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Extraits de gosho sur

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sérénité
 

Question : Etre fondé sur le champ originel de sérénité représente l’envergure du Zen. Je réponds : Qu’est ce que le champ originel de sérénité  ? Et dans quel sutra est-ce donc mentionné  ? Seul le Sutra du Lotus qui est le champ de félicité des hommes et des cieux peut l’enseigner aux hommes et aux êtres célestes. C’est pour cette raison que l’Éveillé est le maître des hommes et des dieux. Celui qui a foi en ce Sutra voit non seulement le Bouddha dans son propre cœur, mais également les bouddhas des trois phases  ; c’est comme regarder le pur cristal et y voir des images colorées. Dans le Sutra, il est dit  : “c’est comme voir toutes les images colorées dans un clair et pur miroir”.
Dialogue avec les écoles du Zen (1255)

Comme il est déplorable de voir tant de gens se détourner des avertissements clairvoyants du Bouddha  ! Qu'il est pitoyable de les voir prendre en considération les mots simplistes et trompeurs de ce moine ignorant  ! Si nous désirons apporter sans plus attendre ordre et sérénité au monde, nous devons immédiatement mettre fin à ces oppositions au Dharma qui emplissent le pays  ! "
Rissho Ankoku ron (Kamakura-Matsubagayatsu, juillet 1260)

J’aimerai commencer la Nouvelle année par la lecture du Maka Shikan du Grand-maître* Zhiyi*, fascicule 5, qui invite à «la sérénité en cette vie et la renaissance en un monde meilleur». Ayez l’amabilité de me le prêter, même si le livre est en mauvais état. Je peux le faire réparer ici. Pardonnez-moi de vous importuner par mon besoin incessant d’un nombre important d’ouvrages.
Réponse au seigneur Ota Kingo (1269 ou 1270 à Ota Kingo (Jomyo)

On lit dans le premier volume du Maka Shikan : "Rien n'égale en clarté et en sérénité la méditation shikan." Dans le premier volume du Guketsu, Zhanlan* écrit  : "Depuis l'époque où l'empereur Ming de la dynastie Han postérieurs rêva (note) [du Bouddha], jusqu'à la dynastie Chen, où vécut le Grand-maître* Zhiyi*, nombreux furent ceux qui firent partie de l'école Zen et à qui furent transmis la robe et le bol à aumônes" (note). Le Fuchu explique cela en disant : "La transmission de la robe et du bol à aumônes désigne la succession des patriarches du Zen à partir de Bodhidharma."
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

C'est le pouvoir du Sutra du Lotus qui insuffle une "âme" (note) à ces images peintes ou sculptées. Telle fut la réalisation du Grand-maître* Zhiyi*. Pour les êtres vivants, ce principe se résume en "l'atteinte de la bodhéité sans changer d'apparence"  ; et par rapport aux images peintes et aux sculptures en bois, c'est ce qu'on appelle "la bodhéité des plantes et des arbres". C'est pourquoi le Grand-maître* Guanding* écrivit  : "Cette méditation shikan procure une clarté et une sérénité sans pareilles, aucune autre avant elle ne lui est comparable"  ; (réf.) et voilà pourquoi il est dit par le Grand-maître* Zhanlan*  : "La révélation de l'existence de l'état de bouddha chez les êtres non-sensitifs surprend et stupéfie ceux qui en entendent pour la première fois le principe."(réf.)
La consécration d'une statue du bouddha (Minobu, le 15 juillet 1276 à Shijo Kingo)

 

 

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