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Extraits de gosho sur

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Yomei
 

Le prince Shotoku était le fils du trente-deuxième souverain du Japon, l'empereur Yomei. Alors qu'il avait six ans, des hommes assez âgés arrivèrent au Japon, venant du royaume de Paekche et de Koguryo et de Chine. Le jeune prince de six ans s'écria : "Ce sont mes disciples  ! " et de leur côté ces personnages âgés joignirent les mains en signe de respect et répondirent : "Vous êtes notre maître  ! " Ce fut un phénomène bien singulier.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Pendant près de 30 ans, durant les trois règnes des Empereurs Kimmei, Bidatsu et Yomei, l’on n’a pas eu foi en ce bouddhisme. D’étranges phénomènes dans le ciel et des catastrophes naturelles sur terre, semblables à ceux que l’on connaît aujourd’hui, ont eu lieu à ce moment-là, bien qu’avec moins de gravité.
Souverains de notre pays (Minobu, février, 1275)

Le fils de l'empereur Kimmei, le prince héritier Yomei, eut pour fils le prince Jogu qui non seulement propagea le bouddhisme, mais alla même jusqu'à désigner le Sutra du Lotus, le Sutra Vimalakirti et le Sutra Shrimala comme les textes qui assureraient la protection de l'État. Par la suite, sous le règne du trente-septième souverain, l'empereur Kotoku, les enseignements des écoles Sanron et Jojitsu furent introduits au Japon par Kanroku, un moine de Paekche. A la même époque, le moine Dosho, après avoir été en Chine, transmit les enseignements des écoles Hosso et Kusha.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Puis le prince Shotoku, fils de l'empereur Yomei, commença l'étude des écrits bouddhiques. Il se fit rapporter de Chine un exemplaire du Sutra du Lotus, écrivit des commentaires sur le texte et entreprit d'en propager les enseignements.
Lettre à Myomitsu Shonin (Minobu, le 5ème jour du 3ème mois intercalaire 1276 à Myomitsu)

Venons en maintenant au Japon. Au cours du règne du trentième souverain, l'empereur Kimmei, le treizième jour du dixième mois de la treizième année de son règne (552), signe cyclique mizunoe-saru, un exemplaire des écrits bouddhiques et une statue du Bouddha Shakyamuni furent apportés au Japon en provenance de Paekche. Sous le règne de l'empereur Yomei, le prince héritier Shotoku commença l'étude du bouddhisme. Il envoya un dignitaire de la cour, Wake no Imoko, en Chine avec pour mission de rapporter l'exemplaire du Sutra du Lotus en un volume qui lui avait appartenu dans une vie antérieure (réf.) et exprima sa détermination d'honorer et de protéger ce Sutra. Par la suite, sous le règne du trente-septième empereur, Kotoku, les écoles Sanron, Kegon, Hosso, Kusha et Jojitsu furent introduites au Japon, et, sous le règne du quarante-cinquième empereur Shomu, ce fut le tour de l'école Ritsu, ce qui porta au total à six le nombre de ces écoles. Mais, depuis le règne de l'empereur Kotoku jusqu'au règne du cinquantième souverain, l'empereur Kammu, soit pendant une période de cent vingt ans au cours de laquelle régnèrent quatorze souverains, les écoles Tendai et Shingon n'étaient pas encore introduites.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Le trente et unième empereur, Bidatsu, était le deuxième fils de Kimmei. Il régna pendant quatorze ans avec l'aide de deux grands ministres. L'un d'eux était un fils de Mononobe no Okoshi, du nom de Yuge no Moriya, qui avait hérité de la fonction de son père. L'autre était un fils de Soga no Iname qui s'appelait Soga no Umako. C'est sous le règne de cet empereur [Bidatsu] que naquit le prince Shotoku, fils de l'empereur Yomei et neveu de l'empereur Bidatsu. Un jour du deuxième mois de l'année, alors qu'il était âgé de deux ans, il se tourna vers l'est, tendit le majeur et récita Namu Butsu [dévotion au Bouddha] et l'une des reliques de Shakyamuni se matérialisa dans la paume de sa main. C'était la première fois que quiconque au Japon invoquait le nom du Bouddha.
[...] L'empereur Bidatsu mourut le quinzième jour du huitième mois de l'année où le prince Shotoku atteignit l'âge de quatorze ans. Yomei devint le trente-deuxième empereur et son règne dura deux ans. Il était le fils de l'empereur Kimmei et le père de Shotoku. Au cours du quatrième mois de la deuxième année de son règne [587], il tomba malade, victime d'une épidémie. Après quoi il exprima le désir de se convertir et de vénérer les Trois trésors. Le ministre Soga veilla à ce que la volonté impériale soit respectée et fit pour la première fois pénétrer un moine au palais impérial. Ce moine s'appelait Toyokuni. Mononobe no Moriya et quelques autres furent saisis de rage et, furieux, déclarèrent que la pratique du bouddhisme était une malédiction qui se retournerait contre l'empereur. Finalement, l'empereur mourut.
[...] Quand la bataille commença, Moriya cria au prince : "Ce n'est pas moi qui lance cette flèche, c'est la divinité de mes ancêtres, la grande divinité (note) enchâssée à Futsu que nous vénérons depuis des générations." La flèche vola au loin et atteignit l'armure du prince Shotoku qui riposta alors, en criant : "Ce n'est pas moi qui lance cette flèche, ce sont les quatre Rois du Ciel ! " Et il fit décocher une flèche par un courtisan nommé Tomi no Ichihi. La flèche vola très loin et toucha la poitrine de Mononobe no Moriya. Hata no Kawakatsu fondit sur lui et le décapita. Cet incident se produisit dans la période intermédiaire entre la mort de l'empereur Yomei et avant l'arrivée au pouvoir de l'empereur Sushun.
[...] Le Bouddha Shakyamuni est d'une totale impartialité en distribuant les récompenses comme les punitions. Parce qu'ils s'opposèrent au Bouddha Shakyamuni, les trois empereurs [Kimmei, Bidatsu et Yomei] et leurs deux sujets [Mononobe no Moriya et Nakatomi no Katsumi] périrent et tombèrent dans les mauvaises voies dans leurs vies suivantes.
Le guide suprême du monde (Minobu, le 25 juin 1277, à Shijo Kingo)

