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Extraits de gosho sur

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Soto'ori Hime
 

Ainsi, même dans des écrits profanes et de peu de sagesse nous lisons : "Vous pouvez entreprendre à l'aube le parcours de la vie, fier de la beauté de vos joues fraîches, mais, le soir, vous ne serez plus qu'un amas d'os blanchis pourrissant sur la lande."(réf.) Vous vous promènerez peut-être en éblouissante compagnie, avec des nobles de la cour, les cheveux coiffés avec l'élégance des nuages, et les manches bruissant comme des flocons de neige ; les plaisirs de ce genre, si l'on prend le temps d'y réfléchir, ne sont rien de plus qu'un rêve dans un rêve. Finalement, vous devrez reposer sous le tapis des herbes folles au pied de la colline, et tous vos dais ornés de bijoux et vos tentures de brocard ne signifieront plus rien pour vous sur le chemin d'après la vie. La beauté tant vantée de Ono no Komachi et de Soto'ori Hime, semblable à celle des fleurs, fut un jour éparpillée par les vents de l'impermanence. Pour finir, Fan Kuai et Chang-Liang, malgré leur maîtrise des arts martiaux, durent quand même subir les bâtons des gardiens de l'enfer.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

Le vénérable Mahakashyapa était le plus fortuné des disciples du Bouddha. Les origines faisaient de lui le fils du riche Nyagrodha du royaume de Magadha. Le sol de sa demeure était couvert de mille tatami épais de sept pieds. Chaque natte de moindre qualité y valait encore mille ryo d'or. Les biens de la famille comprenaient 999 charrues, d'une valeur de 1000 ryo d'or chacune, et 60 dépôts contenant chacun 340 koku d'or. C'est dire l'immensité de sa richesse. Du corps de son épouse émanait une lumière dorée perceptible seize lieues à la ronde. Sa beauté surpassait même celle de dame Soto'ori Hime (note) au Japon et de dame Li en Chine. Mari et femme, désireux de rechercher la voie, devinrent des disciples du Bouddha.
Réponse au nyudo Takahashi (Minobu, 1275 au nyudo Takahashi Rokuru Hyoe)

 

 

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