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Extraits de gosho sur

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jigage
 

L'enseignement du chapitre Juryo* (XVI) revêt pour moi, Nichiren, une signification particulière. Zhiyi* et Saicho* le comprirent presque entièrement mais ne le révélèrent pas explicitement, et c'est également vrai de Nagarjuna et Vasubandhu. Le Jigage indique : "N'ayant à l'esprit qu'un seul désir, celui de voir le Bouddha, il ne donne pas sa vie à contrecoeur." Moi, Nichiren, j'ai fait surgir la bodhéité du plus profond de ma vie en vivant selon cette phrase. C'est ainsi que j'ai révélé les Trois grands Dharmas cachés, en concrétisant le principe d'ichinen sanzen contenu dans le chapitre Juryo* (XVI). C'est une vérité précieuse que nous devons garder !
Lettre à Gijo-bo (Sado, mai 1273, à Gijo-bo)

J'ai recopié pour vous la partie en prose du chapitre Hoben* (II). Vous devriez la réciter avec le Jigage que je vous ai envoyé plus tôt.
Réponse au nyudo Soya (Minobu, mars 1275, à Soya Kyoshin)

Dans votre lettre, à propos de la récitation du Sutra, vous écrivez : "Du jour où mon père bienveillant a fermé les yeux jusqu'au treizième anniversaire de son décès, j'ai récité le Jigage devant le Bouddha Shakyamuni et prié pour que le mérite en revienne à l'esprit du défunt."
[...] J'ai décrit ici les bienfaits découlant de la copie du Sutra. La copie des sutras, l'une des cinq pratiques, ne procure encore que des bienfaits limités. Combien plus grands encore sont ceux que l'on obtient en lisant ou en récitant le Sutra  ! Ils sont sans limite. Quant aux bienfaits que vous obtiendrez vous-même pour avoir conduit une pratique pour le repos du défunt en récitant le Jigage chaque matin pendant treize ans, ils "ne peuvent être compris et partagés que par des bouddhas."(réf.)
[...] Ainsi, c'est en prenant le Jigage pour maître que tous les bouddhas des dix directions ont atteint la bodhéité. Le Jigage est comme le père et la mère de toutes les personnes du monde entier. Ceux qui croient dans le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus soutiennent la vie des bouddhas. Un bouddha pourrait-il abandonner ceux qui pratiquent précisément le Sutra qui leur a permis d'atteindre l'Éveil  ? Si c'était le cas, ce serait comme si un bouddha abandonnait son propre corps. Le Sutra du Lotus est la charpente de tous les enseignements sacrés exposés par le Bouddha de son vivant, et la partie Jigage est l'âme des vingt-huit chapitres du Sutra. Le chapitre Juryo* (XVI) est la vie même des divers bouddhas dans les trois phases de la vie, et le Jigage est aussi précieux que leurs propres yeux pour les bodhisattvas des dix directions. Mais, en les décrivant moi-même, je ne pourrais que dévaluer les bienfaits découlant du Jigage. Car le chapitre suivant, Fumbetsu kudoku* (XVII) développe ce point longuement. Il y est dit que le nombre des personnes devenues bouddhas après avoir entendu le Jigage est aussi grand que celui des particules de poussière d'un système mineur ou d'un système majeur de mondes. De plus, ceux qui sont parvenus à l'Éveil à l'écoute des six chapitres commençant par le chapitre Yakuo* (XXIII) sont simplement ceux qui, après avoir obtenu les bienfaits du Jigage, n'étaient pas encore parvenus à l'Éveil. Et le Bouddha énuméra de nouveau, à l'intention des cinquante-deux sortes d'êtres rassemblés pour entendre le Sutra du Nirvana en quarante volumes, les bienfaits procurés par la pratique du Jigage.
[...] Les grands bodhisattvas, les êtres célestes et autres, aussi nombreux que les grains de poussière de tous les mondes des dix directions, qui se rassemblèrent, telle une nébuleuse, pour entendre le Bouddha enseigner le Sutra Kegon* sur le lieu où il parvint à l'Éveil ; les divers sages présents lorsqu'il enseigna les sutras Daijuku et Daibon ; les honorés, au nombre de mille deux cents et plus, qui écoutèrent les sutras Vairocana* et Kongocho* - tous à un moment donné, dans une vie antérieure, avaient entendu la partie Jigage du Sutra du Lotus. Mais parce que leur foi était faible, une période d'une longueur incalculable - sanzen jintengo* et gohyaku jintengo* - s'écoula sans qu'ils puissent atteindre l'Éveil. Lorsqu'ils rencontrèrent le Bouddha Shakyamuni, toutefois, les bienfaits du Sutra du Lotus qui leur étaient déjà acquis ont commencé à jouer en leur faveur, et ils parvinrent à l'Éveil grâce aux sutras antérieurs au Sutra du Lotus, sans avoir besoin d'attendre l'enseignement donné à l'Assemblée du Pic du Vautour. Ainsi, c'est en prenant le Jigage pour maître que tous les bouddhas des dix directions ont atteint la bodhéité. Le Jigage est comme le père et la mère de toutes les personnes du monde entier.
[...] Imaginez, par exemple, qu'une femme ait pour enfants trois mille guerriers aussi redoutables que Tamura ou Toshihito. Qui donc voudrait l'avoir pour ennemie  ? Ne serait-ce pas comme être confronté à trois mille généraux ennemis  ? De même, celui qui s'attaque aux pratiquants du Jigage du Sutra du Lotus aura pour ennemis tous les bouddhas des trois phases de la vie.
[...] A la lumière de tout cela, on pourrait dire que chaque matin lorsque vous récitez le Jigage, moine Horen, ce sont des caractères dorés qui sortent de votre bouche. Ils sont au nombre de 510, et chacun d'eux se change en soleil, et chacun de ces soleils se change en un Bouddha Shakyamuni. Il émane de ces bouddhas une lumière éclatante qui illumine toute la Terre et qui éclaire les trois voies mauvaises ainsi que la grande citadelle de l'enfer avici. Cette lumière brille aussi à l'Est, à l'Ouest, au Sud et au Nord, montant jusqu'au sommet du monde (note) où il n'y a plus ni pensée, ni absence de pensée. Ces bouddhas se rendent dans le monde où réside votre père défunt, où qu'il se trouve, et s'adressent à lui."Qui croyez-vous que nous sommes  ? " demandent-ils. "Nous sommes les caractères du Jigage du Sutra du Lotus que votre fils Horen récite chaque matin. Ces caractères seront vos yeux, vos oreilles, vos pieds et vos mains  ! " Voilà ce qu'ils auront à coeur de lui dire.
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

