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Méditation de pleine conscience : |
Augmentation du taux de connectivité dans le cortex préfrontal et diminution du taux d'interleukine-6, un marqueur de l'inflammation : ce serait les bénéfices tirés de la méditation de pleine conscience, selon une expérience menée aux États-Unis. Le 09/02/2016 à 13:35 - Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences |
La méditation de pleine conscience agit sur les connexions dans le cerveau et produit de nombreux bénéfices pour la santé. © Patrick Foto |
La méditation de pleine conscience, mindfulness en anglais, consiste à se concentrer sur ses sensations ou perceptions, en les laissant passer, sans porter de jugement. Elle semble présenter des bénéfices pour la santé, comme la réduction de la douleur. Mais de quelle manière ? Pour le savoir, des chercheurs américains ont mené un essai randomisé contrôlé sur 35 adultes en recherche d’emploi, avec un niveau de stress élevé. Ils ont été répartis en deux groupes : certains ont suivi un entraînement intensif à la méditation de pleine conscience pendant trois jours, et d’autres ont fait de la relaxation classique. Tous ont eu un scanner cérébral au repos avant et après leur programme. Les participants ont aussi fourni des échantillons sanguins avant le programme et pendant quatre mois, afin que soit mesurée l’interleukine-6, un biomarqueur de l’inflammation. Les résultats de cette étude paraissent dans Biological Psychiatry. Les scanners du cerveau ont montré que l’entraînement à la méditation de pleine conscience augmentait la connectivité d’un réseau cérébral au repos : dans des aires importantes pour l’attention et le contrôle exécutif (le contrôle du comportement), à savoir dans le cortex préfrontal dorsolatéral. La relaxation n’avait pas ces effets. |
Avec la méditation de pleine conscience, la connectivité cérébrale change ; pas avec la relaxation. © Naeblys, Shutterstock |
Une baisse de l’interleukine-6, biomarqueur de l’inflammation |
De plus, les participants qui ont suivi le programme de méditation de pleine conscience ont aussi eu une réduction de leur taux d’interleukine-6. D’après les auteurs, les modifications au niveau du cerveau expliqueraient 30 % de l’effet de la méditation de pleine conscience sur l’interleukine-6. La méditation de pleine conscience permettrait donc de nouvelles connexions dans le cerveau et cette réorganisation neuronale favoriserait une meilleure gestion du stress et de ses conséquences, comme l’inflammation. C’est ce qu’explique David Creswell, principal auteur de ces travaux et qui effectue sa recherche au Collège Dietrich de sciences humaines et sociales à la Carnegie Mellon University : « Nous pensons que ces changements dans le cerveau fournissent un marqueur neurobiologique d’un meilleur contrôle exécutif et de la résistance au stress, tels que l’entraînement à la méditation de pleine conscience améliore la capacité du cerveau à gérer le stress, et ces changements améliorent un large éventail de résultats de santé liés au stress, tels que votre santé inflammatoire ». Les bénéfices de la méditation mindfulness pour la santé sont donc dus au fait qu’elle modifie les réseaux cérébraux ; ces changements dans la connectivité cérébrale expliquent les améliorations au niveau de l’inflammation : « Ce nouveau travail éclaire comment cet entraînement de pleine conscience agit sur le cerveau pour produire ces avantages inflammatoires pour la santé ». |
La méditation de pleine conscience agit sur les connexions dans le cerveau et produit de nombreux bénéfices pour la santé.
© Patrick Foto, Shutterstock
La méditation de pleine conscience, mindfulness en anglais, consiste à se concentrer sur ses sensations ou perceptions, en les laissant passer, sans porter de jugement. Elle semble présenter des bénéfices pour la santé, comme la réduction de la douleur. Mais de quelle manière ? Pour le savoir, des chercheurs américains ont mené un essai randomisé contrôlé sur 35 adultes en recherche d’emploi, avec un niveau de stress élevé. Ils ont été répartis en deux groupes : certains ont suivi un entraînement intensif à la méditation de pleine conscience pendant trois jours, et d’autres ont fait de la relaxation classique.
Tous ont eu un scanner cérébral au repos avant et après leur programme. Les participants ont aussi fourni des échantillons sanguins avant le programme et pendant quatre mois, afin que soit mesurée l’interleukine-6, un biomarqueur de l’inflammation. Les résultats de cette étude paraissent dans Biological Psychiatry.
Les scanners du cerveau ont montré que l’entraînement à la méditation de pleine conscience augmentait la connectivité d’un réseau cérébral au repos : dans des aires importantes pour l’attention et le contrôle exécutif (le contrôle du comportement), à savoir dans le cortex préfrontal dorsolatéral. La relaxation n’avait pas ces effets.
Avec la méditation de pleine conscience, la connectivité cérébrale change ; pas avec la relaxation. © Naeblys, Shutterstock
De plus, les participants qui ont suivi le programme de méditation de pleine conscience ont aussi eu une réduction de leur taux d’interleukine-6. D’après les auteurs, les modifications au niveau du cerveau expliqueraient 30 % de l’effet de la méditation de pleine conscience sur l’interleukine-6. La méditation de pleine conscience permettrait donc de nouvelles connexions dans le cerveau et cette réorganisation neuronale favoriserait une meilleure gestion du stress et de ses conséquences, comme l’inflammation.
C’est ce qu’explique David Creswell, principal auteur de ces travaux et qui effectue sa recherche au Collège Dietrich de sciences humaines et sociales à la Carnegie Mellon University : « Nous pensons que ces changements dans le cerveau fournissent un marqueur neurobiologique d’un meilleur contrôle exécutif et de la résistance au stress, tels que l’entraînement à la méditation de pleine conscience améliore la capacité du cerveau à gérer le stress, et ces changements améliorent un large éventail de résultats de santé liés au stress, tels que votre santé inflammatoire ».
Les bénéfices de la méditation mindfulness pour la santé sont donc dus au fait qu’elle modifie les réseaux cérébraux ; ces changements dans la connectivité cérébrale expliquent les améliorations au niveau de l’inflammation : « Ce nouveau travail éclaire comment cet entraînement de pleine conscience agit sur le cerveau pour produire ces avantages inflammatoires pour la santé ».
Pour l’instant, l’interface Homme-machine est souvent limitée à des outils physiques, comme un clavier ou une souris. Cependant, il existe déjà des moyens pour interagir avec un ordinateur par la pensée. Futura-Sciences a rencontré Maureen Clerc, chercheuse à l’Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique), lors de son allocution à TEDxCannes, afin qu’elle nous en parle plus en détail.
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