Par exemple, lorsque le bouddhisme fut introduit au Japon, le Premier ministre Mononobe no Moriya et d'autres qui s'opposaient à sa propagation furent frappés par les épidémies, mais Soga no Umako et d'autres qui adhéraient au bouddhisme tombèrent également malades. Trois empereurs successifs, Kimmei, Bidatsu et Yomei, crurent au bouddhisme et au Bouddha Shakyamuni dans leur cœur, mais extérieurement adressèrent des prières à la déesse Amaterasu [Tensho] et aux sanctuaires de Kumano [trois sanctuaires consacrés aux divinités locales], se conformant aux rituels traditionnels du pays. Parce que leur foi dans le Bouddha et en son enseignement était faible, alors que leur foi dans les divinités était forte, ces trois souverains furent finalement entraînés par la plus forte influence, et ils moururent au cours d'épidémies de variole.trois sanctuaires consacrés aux divinités locales.
Grandes lignes du chapitre Zokurui et d'autres (Minobu, juin 1278, à Dame Nichinyo)

Le Sutra du Lotus faisait partie des textes introduits au Japon à cette époque. Plus tard, toutefois, le prince Shotoku, fils du trente-deuxième souverain, l'empereur Yomei, envoya une mission en Chine pour qu'elle en ramène une autre copie du Sutra du Lotus, et il en propagea les enseignements partout au Japon. Depuis lors, plus de sept cents ans se sont écoulés.
Le sutra permettant véritablement d'honorer sa dette (Minobu, le 28 juillet 1278 à Sennichi-ama)

Puis, le quinzième jour du deuxième mois de la deuxième année du règne de l'empereur Bidatsu, le prince Shotoku, fils de l'empereur Yomei, se tourna vers l'est et récita Namu Shakyamuni Butsu, après quoi les reliques du Bouddha se matérialisèrent dans sa main. Durant la sixième année du règne de l'empereur Bidatsu, le prince lut et récita le Sutra du Lotus. Depuis lors, plus de sept siècles se sont écoulés, plus de soixante empereurs ont régné, et le bouddhisme, peu à peu, s'est répandu dans le Japon entier. Dans les soixante-six provinces et les deux îles, il est parvenu partout. Dans chaque province, dans chaque district, dans chaque ville, village ou hameau, des sanctuaires, des pagodes et des temples bouddhiques ont été construits, et 171 037 lieux sont maintenant consacrés au bouddhisme
Lettre au nyudo Nakaoki (Minobu, le 30 novembre 1279 au nyudo Nakaoki et à son épouse)

 

 

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