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Extraits de gosho sur

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Akashagarbha - Kokuzo
 

Il y eut autrefois des hommes comme Saicho, Gishin*, Ennin* et Enchin* qui parcoururent dix mille lieues sur les océans à la recherche des enseignements sacrés, ou qui franchirent toutes les montagnes et rivières du Japon pour contempler les statues du Bouddha qu'ils vénéraient. Dans certains cas, ils bâtirent des temples au sommet de hautes montagnes pour y préserver ces écritures et ces statues ; dans d'autres cas, ils construisirent, au fond de vallées encaissées, des lieux de culte où l'on pouvait vénérer et honorer de tels objets. Si bien que les bouddhas Shakyamuni et Yakushi* répandirent la lumière côte à côte, exerçant leur influence sur le présent et l'avenir, tandis que les bodhisattvas Kokuzo et Jizo apportaient des bienfaits pour la vie présente et la vie future.
Rissho Ankoku ron (Kamakura, juillet 1260)

Moi, Nichiren, j'ai vécu au temple Seicho-ji sur le Mont Kiyosumi, dans le village Tojo de la province d'Awa. Dans mon enfance, j'ai adressé au bodhisattva Kokuzo la prière de devenir la personne la plus sage du Japon. Le bodhisattva Kokuzo s'est changé sous mes yeux en un vénérable moine qui m'a confié un joyau de sagesse aussi étincelant que l'étoile du matin. Sans doute est-ce pourquoi maintenant je comprends, pour l'essentiel, les enseignements des Huit écoles ainsi que ceux du Zen et du Nembutsu.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)

Dites de ma part à Joken-bo, Gijo-bo et aux autres moines : "Nichiren, à plusieurs reprises, s'est trouvé sur le point d'être tué. Par deux fois il a été exilé et en une occasion, il a failli être décapité. Il n'a pourtant commis aucun crime dans la société. [Dans sa jeunesse], il a reçu la sagesse suprême du bodhisattva Kokuzo lui-même. Il avait adressé à ce bodhisattva la prière de devenir la personne la plus sage du Japon. Le bodhisattva, par compassion envers lui, lui a offert un grand joyau aussi brillant que l'étoile du matin, que Nichiren a glissé dans sa manche droite. Dès lors, en lisant l'ensemble des sutras, il a su discerner pour l'essentiel la valeur relative des Huit écoles ainsi que celle de tous les sutras."
[...] En déclarant cela, je savais que je risquais ma vie. Pourtant, je voulais exprimer ma reconnaissance envers le bodhisattva Kokuzo. Aussi, le 28e jour du 4e mois de la 5e année de Kencho (1253), je l'ai publiquement déclaré pour la première fois devant une petite assemblée dont faisait partie Joen-bo, du côté sud de la salle de pratique de Dozen-bo, au temple Seicho-ji, dans le village de Tojo, de la province d'Awa.
[...] J'ai formulé par écrit un engagement solennel : "Si les deux temples, Kiyosumi [Seicho-ji] et Futama tombent aux mains de Tojo, je rejetterai le Sutra du Lotus ! " Puis, j'ai fixé [cette promesse] à la main de l'objet de culte [statue de Shakyamuni] et j'ai prié. En moins d'un an, les deux temples se sont libérés de l'emprise de Tojo. Le bodhisattva Kokuzo n'oubliera certainement jamais cela ;
[...] Faites, je vous prie, que cette lettre soit lue à haute voix par les moines Sado-ko Niko dono et Suke Ajari Go-bo devant la statue du bodhisattva Kokuzo pour que tous les moines du Seicho-ji l’entendent.
Lettre aux moines du Seicho-ji (Minobu, le 11 janvier 1276 aux moines du temple Seicho-ji sur le Mont Kiyosumi)

...j'ai écrit cette lettre, afin qu'elle vous serve de guide. J'espère que vous l'étudierez lorsque vous en aurez le temps. Les sujets abordés ici sont des principes doctrinaux importants. En rendant hommage au bodhisattva Kokuzo, vous devriez régulièrement pratiquer la lecture de ce texte à haute voix.
Lettre à Shomitsu-bo (Minobu, 1277 à Shomitsu-bo)

 

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