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Maha Satipatthana sutta

version longue

extrait 2 : Les neuf contemplations du cimetière

voir extrait 1 : Contemplation du corps

http://www.daoloire.com/buddha-anussati/satipatthana/cimetiere.html


DICTIONNAIRE
 
Puis ensuite, bhiksus, quand un bhiksu voit un cadavre jeté sur un charnier, mort depuis un jour, deux jours, trois jours, gonflé, bleui, putréfié, il réfléchit à son propre corps: "Ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné"...

Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps dansle corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience: "Voilà un corps" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, bhiksus, qu'un bhiksu demeure contemplant le corps dans le corps.

Et de plus, bhiksus, quand un bhiksu voit un cadavre jeté sur un charnier, déchiqueté par les corbeaux, les faucons, les vautours, déchiré par les chiens et les chacals, rongé par toutes sortes de vers, il réfléchit à son propre corps: "Ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné"...

Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience: "Voilà un corps" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, bhiksus, qu'un bhiksu demeure contemplant le corps dans le corps.

Et de plus, bhiksus, quand un bhiksu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un squelette maintenu par des tendons, avec des lambeaux de chair et des tâches de sang, il réfléchit à son propre corps: "Ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné"...

Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience: "Voilà un corps" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, bhiksus, qu'un bhiksu demeure contemplant le corps dans le corps.

Et de plus, bhiksus, quand un bhiksu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un squelette maintenu par des tendons, taché de sang, dépourvu de chair, il réfléchit à son propre corps: "Ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné"...

Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience: "Voilà un corps" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, bhiksus, qu'un bhiksu demeure contemplant le corps dans le corps.

Et de plus, bhiksus, quand un bhiksu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des os éparpillés dans toutes les directions: ici des os de la main,... là des os du pied,... des os du menton,... les fémurs,... le bassin,... la colonne vertébrale et le crâne, il réfléchit à son propre corps: "Ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné"...

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience: "Voilà un corps" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, bhiksus, qu'un bhiksu demeure contemplant le corps dans le corps.

Et de plus, bhiksus, quand un bhiksu voit un cadavre jeté sur un charnier, les ossements blanchis comme des coquillages, il réfléchit à son propre corps: "Ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné"...

Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience: "Voilà un corps" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, bhiksus, qu'un bhiksu demeure contemplant le corps dans le corps.

Et de plus, bhiksus, quand un bhiksu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des os vieux de plus d'un an, il réfléchit à son propre corps: "Ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné"...

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience: "Voilà un corps" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, bhiksus, qu'un bhiksu demeure contemplant le corps dans le corps.

Et de plus, bhiksus, quand un bhiksu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des os pourris, tombant en poussière, il réfléchit à son propre corps: "Ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné"...

Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience: "Voilà un corps" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, bhiksus, qu'un bhiksu demeure contemplant le corps dans le corps.

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