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Extraits de gosho sur

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Vishnu
 

Les brahmanistes ont critiqué le Bouddha en disant : "Vous n'êtes qu'un ignorant vivant à la fin du kalpa de formation et au début du kalpa de continuité, alors que les fondateurs de nos doctrines furent des sages des temps anciens, les deux divinités brahmaniques [Shiva et Vishnu] et les trois ascètes." Néanmoins, pour finir, les 95 écoles non bouddhiques furent réfutées. En étudiant les huit écoles du bouddhisme, moi, Nichiren, j'ai découvert ceci : les écoles Hosso, Kegon et Sanron, s'appuyant sur des sutras de l'enseignement provisoire, prétendent qu'ils sont identiques au Sutra de l'enseignement véridique, ou même que ce Sutra de l'enseignement véridique est inférieur aux sutra des enseignements provisoires. Ces erreurs flagrantes ont leur origine chez les maîtres et les fondateurs de leurs doctrines. Les écoles Kusha et Jojitsu sont des cas à part (note) et l'école Ritsu représente le niveau le plus bas de l'enseignement du Hinayana.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)

Dans le trente-huitième volume du Sutra du Nirvana, il est écrit  : "A ce moment-là, tous les brahmanes se sont rendus auprès du roi Ajatashatru et lui ont dit  : "O Grand Roi, il y a actuellement en ce monde un homme d'une malfaisance sans pareille, un moine appelé Gautama. Tous les malfaiteurs du monde, motivés par l'appât du gain et des dons, se sont rassemblés autour de lui et se sont mis à le suivre. Ils ne commettent aucune bonne action mais, en utilisant des pouvoirs occultes, ils attirent à eux des gens comme Mahakashyapa, Shariputra et Maudgalyayana." Ce passage du Sutra du Nirvana rapporte les propos insultants que tenaient les adeptes du brahmanisme à l'égard du Bouddha Shakyamuni parce qu'il réfutait les enseignements des deux divinités [Shiva et Vishnu] et des trois ascètes.
La lettre de Teradomari (Teradomari, le 22 octobre 1271, à Toki Jonin)

Nous avons les enseignements non bouddhiques de l'Inde. Dans le brahmanisme, nous trouvons deux dieux : Shiva* qui a trois yeux et huit bras, et Vishnu. On les considère comme le père aimant et la mère bienveillante de tous les êtres vivants et on leur donne également le titre d'Honoré du Ciel et de souverain. De plus, trois personnages, Kapila, Uluka et Rishabha, sont appelés les trois ascètes. Ces ascètes vivaient environ huit cents ans avant l'époque du Bouddha. Les enseignements qu'ils exposèrent, les quatre Veda, comprennent soixante-mille ouvrages.
[...] Un maître est celui qui enseigne à ses disciples ce qu'ils ignoraient jusqu'alors. Par exemple, avant l'apparition du Bouddha, les êtres humains et célestes ainsi que les adeptes des religions non bouddhiques étaient tous des disciples des deux divinités [Shiva et Vishnu] et des trois ascètes*. Même quand leurs doctrines se scindèrent jusqu'à former quatre-vingt-quinze écoles différentes, ils restèrent tous fidèles aux conceptions des trois ascètes. Shakyamuni étudia aussi ces doctrines et fut pendant un certain temps disciple des maîtres non bouddhistes. Mais, après avoir consacré douze ans à diverses pratiques ascétiques et non ascétiques, il en vint à comprendre les principes de la souffrance, de la vacuité, de l'impermanence et du non-soi. Dès lors, il cessa d'être un disciple des maîtres non bouddhistes et déclara qu'il avait acquis sa sagesse sans aucun maître. C'est pourquoi les êtres humains et célestes en vinrent à le considérer comme un Grand-maître et guide*.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Les enseignements des brahmanes datent d'environ huit cents ans avant l'époque où vécut le Bouddha. Tout d'abord centrés autour des deux divinités [Shiva et Vishnu] et des trois ascètes, ils finirent par se diviser en quatre-vingt-quinze écoles. Parmi les autorités du brahmanisme se trouvaient de nombreux sages et des personnes dotées de pouvoirs surnaturels, mais aucun d'entre eux ne parvint à se libérer des souffrances de la naissance et de la mort. De plus, ceux qui suivirent leurs enseignements finirent tous par tomber, d'une manière ou d'une autre, dans les trois mauvaises voies.
La prière pour la pluie des trois maîtres du Tripitaka (Minobu, 22 juin 1275 au nyudo Nishiyama)

Laissons de côté, pour l'instant, les enseignements non bouddhiques exposés [par les brahmanes] en Inde. Mais les déclarations de Kukai sont certainement encore plus fausses que les théories des moines du nord et du sud de la Chine, qui prétendaient que, comparé au Sutra du Nirvana, le Sutra du Lotus était erroné. Elles sont plus outrancières que les assertions des adeptes du Kegon affirmant que, comparé au Sutra Kegon*, le Sutra du Lotus représente les "branches". Cela rappelle le Brahma-Grand-Arrogance qui, en Inde, s'était fait construire une chaire dont les quatre pieds étaient sculptés à l'image des divinités Maheshvara, Narayana, Vishnu, et du Bouddha Shakyamuni, et qui, juché sur cette chaire, prêchait des doctrines erronées.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Les maladies des êtres humains peuvent être divisées en deux grandes catégories. La première est celle des maladies du corps. Ces maladies physiques consistent en : cent une maladies causées par le déséquilibre de l'élément terre ; cent une, causées par le déséquilibre de l'élément eau ; cent une, dues au déséquilibre de l'élément feu, et cent une, dues au déséquilibre de l'élément vent. Au total, quatre cent quatre maladies (note) . Les maladies de ce type peuvent être guéries par les remèdes prescrits par d'excellents médecins tels que Jisui, Rusui, Jivaka, Bian Que et d'autres. La deuxième catégorie est celle des maladies de l'esprit. Elles sont dues aux trois poisons et sont de 84000. Seul le Bouddha a le pouvoir de les guérir ; les deux divinités brahmaniques [Shiva et Vishnu] ou les trois ascètes ne peuvent pas y parvenir, et moins encore la science de Shennong et Huangdi.
Les deux sortes de maladies (Minobu, le 26 juin 1278, à Shijo Kingo

La seconde catégorie est celle des maladies de l'esprit. Elles sont causées par les trois poisons et sont de 84000 sortes différentes. Même les deux divinités brahmaniques [Shiva et Vishnu], les trois ascètes, ou les Six maîtres non bouddhistes sont incapables de les guérir. Et les médicaments prescrits par Shennong et Huangdi (note) sont moins efficaces encore. Dans les maladies de l'esprit elles-mêmes, il faut distinguer entre les moins graves et les très graves.
Le traitement de la maladie (Minobu, 26 juin 1278 (ou 1282) à Toki Jonin)

"Les six Maîtres de doctrine* non bouddhistes conservent les quatre Veda et les dix-huit principaux écrits enseignés et légués par les deux divinités [Shiva et Vishnu] et les trois ascètes il y a huit cents ans, afin que les propos de leurs maîtres soient transmis aux époques ultérieures. Ne devrions-nous pas, nous aussi, consigner par écrit les divers principes que, pendant cinquante ans, nous avons entendu le Bouddha enseigner aux auditeurs-shravakas et aux grands bodhisattvas, afin que ces enseignements deviennent les yeux des êtres humains à l'avenir ? "
Chevaux blancs et cygnes blancs (Minobu, 14 août.1280, à la dame d'Utsubusa)

 

 

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