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Extraits de gosho sur

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production conditonnée


La production conditionnée* et ce qui n’est pas produit de manière conditionnée sont les deux branches du passé. Ce qui est produit de manière conditionnée et qui n’est pas production conditionnée* sont les deux branches* du futur. La production conditionnée* et ce qui est produit de manière conditionnée* sont les huit branches intermédiaires. Ce qui n’est ni production conditionnée* ni produit de manière conditionnée* sont les facteurs inconditionnés. Pour les douze heures, l’obscurité fondamentale est l’heure de toutes les unions du passé. Les agissements sont l’heure des actes du passé. La conscience est l’heure de l’esprit de continuation et de parenté. Les noms et formes sont l’heure où la vie est reçue en continuité (naissance) mais où les quatre sortes de racines physiques ne sont pas encore apparues et où les six entrées ne sont pas encore présentes. Les cinq niveaux à l’intérieur de la matrice sont premièrement kalala, deuxièmement arbudai, troisièmement pesi, quatrièmement ghana et cinquièmement prasakha.
Les douze liens causaux(1256 )

Deuxièmement, « ainsi est l’aspect » (nyo ze so), l'aspect par lequel se manifestent la couleur et la forme conditionnées de notre corps. L’aspect (so), la nature (sho), l'entierté (tai), l’énergie (riki) et les autres éléments des dix ainsi, indiquent que tous les dix mondes-états (jikkai) sont conditionnés, ce qui exprime la vérité de la conditionnalité (ketai). En lisant nyo ze so et le contemplant de la sorte, notre corps devient le Corps de Manifestation* de l’Ainsi-Venu (ojin, nirmanakaya). On l’appelle également délivrance (gedatsu).
[...] La couleur et la forme manifestées par les cent mondes étant conditionnées, elles représentent toutes la vérité de la conditionnalité (ketai). Les mille ainsi, exprimant la signification de la vacuité, représentent la vérité de la non-substantialité (shunya, kutai). Les trois mille mondes-états (sanzen), étant tous le Corps du Dharma*, représentent la Voie du milieu (chutai).
La doctrine d’Ichinen Sanzen (1258)

Si une personne adhère ainsi au Sutra du Lotus, elle contraindra les divinités, les dragons, toutes les autres sortes d'êtres non humains, aussi bien que les grands bodhisattvas, à lui obéir. Et cela n'est pas tout : son corps physique, avant d'être parvenu à la bodhéité, obtiendra l'oeil du bouddha comme une personne arrivée au terme de cette recherche ; et sa chair commune, existant dans le domaine du conditionné, se revêtira de la parure sacrée libre de tout conditionnement.
Questions et réponses sur la pratique du Sutra du Lotus (Kamakura ? mars 1263 ? à Nichiji ?)

Les quatre-vingt-quinze écoles des croyants du brahmanisme (note) furent celles qui accusèrent le Bouddha d'être un mauvais fils. Mais, en désobéissant aux ordres de son père et de sa mère, et en entrant dans le domaine du non-conditionné, il fut au contraire capable de conduire son père et sa mère au salut, démontrant ainsi qu'il était en fait un modèle de piété filiale.
[...] En vérité, l'arbre dénudé n'est pas réellement nu : quand vient le printemps, il se couvre de bourgeons fleuris. Le champ desséché n'est pas véritablement sec : quand vient l'été, il devient à nouveau vert et frais  ! Si vous regrettez vos anciennes erreurs, et si vous êtes prêt à adhérer à la vraie doctrine, alors, sans aucun doute, il vous sera possible de nager dans les eaux profondes et calmes du nirvana, et de résider en paix dans le palais du non-conditionné.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

Le pouvoir du Sutra du Dharma Merveilleux est de permettre de devenir bouddha dès ce corps”. Il existe par ailleurs deux formes d’Éveil dès ce corps dans le Sutra du Lotus : la doctrine éphémère enseigne l’Éveil dès ce corps et la doctrine primordiale, l’Éveil dès ce corps factuel. Concluant que l’Éveil dès ce corps de la doctrine primordiale (honmon) est l’identité du degré actue (note) et de la merveille, sans modifier ce qui est à l’origine, on peut dès lors appeler Ainsi-venu aux Trois Corps sans artifice (musa), présent à l’origine, le corps de chair tel qu’il est. Cette doctrine est absente des sutras enseignés par le Bouddha au cours de sa vie.
Réponse à Dame Myoichi (Minobu, mai 1275 à Myoichi)

C'est pourquoi le lieu au moment où les Trois grands Dharmas sont énoncées est différent de celui où fut révélée la doctrine transitoire des 14 premiers chapitres du Sutra du Lotus. En fait, le lieu de la révélation des Trois grands Dharmas est la Terre originelle de la lumière toujours paisible et le Maître qui a révélé cela est le Bouddha Atemporel des Trois Corps, non-soumis à la production conditionnée* (musa sanjin). Ceux qui ont reçu cet enseignement étaient eux-aussi différents, c'étaient les disciples primordiaux, qui glorifiaient le Bouddha Eternel, les quatre bodhisattva conduits par Jogyo. Le Bouddha les a appelés depuis la Terre de la lumière paisible pour leur transmettre son enseignement.
[...] L’Objet véritable de dévotion (Gohonzon) qui est inclu implicitement dans le chapitre sur la Longévité de la Vie est le Bouddha Atemporel des Trois Corps non-soumis à la production conditionnée* (musa sanjin), le Maître et Seigneur Bouddha qui a atteint l’Éveil depuis l’éternité, et qui a une relation si profonde et si bienveillante avec notre monde. Dans le chapitre sur la Longévité de la Vie, ceci est traduit par les mots : "Les Pouvoirs supranaturels secrets et immanents de l’Ainsi-Venu".
Trois grands Dharmas cachés (Minobu, le 27  ? avril 1281 à Ota Kingo)

 

 

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