, et prenant Devadatta pour maître, lança sur les disciples du Bouddha des hordes de malfaiteurs qui les calomnièrent, les attaquèrent et les assassinèrent. Pire encore, il se retourna contre son propre père, un roi sage qui n'avait pas commis la moindre faute, et le fit empaler en sept endroits du corps sur des piquets longs d'un pied. Il alla aussi trouver la reine - cette mère qui lui avait donné la vie - arracha ses peignes précieux et brandit un sabre au-dessus de sa tête. En rétribution de ces crimes affreux, des cloques purulentes apparurent sur sept parties de son corps.
Trois semaines plus tard, le 7e jour du 3e mois, la terre aurait dû s'ouvrir sous ses pieds et le précipiter dans l'enfer avici pour un kalpa entier. Or, parce qu'il se rendit auprès du Bouddha, non seulement ses plaies purulentes guérirent totalement, mais il échappa aux douleurs de l'enfer avici et prolongea sa vie de quarante ans.
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Le roi Ajatashatru souffrit d'une grave infection pour avoir commis les cinq forfaits et s'être opposé au Sutra du Lotus. Mais ses pustules disparurent instantanément lorsque la lumière produite par la méditation du Bouddha, aussi bienveillante que la lune (note), éclaira son corps. Et, malgré la prédiction qu'il ne restait au roi que vingt et un jours à vivre, sa vie fut prolongée de quarante ans. Profondément reconnaissant, il accorda son plein soutien à mille arhats pour qu'ils recueillent par écrit les enseignements d'or du Bouddha, permettant ainsi la propagation du bouddhisme dans les périodes du Dharma correct, du Dharma formel, et des Derniers jours du Dharma.
Le roi Ajatashatru souffrit d'une grave infection pour avoir commis les cinq forfaits et s'être opposé au Sutra du Lotus. Mais ses pustules disparurent instantanément lorsque la lumière produite par la méditation du Bouddha, aussi bienveillante que la lune (note), éclaira son corps. Et, malgré la prédiction qu'il ne restait au roi que vingt et un jours à vivre, sa vie fut prolongée de quarante ans. Profondément reconnaissant, il accorda son plein soutien à mille arhats pour qu'ils recueillent par écrit les enseignements d'or du Bouddha, permettant ainsi la propagation du bouddhisme dans les périodes du Dharma correct, du Dharma formel, et des Derniers jours du Dharma.
La Guérison des maladies karmiques (Minobu, 3 novembre 1275, à Ota Jomyo)

Moi, Nichiren, suis l'envoyé du Sutra du Lotus, alors que les Japonais sont semblables au roi Mihirakula qui fit disparaître le bouddhisme en Inde. L'empire Mongol peut être comparé au roi Himatala des Montagnes neigeuses, messager du ciel envoyé pour punir les ennemis du Sutra du Lotus. S'ils se repentent, les Japonais seront comparables au roi Ajatashatru qui, parce qu'il devint un fidèle disciple du Bouddha, guérit de la lèpre et prolongea sa vie de quarante années. Comme Ajatashatru, ils pratiqueront la foi malgré leur incroyance antérieure et s'éveilleront à l'éternité de la vie.
Sur Itai Doshin (Minobu, septembre 1275 ou 1280, à Takahashi nyudo)

Cependant, les sabres sont faits pour mettre en pièces les ennemis, comme la médecine est faite pour guérir les maladies. Le roi Ajatashatru en assassinant son père était devenu l'ennemi du Bouddha. Mais des pustules purulentes sont apparues sur son corps, et par la suite, il se convertit aux enseignements du Bouddha. Grâce à la pratique du Sutra du Lotus, ses plaies guérirent et il prolongea encore sa vie de quarante ans. De plus, le Sutra du Lotus se décrit lui-même comme "le remède bénéfique pour toutes les maladies de tous les habitants de Jambudvipa." Les habitants de notre monde, le continent de Jambudvipa, sont malades, mais le Sutra du Lotus est le médicament qui leur convient.
Réponse au nyudo Takahashi (Minobu, 1275 au nyudo Takahashi Rokuru Hyoe)

