|   | Extraits de gosho sur |   |   | 
| Ryukan | |||
| Il y a longtemps,  à l'ère Gennin [1224],  les deux temples Enryaku-ji sur le Mont Hiei et Kofuku-ji à Nara soumirent à maintes 
          reprises des pétitions au trône qui conduisirent à 
          la rédaction d'un édit impérial et d'un décret 
          du shogunat ordonnant que les 
          planches d'impression du Senchaku Shu de Honen soient confisquées et amenées dans la grande salle de 
          conférence du temple Enrakyu-ji. 
          Là,  elles furent brûlées en signe de reconnaissance 
          à l'égard des bouddhas des trois 
          phases de l'existence. De plus,  on ordonna aux serviteurs attachés 
          au temple de Gion de détruire la tombe de Honen à Kyoto. Par la suite,  des disciples de Honen comme Ryukan, Shoko, Jokaku, Sassho et d'autres furent condamnés par le gouvernement à l'exil 
          dans des régions lointaines et ne furent jamais graciés. 
          Aussi comment pouvez-vous dire que personne ne s'est jamais plaint à 
          ce sujet aux autorités  ? " Toutefois,  dans les cinquante et 
        quelques années écoulées depuis l'ère de Kennin (1201-1203) jusqu'à nos jours,  les moines Dainichi et Kakuan ont propagé les 
        enseignements de l'école Zen,  
        rejetant les divers sutras et postulant le principe d'un véritable 
        enseignement transmis en dehors des écrits bouddhiques,  tandis 
        que Honen et Ryukan ont fondé l'école Jodo,  
        contredisant les enseignements du Mahayana 
          définitif* et fondant des écoles s'appuyant sur des enseignements 
            provisoires. En réalité,  ils jettent des joyaux pour 
        ramasser des pierres,  ils quittent la terre ferme pour monter dans les 
        airs. De telles personnes ignorent tout de l'ordre de propagation. Le 
        Bouddha avait mis en garde contre des gens de leur espèce en 
        disant  : "Il vaut mieux affronter des éléphants sauvages 
        que rencontrer un mauvais ami."(réf.) | |||
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