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Extraits de gosho sur

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Vimalamitra
 

Vatsiputriya* et l'ascète Vaipulya étaient brillants et perspicaces, mais ils confondirent pourtant les sutras du Hinayana et du Mahayana. Vimalamitra* et Mato* étaient très intelligents de nature, mais ils ne purent distinguer correctement les enseignements provisoires (gonkyo) des enseignements définitifs (jikkyo). Or cela se passa pendant la période de mille ans que l'on appelle l'époque du Dharma correct, peu de temps après la mort du Bouddha, et dans le même pays que lui. Les chances d'erreur ne sont-elles pas bien plus grandes encore en Chine et au Japon, pays fort éloignés de l'Inde où l'on parle des langues différentes, et alors que les hommes sont devenus plus lents à comprendre les enseignements du Bouddha, que la durée de la vie est plus réduite et que l'avidité, l'arrogance et l'ignorance ont doublé ?
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Calomnier Nichiren est une faute encore plus grave que celles commises par Devadatta ou Vimalamitra*. Mes propos peuvent paraître arrogants, mais mon seul but est de réaliser les prédictions du Bouddha et de révéler la véracité de ses enseignements. Dans le Japon entier, qui d'autre que Nichiren peut être qualifié de Pratiquant du Sutra du Lotus  ? Si vous dénigrez Nichiren, cela revient à considérer les prédictions du Bouddha comme mensongères. Ne seriez-vous pas alors une personne extrêmement mauvaise  ?
Sur les prédictions du Bouddha (Sado, 11 mai 1273 aux croyants)

Des maîtres tels que Jizang (Grand-maître* Jiaxiang) de l’école Sanron, Chokan, (Cheng-guan) de l'école Kegon et Jion (Kui-ji dit Cien) de l’école Hosso n’avaient pas conscience de la profondeur et de la supériorité comparative des enseignements bouddhiques, que ce soit pour les textes internes ou externes au bouddhisme. Pourtant, leur foi dans le bouddhisme était si forte qu’ils suivirent Zhiyi*, en dédaignant leurs propres position et réputation. Je ne saurais donc dire si, oui ou non, ces maîtres étaient capables de s’affranchir des illusions de la vie et de la mort par la force de leur repentir (sange). Ils ont dû tomber en enfer, car leur faute (hobo) d'avoir dénigré le Véritable Dharma, était trop grave pour qu’ils en soient acquittés, tout comme le firent les rois Ajatashatru et Vimalamitra* malgré leur repentir.
Souverains de notre pays (Minobu, février, 1275)

Question : Dans cet obstacle qu'est l'arrogance, on distingue diverses catégories : les sept sortes, les neuf sortes ou les huit sortes d'arrogance. Mais votre inconcevable arrogance est cent fois, mille fois, dix milliards de fois plus grande que toutes les catégories énoncées dans les textes bouddhiques  ! Le Maître de la doctrine Gunaprabha refusa de s'incliner devant le bodhisattva Maitreya et le Brahmane-Grand-Arrogance se fabriqua une chaire dont les pieds étaient sculptés à l'image des quatre sages. Mahadeva, bien que simple mortel, prétendit être parvenu au stade d'arhat et le Savant-maître* Vimalamitra* se proclama le plus grand sage des cinq régions de l'Inde. Toutes ces personnes, pour avoir commis la faute d'arrogance, sont tombées dans l'enfer avici. Comment osez-vous vous prétendre être la personne la plus sage du monde  ? Cela ne vous conduira-t-il pas en enfer avec eux  ?
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Lorsque l'on étudie le Sutra du Lotus, il y a trois points qu'il faut comprendre. Le premier concerne ceux qui s'opposent au Dharma. Les moines Agramati* et Kugan, le Savant-maître* Vimalamitra* et le brahmane Daiman* en sont des exemples. Ils n'avaient, pour vêtir leur corps, que la triple robe, n'élevaient qu'un seul bol à aumônes à hauteur de leurs yeux, et observaient scrupuleusement les deux cent cinquante préceptes. Mais ils étaient en fait des ennemis du Mahayana et, pour finir, tombèrent dans la grande citadelle de l'enfer avici.
Lettre à Akimoto (Minobu, le 27 janvier 1280, à Akimo to)

 

 

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