Le roi Ajatashatru, en pratiquant le Sutra du Lotus, prolongea sa vie de quarante ans. Chenzhen prolongea la sienne de quinze ans. Vous pratiquez, vous aussi, le Sutra du Lotus, et votre foi est comparable à la lune ascendante ou à la marée montante. Songez-y donc : comment pourriez-vous ne pas guérir de cette maladie  ? Vous prolongerez votre vie, c'est certain ! Prenez bien soin de vous et ne laissez pas l'inquiétude peser sur votre esprit.
L'arc et la flèche (Minobu, 27 mars 1276 à Toki-ama-Gozen)

Ou [pour donner un autre exemple] même si l'on ignore la composition d'un médicament, le seul fait de le prendre permet de guérir d'une maladie. Mais si l'on continue à ne prendre que des aliments ordinaires, on ne pourra jamais guérir. Ou bien encore, un remède exceptionnel pourra accroître la longévité, tandis qu'un médicament ordinaire, s'il peut soigner une maladie, ne pourra jamais prolonger la vie.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Il y a certes des gens qui désirent m'aider, mais nombre d'entre eux manquent de volonté, tandis que d'autres, quoique fortement convaincus, sont incapables d'agir en accord avec leurs intentions. Ainsi, vous faites partie des rares personnes dont l'action s'accorde avec la détermination. Votre foi est plus solide que celle des autres, et c'est grâce à votre soutien que j'ai pu survivre. Le ciel et la terre sont certainement conscients de cela, de sorte que si un malheur vous arrivait, on ne pourrait qu'en conclure que c'est à ma vie elle-même que le ciel en veut. Où qu'il se trouve, dans les montagnes, ou sur la mer, dans le ciel ou dans les villes, l'homme ne peut échapper à la mort. Toutefois, un passage tiré d'un des sutras explique que l'on peut transformer même un karma fixe. Selon l'interprétation de Zhiyi, ce passage signifie que l'on peut prolonger la durée de sa vie. (réf.)
La Propagation par le Sage (Minobu, septembre 1276, à Shijo Kingo)

Le roi Ajatashatru fut d'abord l'ennemi du Bouddha. Mais, grâce aux remontrances de son ministre Jivaka, il en vint à croire au Sutra du Lotus et put ainsi prolonger sa vie et poursuivre son règne. Le roi Myoshogon, grâce à ses deux fils, rejeta ses conceptions erronées. Il en va de même pour vous. [Probablement] grâce à vos conseils, le seigneur Ema a changé d'opinion. Cela est dû uniquement à la profondeur de votre foi dans le Sutra du Lotus. Plus les racines sont profondes, plus luxuriantes sont les branches. Plus la source est lointaine, plus le courant est long. Tous les sutras autres que le Sutra du Lotus ont des racines peu profondes et leur cours n'est pas long. Par contre, le Sutra du Lotus a des racines profondes et une source lointaine.
Plus la source est lointaine, plus le courant est long (Minobu, le 15 septembre 1278, à Shijo Kingo)

J'ai bien reçu les deux sacs de riz séché que vous m'avez envoyés. Du riz peut sembler peu de chose, mais c'est pourtant ce qui soutient la vie humaine. Et le Bouddha a dit qu'une vie ne peut pas s'acheter, même pour le prix de tout un système majeur de mondes.
Le riz est ce qui permet à une vie de se prolonger. Le riz est semblable à l'huile, la vie, à une lampe. On pourrait comparer le Sutra du Lotus à la lampe, et le pratiquant, à l'huile qui l'alimente. Ou encore, le pratiquant à une lampe, et les laïcs qui lui font des dons, à l'huile permettant à cette lampe d'éclairer.
Le roi Rinda (Minobu, le 17 août 1279 à Soya Doso)

voir également : Ajatashatru

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