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Extraits de gosho sur

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Daishin-bo
 

Toutefois, on ne m'a rien rapporté de précis sur ce débat de doctrine. Ryosho-bo est un homme d'une grande érudition. S'il avait seulement répondu : "J'ai le regret de vous le dire, mais c'est un passage que je connais bien", et s'il avait, d'une façon ou d'une autre, tenté de vous faire taire en prétendant avoir démonté nos arguments, je me demande bien alors ce que vous auriez pu faire. Mais quoi qu'il en soit, non seulement ses moines et lui ignoraient ce passage de commentaires, mais son affirmation qu'il n'existait dans aucun des soixante volumes (note) est une punition du ciel. Son opposition au Dharma est apparue clairement lorsqu'il a rencontré un messager du Sutra du Lotus. De plus, ce débat a certainement été motivé par une raison précise. S'il vous plaît, tâchez de savoir ce qu'en ont dit Ota Jiro Hyoe de Mishima, Daishin-bo et le supérieur du temple principal.
[...] Dorénavant, ne tenez plus de débats à Shimosa. Après avoir vaincu Ryosho-bo et Shi'nen-bo, si vous débattez de nouveau avec d'autres, cela ne pourra qu'amoindrir l'effet des victoires déjà remportées. J'ai entendu dire que ces moines, Ryosho-bo et Shi'nen-bo, me calomnient depuis plusieurs années. Ce ne sont que des moustiques ou des taons. Rabaisser, comme ils le font, Nichiren, qui est semblable à un roi-lion, sans l'avoir jamais vu ni entendu, est totalement insensé ! Que des adeptes de l'école Tendai-Hokke récitent eux-même Namu Myoho Renge Kyo tout en approuvant la psalmodie du Nembutsu chez les autres est déjà chose étrange. Et, non contents de ne pas leur faire de remontrances, ils calomnient celui qui réfute l'école Nembutsu, ce qui est plus étrange encore ! Quant à Daishin-bo, comme je vous l'ai déjà dit, envoyez-lui une lettre réfutant point par point ses arguments. Il est possible que les dix Filles-démones l'aient ramené à notre foi. Peut-être l'envoyé du Roi-démon qui l'a possédé un moment l'a-t-il maintenant quitté.
Le troisième enseignement (Minobu, 1er octobre 1277, à Toki Jonin)

A l'époque des Derniers jours du Dharma, tout comme aux époques qui précédèrent, les rois, les officiels et les personnes ordinaires qui dénigrèrent les Pratiquants du Sutra du Lotus ont paru tout d'abord n'encourir aucune punition, mais en définitive, ils furent tous condamnés à tomber en enfer. Il en va de même pour ceux qui ont attaqué Nichiren. Parmi eux, il n'y eut au début aucun signe de punition. Pendant ces vingt-sept ans, les divinités bouddhiques qui avaient fait voeu de protéger le Pratiquant du Sutra du Lotus - Bonten, Taishaku, les divinités Nitten, Gatten et les quatre Rois du Ciel - firent peu de chose pour aider Nichiren. Mais maintenant, elles réalisent avec terreur que si elles n'honorent pas le serment qu'elles prononcèrent en présence du Bouddha, elles tomberont dans l'enfer aviaviciar conséquent, elles s'empressent à présent de tenir leur promesse en punissant ceux qui ont attaqué le Pratiquant du Sutra du Lotus. La mort d'Ota Chikamasa, de Nagasaki Tokitsuna et de Daishin-bo, par exemple, dont les chutes de cheval furent mortelles, peut être attribuée à leur trahison du Sutra du Lotus. Il y a quatre sortes de punition : collective et individuelle, apparente et inapparente. Les grandes épidémies, les famines dans tout le pays et l'invasion étrangère subies par le Japon sont une punition collective. Les épidémies sont également une punition inapparente. La mort tragique d'Ota et des autres est une punition à la fois apparente et individuelle.
Sur les persécutions subies par le Bouddha (Minobu, le 1er février ou 1er octobre 1279 à Shijo Kingo)

 

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