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Extraits de gosho sur

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Kapila

En conséquence, si la cérémonie de l’ouverture des yeux d’une image sculptée ou peinte est dirigée par un maître shingon, cette image ne peut pas devenir le véritable Bouddha, mais un bouddha provisoire. En fait, elle ne deviendra même pas un bouddha provisoire. Son aspect ressemblera à celui d’un bouddha provisoire, mais son cœur sera celui du végétal, son origine. Pire, elle ne sera pas non plus le végétal d’origine, elle sera un démon, un esprit malfaisant, parce que les doctrines erronées du maître shingon, exprimées à travers les mudra et les mantra dharani*, deviennent le cœur de l’image sculptée ou peinte. C'est, par exemple, comme la pensée qui transforme certains hommes en pierre. C’est ce qui arriva à Uluka et à Kapila.
L’ouverture des yeux des images sculptées ou peintes (Kamakura 1264)

Nous avons les enseignements non bouddhiques de l'Inde. Dans le brahmanisme, nous trouvons deux dieux : Shiva* qui a trois yeux et huit bras, et Vishnu. On les considère comme le père aimant et la mère bienveillante de tous les êtres vivants et on leur donne également le titre d'Honoré du Ciel et de souverain. De plus, trois personnages, Kapila, Uluka et Rishabha, sont appelés les trois ascètes. Ces ascètes vivaient environ huit cents ans avant l'époque du Bouddha. Les enseignements qu'ils exposèrent, les quatre Veda, comprennent soixante-mille ouvrages.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Kukai* et Ennin*, notamment, connurent une fin épouvantable, signe qu'ils avaient accumulé les causes d'un destin misérable, mais leurs disciples s'efforcèrent de cacher ce fait de manière à ce que la cour impériale ne l'apprenne jamais. C'est pourquoi, le temps passant, on accorda à ces moines un respect toujours plus grand. Si personne n'avait révélé la vérité, leur réputation serait restée intacte pour l'éternité. Il en fut de même pour un maître brahmane du nom d'Uluka. A sa mort, son corps se changea en pierre, mais, huit cents ans plus tard, ses erreurs furent dénoncées et la pierre se liquéfia. Dans le cas d'un autre brahmane, du nom de Kapila, il fallut mille ans avant que ses fautes n'apparaissent au grand jour.
Sur le comportement du Bouddha (Minobu, 1276, à Konichi-ama)

 

 

 

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