C'était maintenant la nuit du 13. Des groupes de soldats étaient postés devant mon logement et au centre du jardin. Parce que nous étions presque au milieu du mois de septembre, la lune était très ronde et pleine. Je sortis dans la nuit, avançai dans le jardin et là, me tournant vers la lune, je récitai la partie Jigage du chapitre Juryo* (XVI). Ensuite, j'exposai brièvement les mérites et les fautes des diverses écoles et les enseignements du Sutra du Lotus.
Sur le comportement du Bouddha (Minobu, 1276, à Konichi-ama)

Dans votre lettre vous dites que, depuis que vous avez commencé à croire en ce Sutra, sans la moindre négligence, vous n'avez pas cessé de réciter les junyoze, le Jigage, ni de réciter daimoku. Et vous demandez s'il y a une différence entre les bienfaits obtenus par la récitation de daimoku lorsque c'est un sage qui le récite ou un simple mortel (bompu) comme vous. La réponse est qu'il n'y en a aucune. L'or reste le même dans les mains d'un sage ou dans celles d'un insensé, et le feu ne change pas de nature, qu'il soit allumé par un fou ou par une personne sensée. Il y a toutefois une différence si l'on récite [daimoku] en agissant d'une manière contraire à l'esprit de ce Sutra.
Les quatorze oppositions (Minobu, fin 1276, au nyudo Matsuno Rokuro Zaemon)

Autrefois, j'avais pensé me rendre moi-même sur la tombe des habitants de la région de Kanto qui avaient entendu mon enseignement, pour réciter le Jigage. Mais dans les circonstances présentes, si Nichiren se rend quelque part, toute la province le sait le jour même, et cela s'apprend jusqu'à Kamakura. Et même si leur foi était solide, partout où j'irais ceux que je rencontrerais auraient à craindre le regard des autres. Puisque je ne lui avais toujours pas rendu visite, je me suis dit que le défunt nyudo Rokuro devait se sentir bien abandonné. Réfléchissant à ce que je pouvais faire, j'ai décidé d'envoyer d'abord un disciple réciter le Jigage sur sa tombe. J'espère que vous comprendrez la situation.
Le kalpa de déclin (Minobu, peu après 1276, à un membre du clan du défunt nyudo Takahashi Rokuro Hyoe)

Ecrivez-moi votre nom et votre âge de votre propre main et envoyez-les moi rapidement afin que je puisse prier les divinités Nitten et Gatten. Votre fils Jyo-bo est également extrêmement inquiet à votre sujet ; c'est pourquoi nous allons offrir ensemble le Jigage à ces divinités.

J'ai bien reçu le sac de riz que vous m'avez fait parvenir pour la cérémonie anniversaire de la mort du seigneur Ueno. Je l'ai présenté au Bouddha et je vais réciter le Jigage.
Fidélité ou manquement au devoir de piété filiale (Minobu, le 8 mars 1280, à Nanjo Tokimitsu)

Dans la déclaration que vous joignez à cette demande, vous dites : "J'ai récité une fois le Sutra du Lotus dans sa totalité, trente fois les chapitres Hoben* (II) et Jigage, trois cents fois le Jigage et cinquante mille fois le daimoku, Namu Myoho Renge Kyo." Et vous ajoutez : "Je me souviens avec reconnaissance du voyage de mille lieues, à travers montagnes et rivières, que moi, votre disciple, j'ai effectué pour recevoir de vous le daimoku du Dharma Merveilleux, et comment moins de trente jours plus tard la vie de mon père est arrivée à son terme." Vous dites encore : "Même si, malheureusement, il ne reste plus de son corps que des os blanchis dans le jardin de rosée (note) du Jambudvipa, et même s'il n'est plus que poussière indissociable de la terre, je suis persuadée que, sur le Pic du Vautour, son esprit connaît l'épanouissement de l'Éveil." Et vous terminez par : "Avec tout mon respect, la femme disciple du clan de Nakatomi, 3e année de l'ère Koan [1280]." [...] Par le passé, nombreux sont ceux qui, priant pour obtenir des bienfaits en cette vie-ci ou pour renaître dans de bonnes conditions dans la vie suivante, ont vu leurs vœux réalisés en récitant soit l'ensemble des huit volumes, soit un seul volume, soit les chapitres Hoben* (II) et Juryo* (XVI), ou simplement le Jigage. Je n'en dirai pas plus pour l'instant.
Chevaux blancs et cygnes blancs (Minobu, 14 août.1280, à la dame d'Utsubusa)

Pour le repos de votre fils défunt, j'ai récité la totalité du Sutra du Lotus une fois, plusieurs fois la partie Jigage, et des centaines ou des milliers de fois daimoku.
Réponse à la mère du seigneur d'Ueno (Minobu, octobre 1280 à la mère de Nanjo Tokimitsu)

 

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