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Extraits de gosho sur

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Kojo

On lit dans le Maka Shikan : "Moi, le Bouddha, j'ai envoyé Trois sages* pour instruire le peuple de Chine." Dans le Guketsu, commentaire de Zhanlan* sur le Maka Shikan, on lit : "Le Sutra Shojohogyo établit que le bodhisattva Gakko* apparut là-bas sous le nom de Yan-Hui, le bodhisattva Kojo* y apparut sous la forme de Confucius, et le bodhisattva Kasho sous celle de Lao-Zi. Puisque le sutra se place du point de vue de l'Inde, il désigne la Chine par les mots "là-bas".
[...] Quand Kukai*, au Japon, établit une évaluation théorique des enseignements du Shingon, influencé par l'école Kegon, il classa le Sutra Kegon* au neuvième niveau d'avolution et] le Sutra du Lotus au huitième niveau. Mais lorsqu'il enseigna les pratiques et cérémonies à ses disciples Jitte, Shinga, Encho*, Kojo* et les autres, il plaça le Sutra du Lotus au centre, au-dessus des deux mondes [de la Matrice et du Diamant, à l'instar de Shubhakarasimha* et Amoghavajra*].
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Durant le règne de l’empereur Montoku, le Vénérable Enchin (Grand-maître* Chisho) se rendit dans la Chine des Tang. Après y avoir suivi les deux écoles de bouddhisme du Tiantai et du Shingon, il revint au Japon en 858 (2e année de l’ère de Tenet’an). Le Vénérable Enchin maîtrisait non seulement les bouddhismes Hokke et Shingon, sous la conduite de Gishin (Premier Grand-patriarche du Mont Hiei), d’Encho*, deuxième Grand-patriarche du Mont Hiei, de Kojo*, et d’Ennin*, troisième Grand-patriarche, ainsi que la doctrine Shingon du temple To-ji.
Souverains de notre pays (Minobu, février 1275)

Question  : Oseriez-vous donc suggérer que les trois Grands-maîtres* mentionnés plus haut furent des opposants au Dharma   ? Encho*, le deuxième supérieur du Mont Hiei, Kojo* administrateur principal* du temple, An'ne*, le moine Eryo, le supérieur des moines, Annen, l'administrateur Jokan  ; le moine Kaku'un   ; le respectable moine Genshin* et plusieurs centaines d'autres de l'école Tendai, ainsi que plusieurs centaines de disciples de Kukai*, au nombre desquels Jitsue, Shinzei et Shinga, ainsi que les autres Grands-maîtres* et moines vertueux des huit et dix écoles, apparurent tous, les uns après les autres, comme autant de soleils, de lunes et d'étoiles. Au cours de quatre cents ans et plus, pas un seul de ces hommes n'a jamais mis en doute l'enseignement des trois Grands-maîtres* que vous avez mentionnés plus haut. Sur quelle sorte de sagesse vous appuyez-vous vous-même pour avoir l'audace de les critiquer?  
La question à approfondir jour et nuit (Minobu, 28 août 1275  ? , Toki Jonin).

Le Grand-maître* Enchin fut, au Japon, [dans sa jeunesse] le disciple du moine Gishin*, d'Encho*, de l'administrateur Kojo* et d'Ennin*. Il étudia ainsi toutes les doctrines, exotériques aussi bien qu'ésotériques, enseignées à son époque au Japon.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Enchin (Chisho Daishi), originaire de Sanuki, entra au Mont Hiei en 828, à l’âge de 14 ans, et devint un disciple de Maître Gishin*, un disciple de Saicho* qui était originaire de Sagami. Enchin avait aussi voyagé en Chine avec son maître. Au Japon, Enchin étudia les enseignements de six écoles, y compris les écoles Sanron et Hosso, en plus des enseignements de l’école du Sutra du Lotus (Hokkeshu) et de l’école Shingon auprès de Maître Gishin*, d'Ennin*, d’Encho* et de Kojo*, disciple de Saicho*.
Questions - réponses concernant l’objet de vénération (Minobu,  septembre 1278 à Joken-bo)

 

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